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vendredi, 20 septembre 2013

Prélude à l'effeuillement

L'air par cet après-midi d'automne était d'une grande douceur et les montagnes au loin se découpaient avec une clarté froide. Malgré tout, je ne pensais guère à elles mais seulement à mes pensées. Tout ce qui avait été me parut plus triste que si tout cela n'avait jamais été.

FERNANDO PESSOA, (voir acolytes) in "L'éducation du stoïcien", éditions Christian Bourgois, 2000.

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Le caillou grossissait en colline comme un être vivant, au delà, la lumière généreuse de Septembre évoquait par instants le soleil de Corinthe. La sûreté toute humaine allait en bercements. J'étais peut-être ici coincée sous les ratures d'un roman à tiroirs, une copie dans l'espace qui pouvait reproduire pour un autre regard, agrément ou désagrément, tout me biffait alors par la force illusoire que je mettais à vouloir me rajouter au monde en ayant l'air d'occuper des vêtements camouflant des pensées opposées à tout ce que j'étais.

Je virais à l'ersatz mais parvenais toutefois à suivre les conversations y répondre poliment et les personnes croisées ce jour là, ont dû s'imaginer que j'existais vraiment. Nous avons échangé quelques banalités, comme les banalités paraissent encore des preuves du temps qu'on passe ici au temps qu'il fait là bas, nous constatons bêtement, qu'il est bon d'exister, présents avec nos chairs, ce rire bête au dehors, un gloussement, à peine, echo de la volaille, et le balancement de couleurs agréables sur des nappes à carreaux rouges et blancs sous ce ciel gris-bleuté, c'était un enchantement.

Quand le jour veut tomber, des mains molles font des gestes puis rien, absolument rien n'en peut demeurer, juste après ce sourire qui n'exprimera jamais autre chose que le contraire d'un air riant, on dirait qu'on s'y croit éternellement vivant, à causer sans manière, près d'un panneau montrant la douzième biennale d'art qui sème un peu partout une images du cochon puis cette tête de garçon - une photo réussie - d'un visage assez tendre portant autour de l'oeil les traces noires d'un violent rififi dans la gueule, c'est si bon, la violence, quelques ruines permanentes, des miroirs grossissants qu'on regarde par dépit de ne pouvoir les fuir. Et si on le pouvait, sans doute on passerait son temps à ne faire que ça:

prendre des raccourcis qui rallongeraient la vie, on s'éviterait parfois de se retrouver happé dans les plans irréels dont on nous persuade qu'ils sont notre présent, à la fin on y croit dur comme fer et ça doit s'intriquer plus ou moins dans les plis ou plus exactement, c'est un passage forcé, on serait les obligés des profusions d'images qui nous compileraient, s'approchant au plus près de nos centres d'intérêt, on s'y adapterait.

Au mieux c'est un reflet, tant de jours on espère qu'il se passe quelque chose en dehors de ce vide qui pourrait nous heurter au nerf des éléments comme surprendre le caillou rouler et s'écraser contre une Tête d'Or cachée dans les marais, et qu'enfin réveillée elle déchire les reflets et les enterre là bas, justement à l'endroit précis, où l'on ne la trouverait pas.

Ca changerait le trajet avec d'autres couleurs, la terre de Sienne brodée des sublimes strobilanthes. Mais ici rien ne bouge, pour le mieux on attend un immense évènement qui convierait les fleuves à devenir torrents, et par le cours du temps on serait ces ballants repris dans les colères on se transformerait, on serait le ruban, courant se purifier dans les éclaboussures.

Au mieux on sera le clampin qui s'en va claudiquant à son bureau de tabac au coin de la rue Say, (tu sais mais tu sais rien), entre deux vides, on serait celui qui fait son plein, un sac dessus l'épaule, à parodier les charmes qui émanent de ce monstre dévorant la parade, suivant d'autres ballants promis au menu sort, dans les joies des achats qui nous tiennent harmonieux comme des produits vitreux dérivés des trésors pour ballants-matamores. Truffes au guet, dos cinglé, dans un léger cafard caché par les formules qui s'autorisent la valse, et des ronds de fumée au milieu de l'azur, on se roulerait dedans, on piétinerait les rousses qui hantent la Tabareau et frottant sur tout le monde sa belle rangée de dents, on serait prêt à l'ouvrir pour dire n'importe quoi, on parlerait du temps:

"demain il fera beau, malgré quelques rafales dûes au violent cyclone venu des Philippines...".

Contre l'abêtissement, qu'est ce qu'on ne vous dirait pas ? Et puis clopin-clopant on se trouverait un banc, on irait lire l'avenir dans les feuilles rosissantes, on les aimerait vraiment, et on regarderait gentiment trembloter leurs ombres moins béantes que nos songes balancés aux torrents, voguant dessus des feuilles, puis dessous bringuebalant et dehors et dedans, et inlassablement...

 

  

Photo: Voyageuse immobile, contemplant un chef d'oeuvre d'ombres chinoises en presqu'île, biennale off d'arbres rares encore verts, d'où prélude...

 

 

Lyon © Frb 2013.

vendredi, 21 décembre 2012

Une si longue attente....

Et tandis que les autres animaux, la face en bas, regardent la terre, Dieu a dressé le front de l'homme, et il lui a commandé de contempler le ciel et de lever ses regards vers les astres

OVIDE"Les Métamorphoses", I, 84.

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Tout à l'envers. Sur l'horloge capricieuse
de nos jours, tandis qu'on allait simplement suivant le rythme des saisons, jamais sûrs de passer l'hiver, on a vu une planète scintiller dans le ciel et sur l'île revenue, on a goûté l'air printanier au début de l'hiver.

Un léger décalage, de quoi se faire la malle jusqu'à cet an nouveau, sur un fil invisible qui tient un peu partout le flux de nos conversations, c'est d'un drôle d'équilibre.

On a jeté un dé il est sorti des chiffres, un douze et un grand huit, dans lequel on s'est installé, ça ne devait jamais s'arrêter.

on a tourné, roulé sans voir les jours, la fin du monde était passée, la configuration planétaire restait d'une grande banalité. 

A présent, des chercheurs de la British Geological Survey soutiennent à travers une étude scientifique que les pôles magnétiques de la terre seraient sur le point de se renverser ou auraient déjà commencé.

Ca fait un tas d'histoires, on n'y comprend plus rien du tout. On se dit que cela doit avoir une logique singulière, ce n'est pas notre affaire le cosmos, nous on s'occupe de ce qui nous regarde, pas de ce qui est trop grand pour nous. 

Pour l'heure on va chercher un arbre près duquel boire un coup, faudra aussi trouver des sous pour acheter du champagne, et qu'on se fasse des copains avec ceux qui cultivent la vigne ou des arbres fruitiers. On apprendra soi même à fabriquer l'eau de vie de cerise.

On déballera toutes les guirlandes pour mettre un air de fête partout, un air seulement, qui ne fait pas une fête, on sauve les apparences, après tout. Avec des choses qui brillent on aura l'air presque comme tout le monde. On recouvrira la maison de luminions, de fleurs pour ceux qui manquent, même si c'est pas la date. On peut changer les dates, personne ne nous mettra en prison. Ou retarder. On peut encore attendre. Ralentir le temps si lentement, qu'on finira par rajeunir.

On se dit qu'en fin de compte, si ce temps doit finir, ça sera encore pas mal que tout finisse par des chansons. Après, on peut continuer encore, tant que personne n'aura l'idée de prononcer le dernier mot. 

 

 

Photos : l'arbre de Noël de certains jours (oui, bon, c'est un début), en vous souhaitant une fin d'année au moins très agréable / Capture : the little rock'n'roll Christmas, lorsque l'enfant était enfant, et autres regrets éternels...

 

© frasby 2011

samedi, 28 juillet 2012

La vraie fenêtre est ailleurs

Les tours, les chaumières, les murs,
même ce sol qu'on désigne
au bonheur de la vigne,
ont le caractère dur.

 

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Mais la lumière qui prêche
douceur à cette austérité
fait une surface de pêche
à toutes ces choses comblées.

 

RAINER MARIA RILKE : "Les tours, les chaumières, les murs"

 

Envoi : Guettant votre retour, j'ai saisi hier un passage au grand jeu d'une fenêtre éclairant un damier patiné de soleil dans l'espace silencieux mais peut-être habité... - un instant retrouvé de la beauté ancienne et la tranquillité inespérée des lieux - Plus présents que jamais, je voyais les reflets de vos pas de velours par une autre fenêtre.

 

Photo : hier, c'était la paix en plein coeur de presqu'île, un endroit où écrire, où lire, où s'absenter. Demain, on verra à deux pas d'une rampe d'escalier mécanique, des masses de clientèle longer les vitrines d'un futur grand complexe. Tout livré au commerce. Parfois on imagine que l'endroit sera sauvé. On se dit que personne n'osera y toucher, qu'il ne peut en être autrement. Pour l'instant, on espère, on fait le plein, si toutefois... un peu triste déjà, à la pensée de se trouver un jour en manque de perspective...

 

Lyon-presqu'île © Frb 2012.

mercredi, 16 septembre 2009

Quelques heures avant la nuit. (Part I)

"Je me suis demandé s'il nous arrivait encore d'éprouver des joies où la tristesse ne viendrait se jeter comme à la traverse ; qui ne se mélangeraient pas d'une impression de déclin, de ruine prochaine, de vanité. Tiens, se dit-on, cela existe encore ? Nos joies sont de cette sorte que nous procure un vieux quartier d'habitation rencontré au faubourg d'une ville étrangère et pauvre, que le progrès n'a pas eu le temps de refaire à son idée. Les gens semblent là chez eux sur le pas de la porte, de simples boutiques y proposent les objets d'industries que l'on croyait éteintes; des maisons hors d'âge et bienveillantes, qu'on dirait sans téléphone, des rues d'avant l'automobile, pleines de voix, les fenêtres ouvertes au labeur et qui réveillent des impressions de lointains, d'époques accumulées, de proche campagne; on buvait dans ce village un petit vin qui n'était pas désagréable pour le voyageur."

BAUDOUIN DE BODINAT in "La vie sur terre", Editions, "encyclopédie des nuisances" 1996-1999.

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Avant-propos :

 

Tandis qu'il fût impossible cette nuit de retrouver les nuages, à la bonne adresse, (la fameuse erreur 404)... Le lecteur peut tenter de cliquer sur "Les nuages" rubrique blogosphère, colonne de gauche, desfois que ça viendrait de chez moi... Enfin, c'est là, en début de soirée sur "les nuages", exactement, d'ordinaire ou plutôt, d'extraordinaire, où j'aime aller prendre le large comme d'autres prennent le deltaplane, le vélo ou la jonque... (Nuage, dites-nous s'il vous plaît, ou si vous voulez... Est ce que ça vient de chez moi ?). S'il est encore permis d'être lue ici par un nuage, j'aimerais glisser une pensée vraiment amicale. "Le nuage" était venu là, poser des commentaires et en visitant son domaine, j'avais eu un coup de foudre, (ou un coup de nuage, mais un très beau), depuis je raffole de ce domaine, il y a vraiment de quoi ! univers fascinant entre mille, oeil acéré, intelligence de la photo, Amour des paysages, le monde des "nuages" est (était ? non ! il n'est pas encore venu, le temps des nécrologues), une pépite rare dans notre blogosphère (pléthorique). Autant le dire, à mes yeux, un domaine d'exception. Sauf qu'il y a un hic. Depuis la fin de cette dernière nuit, (qui ne suit pas tout à fait la date ci dessus, allez comprendre ! mais bon), la fameuse erreur 404, persiste. Et le domaine, depuis hier (le 28 /09 exactement), reste désespérement introuvable, c'est vraiment énervant...

Prélude à un billet par contraste beaucoup plus sombre, mais un avant propos en forme de supplique personnellement adressée à l'auteur(e) du, des "nuage(s)" pour que reviennent, peut être, ces fugues océaniques, et autres mondes à perspectives lumineuses. Et puis il y a ces titres au dessus des photos, si finement pensés, touche précise, ciselant les multiples sens du tableau. Les nuages savent aussi choisir malicieusement les mots ... J'ose croire que l'erreur 404 n'est qu'une erreur à rectifier, pas un massacre par immolation (ah ! la touche "supprimer ce blog" menant à l'erreur 404, est une autre bizarre tentation...) Mais il ne faut pas y toucher Nuage ! sinon, quelquechose manquera, quelquechose et quelqu'un. On croit que ce n'est rien, mais c'est un peu comme les étoiles... Voyez... Bon, Je ne ferai pas de sentimentalisme, nulle séquence émotion à trois balles. Je sais aussi (même si nul blog et son bloggueur n'est du point de vue de la vie sur terre vraiment indispensable), quelle béance et quelle peine se trouvent encore quand un bloggeur avec lequel se tisse des liens, au fil à fil, jour après jour, disparaît du jour au lendemain... Même si ce n'est pas lui qui disparaît mais sa publication, dans le contexte virtuel, c'est un peu comme s'il disparaissaît quand même, lui, avec sa publication. On ne s'habituera pas (enfin moi, pas vraiment), à cette page figée, par exemple, au 19 janvier 2009, dernière page, à ce jour, de l'univers de Léopold Revista (l'un des plus bienveillants, et des plus élégants de tous nos "citoyens du monde"). Ce jour là, Léopold, tirait sa référence, au 300em passage, en un billet qui reste en ligne encore à ce jour et qui bouleverse assez. (Tous les autres billets se lisent aussi très bien, surtout, n'hésitez pas). Quelques autres et moi même se souviennent d'une surprise assez "mauvaise" après le doute, une certitude, quand Marc expérimenta, (peu importe la raison, une raison, même déraisonnable, se respecte), la fatale manipulation, qui mène à la page erreur 404 et combien plus immense fût notre étonnement, doublé d'une joie non dissimulée, quand Marc réinventa pour nous, (et pour lui tout autant, je crois) ce magnifique domaine, qui en fascine plus d'un. Une liberté particulière accordée au lecteur, qui vient à ce monde aux questions ouvertes, fruité, spacieux et puis (...) solaire au titre doux d'"Epistolaire". "Une voix dans le choeur", voilà peut être bien exprimé cet indicible "je ne sais quoi", qui ouvre largement le sens. Je n'oublierai pas non plus, l'explosion annoncée par Fabien, et son blog étonnant, encore de l'ouvrage finement amené, avec des textes carrément surprenants, le tout drôlement stylé (s'il me lit, il va râler, tant mieux !). "Un peu moins que quelques bribes", Fabien avait annoncé à ses lecteurs, grosso modo "à telle date, j'explose le domaine". Et il l'a fait ! Fabien a depuis recrée je crois, un domaine, qu'une panne informatique m'a dérobé... (Tributaires que nous sommes, de la technique, malgré nos airs indépendants, Fabien, si tu m'entends et que tu as sous la main ce que je cherche... ;-)

 

Pour en revenir au ciel d'automne. Je sais aussi que "le nuage" aime follement De Sabato, y aurait t-il quelque injonction de l'Ernesto, derrière ce nuage envolé ? (Ernesto ! c'est pas bien malin !). Ayant appris (merci nuage) combien l'écrivain était pyromane, concernant ses propres oeuvres, j'espère que notre amie, dans je ne sais quel mouvement (peut-être angélique tout autant que ténébreux ?), n'aura pas livré ce blog merveilleux, au bûcher qui renvoie toujours son lecteur, désespérement, à la page "erreur 404". Rien que d'y songer, ça rend malade.  Dites nous que non, "Nuages "... Cette erreur, elle vient "bien de chez eux ?" comme on disait avant quand l'écran devenait noir dans la télévision. Sauf que là, chez "les nuages", c'est beaucoup mieux que ce qu'on peut voir dans une télévision ! Alors oui ? "Ca vient de chez eux ?" Juste, un babil, nuage... Que ces lumières du pays qui donne aux saisons des noms à danser sous la pluie et que ces pluies qui caressent doucement, chez vous, les toits de chaume, ne tombent pas définitivement sur cette page arrachée. Si d'aventure, cela ne venait pas de chez eux, la lectrice que je suis, enragerait,( ô désespoir !). Et ceci ne serait pas mon dernier mot...

 

1- Tandis qu'ici ...

 

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Tandis qu'une fête bat son plein dans Villeurbanne de jour en jour liftée menue, transformée peu à peu en ville-poubelle architecturale, vastes chantiers, à en coincer son château de Merlin entre deux barres dont l'une est pleine de sparadraps jaunes banane troués par des hublots en guise de fenêtres, (je vous montrerai cela un de ces quatres). Une lourde matière pour BAUDOUIN de BODINAT et sa prose essentielle toujours et encore : "la vie sur terre".


"A quoi penser? Les vitres des immeubles en face s'incendient maintenant au soleil couchant. Bruits familiers du soir, cuisines allumées sous le ciel encore clair, tintements de tables mises ; la chanson plaintive d'une radio quelque part derrière les murs et l'odeur des jardins silencieux sans personne dans la pénombre qui monte; l'écho soudain de ma propre voix me disant. Ne la laisse pas monter sur l'appui de la fenêtre !"


Tours de poisse et dégoulinade aux univers nourris de miettes, dopées à toutes les panacées, Lexomyl, trichlorétylène, Kro de base... Pizza vit', rapid cheese, sandwiche pain de mie à la merguez. Le cours Emile Zola, s'engonce dans ses mille paradoxes, du vrai Zola caché dans son arrière boutique, guettant le camion d'un déménageur (breton ?) sur sa montre à gousset, jusqu'aux salons de coiffures high tech, opticiens 1000, 2000, par vingtaine confinés, ici, ailleurs, des fourmis aux doigts de fée découpent au mètre des rubans et au kilomètre, le textile... Plus près, à la fenêtre de la maison de Cadet Rousselle : (Cadet Rousselle a trois maisons, (bis), Qui n’ont ni poutres, ni chevrons, (bis) C’est pour loger les hirondelles...)". La crasse banlieue avale la ville, dévorant un peu plus encore cette vieille idée de rêve social,  à en faire tourner, retourner mille fois Lazare G. dans sa tombe. Plus loin, là où c'est encore assez beau à regarder, "le répit de l'agriculteur" médite ces fadaises sous un ciel en forme d'abîme. A moins que ce ne soit que le dépit...

 

(A suivre ...)

 

Photo 1 : Des oiseaux préparant peut être un futur voyage d'hiver, à la fin de l'après-midi, vus  au dessus des sculptures modernes ornant l'esplanade près de l'Opéra dans la chaleur moite d'un été qui ne finit pas et sous un ciel atone et bizarrement bas. Lyon. Septembre 2009.

 

Photo 2 : Le temps se couvre... Trop de nuages (pas celui que nous recherchons), et nul oiseau en ces hauteurs. Le ciel épais de Villeurbanne, un no man's land, entre Charpennes et République vu en Septembre 2009. © Frb.

vendredi, 19 décembre 2008

Être et ne pas être de son temps...

"C'est un devoir d'être de son temps. C'est aussi un devoir - quelque chose d'indispensable à qui veut progresser et s'élever - de ne pas être de son temps."

SUSAN SONTAG

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Ce billet est dédié à Marc auteur du blog "EPISTOLAIRE" dont je vous conseille les "Voyages immobiles", et qui m'a fait découvrir cette très belle citation de Susan SONTAG.

Photo: Statue presque endormie, vue au jardin du Palais St Pierre à Lyon. En plein coeur du quartier des Terreaux, par un tranquille après-midi de décembre 2008.

mercredi, 30 juillet 2008

Comme un mercredi

prisons.jpg "Voir sans être vu", comme le rêvait  monsieur Epistolaire ( lire les commentaires)...  Dans la tour cernée de murailles aux pierres dorées, caressantes ...

C'est aussi sur le blog "EPISTOLAIRE" que vous découvrirez un beau billet fort en thème à propos de l'Ecclésiaste (et de Montaigne) à goûter simplement, pour le plaisir du doute ...

Ici, Nous ne sommes pas dans la tour du précédent billet, mais à l'intérieur d'un édifice tout aussi Roman d'où il est agréable de regarder filer les nuages entre les barreaux d'une cage presque adorée...dont nous sortirons presque indemnes...Le plus beau restant à venir...