Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 08 octobre 2008

Comme un mercredi (un peu brumeux)

plage.jpg

Amoureux sur les berges du Rhône à Lyon, sous le regard d'une promeneuse solitaire. 08 Octobre 2008.

Triste temps

eau2XXX.jpg

mardi, 07 octobre 2008

Petits cailloux d'or jetés à la mer...

"A quoi bon sa triste requête
si pour faire pleuvoir l'or
elle n'a qu'à baisser la tête!"

TRISTAN

tristan-7.jpg

 

http://www.deezer.com/track/191104

 

Tristan 1

Je tremble en voyant ton visage
flotter avecque mes désirs
tant j'ai de peur que mes soupirs
ne lui fassent faire naufrage.

TRISTAN

monde-flottant.jpg

Les miroirs flottants de Saint Amant sont l'emblème de cette poésie tremblée qui aime les glaces liquides, les eaux aux reflets mouvants, les transparences aqueuses, les coulantes images (...) L'effritement du monde, son morcellement, sa fragmentation, se fait sur le mode de la juxtaposition qui se construit ou se déconstruit tout objet, guettée à tout moment par la décomposition. La discontinuité s'impose, (...) son allure à "sauts" à "gambades" comme celle qu'aime MONTAIGNE, épris du décousu, ses brusques ruptures disent le défaut de cohérence du monde, son inconsistance, sa labilité. La vision myope des poètes libertins, ce découpage de l'univers sensible en "vignettes", cet assemblage de pièces et de morceaux que nulle continuité ne rattache à un tout, cette technique de la "carte postale", détaillant un paysage en plusieurs "vues", sont à mettre au compte d'une radicale indécision, d'un trouble de la contiguïté. Le corps de l'amant ou de l'amante, le corps du paysage, le corps du texte sont pareillement morcelés, chaque membre vivant une vie autonome sans relation à l'ensemble. Une relation d'incertitude s'institue entre le destinateur et le destinataire (...) L'image mentale, alors même qu'elle est en voie de formation, se défait au fur à mesure que se construit par petites touches, la description. l'univers éclate en morceaux, perdant ses liens, sa couture, et la nature s'ouvre à un surréel, irréel. La visée n'étant pas le vrai, mais le possible.

(notes inspirées par l'"Anthologie de la poésie amoureuse de l'âge baroque"(1570-1640)- notes sur le maniérisme et le baroque" d'après G. mathieu-Castellani  (1990)

Photo: Ombres liquides et parfum d'acacia aux trottoires bordant l'allée d'un parc entre Charpennes et République à Villeurbanne. Octobre 2008.

Elles tombent ...

mur-sol.jpgAutomne...feuilles jaunes parsemant les revêtement lisses des villes tandis que les murs sont déjà presque nus.. Cours Emile zola, Villeurbanne. Octobre 2008.

Tristan 2

"Ces flots lassés de l'exercice
qu'ils ont fait dessus ce gravier
se reposent dans ce vivier
où mourût quelquefois Narcisse "

TRISTAN

flac008.jpgFrançois L'HERMITE sieur du Solier dit TRISTAN, né dans une famille d'ancienne noblesse eût une jeunesse agitée dont il conta les heurs et malheurs dans son récit autobiographique "Le page disgrâcié" (1643), il fût enfant, le page d'un des fils du roi HENRI IV , et connût une vie amoureuse, notamment dans la vingtaine d'années où il fût attaché à la maison de Monsieur gaston D'ORLEANS, frère du roi LOUIS XIII, avant de passer au service d'Henri DE LORRAINE, Duc de Guiise. La poésie de TRISTAN combine deux registres d'ordinaire dissociés, un néoprétrarquisme précieux, galant, qui sublime ou feint de sublimer l'objet du désir, et la veine du "réalisme amoureux" très en vogue dans les années 1620-1650 et qui s'attache à défaire l'illusion et à célébrer la "palinodie"(1). De son goût pour les italiens précieux témoignent des poèmes manièristes où la représentation a pour objet une représentation picturale ou sculpturale, préférant à la nature "nue", les séductions de l'art et de l'artifice. L'attrait du paradoxe, de la "merveille", de la surprise, lui fait élire ces petites compositions qui célèbrent les charmes inattendus de "La belle gueuse", de "la belle more" CLICK , de "la belle noire", de "la belle en deuil" ou de "la belle malade", autant d'appâts curieux pour cet amant original un peu polisson, qui s'enchante de découvrir sous des apparences déconcertantes, les trésors secrets qu'elle dissimule... Une esthétique de la négligence, de la confusion, du désordre, se met au service d'un érotisme éclectique, ingénûment pervers que séduisent les raffinements du débraillé et les attraits des haillons. TRISTAN aime à construire des simulacres. cette poésie délibérément moderne qui se détourne des classiques et ne doit rien au pétrarquisme authentique, est aussi rêveuse, et mélancoliquement sensuelle, subtile, ambigüe,que le soupir qu'elle chante... CLICK

Notes de lectures EXTR . "Anthologie de la poésie amoureuse baroque" 1570-1640 - notes G. Mathieu-Castellani-(1990)

A lire : "Les plaintes d'Acante et autres oeuvres" (1633)- "Les amours" 1638- "Panthée" 1639 - "La folie du sage" 1645 ... (Entre autres..)

Biographie complète de TRISTAN L'HERMITE  ICI

Palinodie (1) : (n.f.) rétractation ou désaveu de ce qu'on a dit ou fait ; brusque changement d'opinion. Pièce de vers dans laquelle l'auteur rétracte ce qu'il a exprimé précédemment.

lundi, 06 octobre 2008

Comme un lundi

roulo-c.jpg

Je me suis acheté un truc, afin de bien commencer la semaine. Un petit rouleau compresseur rien que pour moi qui a broyé les feuilles mortes pour aller à la fête...

Vu rue Dedieu (ça non plus, ça ne s'invente pas) à Villeurbanne. Octobre 2008

dimanche, 05 octobre 2008

Comme un dimanche

las-vegas-sur-lyon.jpgVogue by night, (ou Las Vegas sur Rhône.) Ici, un petit bout du  manège "rockn'roll", longeant le boulevard de la Croix-Rousse à Lyon, en direction de la mairie du 4em arrondissement. Photo prise ce dimanche d'octobre  2008, divertissements à suivre jusqu'au 12 novembre cette année.

Un besoin de consolation enfin possible à rassasier...

confiserie-vogue.jpg

Voilà ce qui serait presque l'antithèse d'un précédent billet . CLICK.  Vu du côté des gourmandises de la mythique vogue toujours à la Croix-Rousse à Lyon; où l'on s'accorde en plus des gaufres, quelques chichis bien mérités. Que STIG DAGERMAN  CLICK me pardonne, mais il est des moments très brefs, où l'on sent la nécessité de se faire des petits mensonges à soi-même, comme on se refait une beauté qui durera une heure à peine. Tandis que pour les temps qui viennent, nous apprendrons à conjuguer le verbe "Confiser"...

samedi, 04 octobre 2008

Tout en haut de l'affiche...

emma3.jpg"L'air du bal était lourd ; les lampes pâlissaient. On refluait dans la salle de billard. Un domestique monta sur une chaise et cassa deux vitres ; au bruit des éclats de verre, Mme Bovary tourna la tête et aperçut dans le jardin, contre les carreaux, des faces de paysans qui regardaient. Alors le souvenir des Bertaux lui arriva. Elle revit la ferme, la mare bourbeuse, son père en blouse sous les pommiers, et elle se revit elle-même, comme autrefois, écrémant avec son doigt les terrines de lait dans la laiterie. Mais, aux fulgurations de l'heure présente, sa vie passée, si nette jusqu'alors, s'évanouissait tout entière, et elle doutait presque de l'avoir vécue. Elle était là ; puis autour du bal, il n'y avait plus que de l'ombre, étalée sur tout le reste. Elle mangeait alors une glace au marasquin, qu'elle tenait de la main gauche dans une coquille de vermeil, et fermait à demi les yeux, la cuiller entre les dents.

Une dame, près d'elle, laissa tomber son éventail. Un danseur passait.

- Que vous seriez bon, monsieur, dit la dame, de vouloir bien ramasser mon éventail, qui est derrière ce canapé !

Le monsieur s'inclina, et, pendant qu'il faisait le mouvement d'étendre son bras, Emma vit la main de la jeune dame qui jetait dans son chapeau quelque chose de blanc, plié en triangle. Le monsieur, ramenant l'éventail, l'offrit à la dame, respectueusement ; elle le remercia d'un signe de tête et se mit à respirer son bouquet."

Gustave FLAUBERT : "Madame Bovary".(1857)/  Extr: "Le bal à Vaubyessard".

Notre photo : Madame Bovary s'habille Cours Vitton dans le 6em arrondissement de Lyon, réputé pour ses boutiques chics et ses beaux messieurs en vestons.

vendredi, 03 octobre 2008

On avait le bureau de poste...

Au rez de chaussée : le facteur. A l'étage : le postier. Un petit bureau de poste pas plus grand qu'un mouchoir de poche, dans un village de 700 habitants... qui se mobilisent aujourd'hui pour que leur petit bureau de poste ne soit pas supprimmé. Tandis qu'un temps avance où il est de plus en plus question de "mutation"... Mais en ce jour de correspondances, on avait le bureau de poste, et l'on était aux anges, d'y voir fidèle, son guichetier, de pouvoir lui demander en tendant une lettre : " ça ne vous ennuierait pas de me la peser ?" alors on entendait le postier nous répondre d'une voix guillerette "Vous la peser ? bien volontiers !". Je ne sais pas pourquoi, ni à quoi cela tient, mais un guichetier dans un bureau de poste, qui pèse une lettre en vous parlant, je trouve que ça rassure ...

gibles-la-poste-20.jpg

Liens UTILES :  ICIICI

On avait la lettre...

lettre-20G2077.jpg

Remerciements à Melle Pinturault qui anime avec ferveur la kermesse des postiers de la Croix-Rousse, et nous enchante avec ses ouvrages...

On a perdu la boîte aux lettres !

Nous sommes en pleine vogue sur la place de la Croix-Rousse à Lyon CLICK, Kl-Loth s'y promène, une lettre à la main, qui doit être postée impérativement avant demain. Mais cherchant partout, il lui faut bien constater, que la  boîte aux lettres qui se trouvait à l'ordinaire à cet endroit, ne s'y trouve plus : On a perdu la boîte aux lettres ! Elle est du type de celle ci, d'un design un peu plus moderne, très forte récompense à qui nous la rendra... (On vous écrira ... si on peut ;-) ...

2-.jpg

 

Où est le problème, monsieur Jacquard ?

"Eh ! quoi ! ne dites-vous pas vous-même que le ciel et les oiseaux prouvent Dieu ? non, car encore que cela est vrai en un sens pour quelques âmes à qui Dieu donne cette lumière, néanmoins cela est faux à l'égard de la plupart"

PASCAL extr: "Les pensées"

statue croix rousse.jpg

Statue Jacquard (1), place de la Croix-Rousse à Lyon, par une très belle journée d'automne.

(1) Monsieur Jacquard Joseph-Marie révolutionna le tissage de la soie grâce à son invention du métier à tisser  CLICK semi automatique CLICK, cette statue se trouvait à l'origine place Sathonay à Lyon (dans le 1er arrondissement) avant d'être transférée en 1901 à son emplacement actuel, elle était en bronze à l'origine mais elle fût fondue sous le régime de Pétain. A la Libération, on réinstalla une satue en pierre, l'oiseau, au fil du temps suivit le mouvement...

jeudi, 02 octobre 2008

Vogue, la galère !

facctor-vogue.jpgPerdus entre deux grands manèges (et pas des plus candides) la signalétique des arrêts de bus, sur le boulevard de la Croix-Rousse à Lyon se fait de plus en plus discrète à mesure qu'avance la vogue. En temps ordinaire, la signalétique, on ne voit que ça. Dans le meilleur des cas, si vous cherchez un 13, un 33 ou un 6,un 45, ou encore un 2, (non, je donne pas le tirage du keno!), vous vous retrouverez à tourner en rond dans une chenille, au manège sur une fusée  ou dans une soucoupe volante, au risque d'atterir sur une autre planète. A moins qu'au pays du genre Schtroumpfs ou Blanche-Neige, on vous colle gentiment dans une maison en champignon et là pour en sortir, vous serez marrons (si j'ose dire...)

Pour rentrer chez vous sans galère petit nécessaire  ICI

mercredi, 01 octobre 2008

Comme un mercredi

barbapapa.jpgHier les forains trimaient dur, pour que vous soyez contents à la vogue de chez nous. Et magique ! ils venaient de sortir du camion, la machine à barbapapa. Une véritable petite merveille dans un écrin qui ne s'invente pas. La friandise, ce mercredi, vous collera aux dents, aux doigts, aux vêtements et même au mercredi tout entier...

Photo : Installation de tout ce qu'il faut pour une vogue réussie. Boulevard de la Croix-Rousse à Lyon, vue le dernier jour de septembre 2008 aux dernières heures des préparatifs.

Je tiens à remercier particulièrement, les forains, qui m'ont tous, sans exception, gentiment autorisée à photographier leurs manèges en chantier, leurs échelles et leurs boites à outils, il y en a même qui m'ont promis des tours gratuits de soucoupe volante, et des cornets de marrons chauds... La vogue étant un événement qui n'existe qu'une fois dans l'année à Lyon, soucoupe volante ou non, nous en reparlerons...