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jeudi, 22 janvier 2009

Après tout

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Un oubli, (ou des oublis ?) vu hier sur le mur qui se trouve être le mien. Tel un adage... Gris de facture qui se lit comme la boule de cristal. Sous les yeux, notre lot. Murs jalonnés de signes aux instants où l'on prierait presque pour ne pas les rencontrer. Où à tant de questions posées, ne subsistent que de vagues doutes sur la nécessité de poursuivre la promenade. Que cherchons nous à dire ici et à prouver ? Regarderons nous encore radicalement les choses jusqu'à leur épuisement ? Où bien ne serait-il pas nécessaire d'en arrêter le flux tout de suite avant qu'elles ne se brouillent, entâchées sans doute par trop de vanité ? GEORGES BRAQUE disait : "Le tableau est fini quand il a effacé l'idée". Et cette inscription fortuitement croisée, paraît ressembler, soit à l'idée augurant l'esquisse d'un tableau qui, pour toucher à l'état de grâce conçu par BRAQUE, (l'effacement de l'idée par le tableau même), doit poursuivre son évolution. Soit au tableau fini qui, d'ores et déjà, efface l'idée tout autant, que celui ou celle prétendant avoir quelquechose à montrer.

Sous l'écrit de l'oubli naît une ligne floue dont on ne sait encore si elle est de démarcation ou plus poreuse que la Maginot et qui ressemble étrangement à une plinthe...

mercredi, 21 janvier 2009

Comme un mercredi

Comme un mercredi matin

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En passant rue Désiré, à Lyon, mais un autre mercredi (de décembre l'année dernière) aux alentours de 10 H00 du matin, j'avais pu lire une page entière sur un mur, face à un café, mots de révolte, phrases rageuses jetées sur la surface publique (le mur) d'un triste beige clair, de haut en bas, dont je ne vous livre qu'un minuscule échantillon. Difficile de ne pas remarquer, tant cette page de mur où il était surtout question de racisme, de ségrégation (cf. notre photo) frappait le regard. Ce matin là, je vis de nombreux passants assez heureux (ou curieux) de s'arrêter et lire le mur, comme d'autres dans le métro lisent le journal...

Comme un mercredi après midi

homme en train d'effacer professionnellement un graff.JPG

Enfant, je m'étais toujours demandée pourquoi on mettait des gommes aux bouts des crayons. J'eus à cette heure précise l'impression d'avoir  partiellement découvert la réponse...

Car en repassant rue Désiré l'après-midi, du même jour, vers 16H30, je m'aperçus que cette belle page, ce souffle de vie, cet élan d'expression spontanée était tout simplement en train de se tourner...

Mais le plus effarant fût peut être de regarder avec quelle application, quel soin mais aussi quel ennui, le monsieur (cf. notre photo) s'appliquait à bien faire son travail ...  C'est à dire : à recouvrir, la libre (?) prose murale, d'une peinture d'un beige vaguement similaire au beige original, choisi sans doute en quatrième vitesse, dont la couleur en ton sur ton pas très heureux, faisait surtout penser à de la pisse...

Réparait-il ? Détruisait-il ?

Je vous laisse avec la question .

Liens utiles  : AFFICHAGE LIBRE :Pages communes d'écritures et autres murs où l'on parle et écrit. Un site à visiter ABSOLUMENT

AFFICHAGE LIBRE A LYON - "Murs blancs, peuple muet" (pour tous ceux qui auraient encore la naïveté de croire que Lyon est une ville où le graffeur est roi. ) A VISITER ENCORE PLUS ABSOLUMENT !

mardi, 20 janvier 2009

La gloire et ses affluents...

"Oui, j'ai inspiré OBAMA, et ses équipes nous ont copiés"

SEGOLENE ROYAL : "Interview" journal "Le Monde" 20 janvier 2009.

osons.JPGCe n'est pas pour me vanter mais il me semble avoir également inspiré feu Madame ROYAL avec ma photo prise à Washington Lyon sur le toît de la salle du Capitole, le mur des pentes de la Croix-Rousse en Amérique à Lyon, la semaine dernière. Souvent, le soir, au palais, quand je regarde mon collier de perles devant mon miroir, assise sur ma chaise dans la cuisine, je me demande si Martin Luther King Barack OBAMA aurait eu l'idée de se présenter aux élections présidentielles américaines s'il n'avait pas lu le chef d'oeuvre absolu qu'est ce blog.

L'Histoire nous le dira...

Lire plus : ICI

Madame S.ROYAL est-elle une illuminée ? à voir : ICI

Mémoire des pépites : ICI

Qui s'enfuit déjà...

La gloire n'a qu'un temps...

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En 1937 alors que l'ouvrage "La nausée" est déjà écrit mais pas encore publié, J.P SARTRE craint de ne pas accéder à la gloire. il écrira plus tard dans "Les carnets de la drôle de guerre":

"A 32 ans, je me sentais vieux comme le monde, comme elle était loin cette vie de grand Homme que je m'étais promise, par dessus le marché, je n'étais pas très content de ce que j'écrivais et puis j'aurais bien voulu être imprimé, je mesure aujourd'hui ma déception quand je me rappelle qu'à 22 ans j'avais noté sur mon carnet cette phrase de Töppfer qui m'avait fait battre le coeur:

"CELUI QUI N'EST PAS CELEBRE A 28 ANS DOIT RENONCER POUR TOUJOURS A LA GLOIRE"

REF : J.P. SARTRE in "Carnets de la drôle de guerre Nov 1939- Mars 1940. Paris, Gallimard 1983.

Source : E. ROUDINESCO in "Philosophes dans la tourmente". Librairie Anthème, Fayard 2005.

Photo: La fameuse horloge, incontournable au regard du voyageur. Vue  au dessus de l'entrée principale de la gare de la Part-Dieu à Lyon. Janvier 2009. ©Frb.

La petite aiguille sur la grande...

IMG_0024.JPGHeure ouvrable sur l'horloge commune bordant un cours Vitton presque désert, devant les bâtiments modernes (résidences cossues du sixième arrondissement de Lyon, dont une baptisée "des célibataires"), juste en face de l'illustre "brasserie du Parc" et son enseigne rouge sombre que je vous montrerai un jour (un certain jour). Mine de rien, pour notre RV (séance-photo), la pendule était à l'heure, et moi aussi, comme quoi, il y a de ces hasards sur terre ...

lundi, 19 janvier 2009

Comme un lundi dans les beaux quartiers

façadesw.JPGIci les parquets "chevron" craquent sous l'escarpin verni. Quelques moulures discrètes sur un plafond ivoire, deux cariatides voilant à peine leurs charmes supportent les corniches, tout à côté, dans la bibliothèque, les oeuvres complètes d'Alphonse de Lamartine.

Nous sommes à deux pas du Parc de la Tête d'Or, la nappe est en dentelle. On a mis le champagne au frais. Au salon, un Steinway. Madame joue du Schumann en peignoir de soie blanc. Tout un monde de voilages. Charme discret de la bourgeoisie...

dimanche, 18 janvier 2009

Comme un dimanche

IMG_0146.JPGNappe à carreaux, calendrier des postes, et brioche pralinée, (oui, j'ai regardé ;-) derrière les rideaux "bonne-femme" d'une petite maison des pentes de la Croix-Rousse à Lyon. En fait, ce n'est pas du tout une petite maison, juste un fragment d'immeuble ancien vu rue Pouteau, une rue qui a cette particularité d'être un peu rue et un peu escalier. Comme un dimanche d'hiver où l'on ne sait plus très bien où est la ville, où est la campagne... Les escaliers menant à la colline sont durs aux frileux miséreux, et il n'est jamais vain de faire une halte, pour contempler les jupons de ces fenêtres aux motifs d'une naïveté désarmante... Fleurs des champs, petites silhouettes de coqs, ou farandole de chiens. Il se trouve que de temps en temps, une petite naïveté désarmante, qui vient à nous sans trop prévenir: ça repose.

Rideaux "bonne-femme" sous l'éventail :  ICI

Autre modèle proposé par la maison :  ICI

Photo: Cuisine sur rue. Rideaux "bonne-femme", rue Pouteau. Lyon. Un dimanche de janvier 2009.© Frb.

L'autre monde ( Part I )

"A qui parlons-nous lorsque nous nous taisons ?"

TARJEI VESAAS (1897- 1970). Extr. "Vivre notre rêve"

fin arbres.JPGPhoto: Là bas. Janvier 2009.

L'autre monde ( Part II )

"Le froid habite dans la nuit et le givre habite dans la terre
Le feu habite dans les Hommes et ne change pas de lieu
Le coeur habite dans la nuit parmi les roses."

TARJEI VESAAS. Extr : "Les vivants"

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Tarjei VESAAS est un écrivain norvégien de langue néo norvégienne. Né à Vinjem dans la très vieille province du Telemark, (il est du même district que l'inconnu qui rédigea au XIIIem siècle le célèbre "Draumkvaedi", "the dream poem"), il mourût le 15 mars 1970 à Oslo, l'année même où l'on pensait à lui pour le prix Nobel. Ecrivain de l'indicible, de l'ineffable, il resta toute sa vie un homme silencieux, réservé et timide, de cette timidité scandinave qui jouxte la paralysie et peut aller jusqu'à l'inhibition totale. Fils de paysan, il le resta lui aussi, pris dans la gangue de la terre. Son écriture rend le mouvement des saisons, leur respiration, l'exhalaison des brumes à travers champs, le choc des pierres et de la glace, sa langue est rurale, paysanne. Il a choisi de s'exprimer dans la langue de sa province (Nynorsk). Son écriture évolue au même rythme que cette nature dont il est inséparable, par lente croissance et patiente maturation. "La vie au bord du cours d'eau" ou "vie au bord du courant" (selon les traductions), titre de son ultime recueil de poèmes, symbolise cette écriture pudique, méfiante des envolées lyriques, du trop plein pathétique, elle s'en tient à l'essentiel: de l'Amour à en mourir, de la nature au plus profond de la neige, et du feu toujours présent. Un an avant de mourir, il a confié dans "Oiseaux et maisons" : "Ce que je voulais, c'était raconter le jeu caché et secret qui se passe aux heures de la nuit quand le jour nouveau point à peine et que tout devrait dormir dans la maison, un jeu dont personne ne doit être témoin." Tarjei VESAAS s'adresse à tous, solidaire avec tous, sans rejet pour les faibles; à ceux qui savent, par grâce "entendre l'inaudible", l'autre monde se trouve coïncider alors avec le réel sans la moindre solution de continuité."Nous sommes au delà de ce qui peut se dire".au dela186 2.JPG

T.VESAAS joue avec cette lumière impensable, la nature du Grand Nord, cette clarté de début du monde qui efface les distances, soulève les apparences, magnifie, irradie, dédouble. Son oeuvre est peuplée de goutelettes ruisselant sur des branches, de violence éclatant dans ce décor primordial, animée d'êtres simples d'esprits, d'idiots de tous les villages mais qui savent voir et entendre, au delà de ce que nous supposons. L'écriture de T. VESAAS pourrait ressembler à des dessins furtifs dans la neige, s'il n'y avait pas ces surgissements d'images violentes, immenses. Sa poésie est prophétie. Menaces mais aussi apaisement. Passionné de chevaux qui ont peuplé sa vie, il y a de la magie dans ses silences, comme celle qui nous surprend parfois au contact des silence animaux. Dans le non-dit passe l'essentiel. Parfois un mouvement crée le contraste mais nous sommes déjà en ses mondes "au delà de ce qui est dit" car rien ne dit beaucoup, ce sont des voix qui disent "je", "nous", la voix du chien, de la forêt, la voix des ponts. Un chant de pureté monte de ses livres et l'on doit s'avancer vers lui avec la même lenteur que sur un lac gelé, tendre l'oreille car dans ses pages, il y a des bruits... La paisible chronique paysanne que nous imaginions lire  devient alors "littérature de l'abîme", cette grande pitié du monde s'exprime par des phrases qui chantent mais resteront toujours inconsolées. Hanté par la condition humaine et la mort en marche, il s'approche à pas de loup du sacré de l'Amour (cf. "le palais de glace" 1963, Flammarion). Nous reviendrons sans doute sur cet auteur un jour, (un certain jour ;-) Promesse incertaine, mais promesse tout de même... Je réserve l'avantage à R.M.RILKE de fermer (ou d'ouvrir ?) ce billet sans répondre à la question de Tarjei VESAAS, bien sûr; une belle phrase en forme de dédicace aux "voyages immobiles"de Marc auteur du blog "EPISTOLAIRE" qui a permis de relier en douceur, (de là bas à ici), le passage certain des jours, du plus loin au plus proche:

"Il est des livres qui touchent aux racines les plus sensibles de l'âme et l'on n'a de cesse de tout faire pour en chercher l'auteur et en devenir l'ami"

R.M RILKE à RODIN  (01/08/1902)

mercredi, 14 janvier 2009

In a broken dream...

" Je veux délaisser l'Art vorace d'un pays
Cruel, et, souriant aux reproches vieillis
Que me font mes amis, le passé, le génie,
Et ma lampe qui sait pourtant mon agonie
Imiter le chinois au coeur limpide et fin
De qui l'extase pure est de peindre la fin
Sur ses tasses de neige à la lune ravie
D'une bizarre fleur qu'il a sentie enfant,
Au filigrane bleu de l'âme se greffant.

Et la mort telle avec le seul rêve du sage,
Serein je vais choisir un jeune paysage
Que je peindrais encor sur les tasses, distrait.
Une ligne d'azur mince et pâle serait
Un lac parmi le ciel de porcelaine nue,
Un clair croissant perdu par une blanche nue
Trempe sa corne calme en la glace des eaux,
Non loin de trois grands cils d'émeraude,
Roseaux."

STEPHANE MALLARME. Extr. "Las de l'amer repos". In "Poésies". Editions J.C Lattès, Paris, 1989.

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Photo: Nuages à la course arrêtée, au dessus de l'étang gelé de Montrouan. Silence dans les mondes perdus où Alceste disparût une nuit de novembre. Certains jours prend un billet aller pour le rejoindre. Mais le retour n'est pas certain...

lundi, 12 janvier 2009

Comme un lundi

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Ah ! cette enseigne !

Allez ! en route ! Il faut y croire ! Bon sang de bonsoir !

Pour entrer dans son lundi du bon pied, rien ne vaut un bon chausseur sachant chausser...

Photo: Façade d'un autre temps, (en d'autres moeurs). Vue Cours Vitton dans le sixième arrondissement de Lyon. Janvier 2009. Frb©.

dimanche, 11 janvier 2009

Comme un dimanche

st augustin bis.JPGL' Eglise St Augustin (de la paroisse St augustin, Ste Elisabeth) se situe à l'angle de la rue Denfert Rochereau et de la rue Jacquard, (adressée précisément au 35, rue jacquard) sur le plateau de la Croix- Rousse à Lyon.  Sans aucune comparaison avec la grande église St Augustin parisienne, celle-ci est un petit édifice humble et charmant qui fait un peu penser aux églises méditerranéennes, elle est entourée d'un jardin où l'été, fleurissent de grandes roses blanches. Ses cloches sonnent à toute heure comme au village. Et beaucoup trop tôt le dimanche, où il est souvent plaisant de dormir jusqu'à 14 H00 (du matin), mais impensable dans ce quartier. Ca tombe mal, c'est aujourd'hui dimanche ;-(

Photo: Eglise St Augustin et son joli clocher très "paysages de France" par un dimanche d'hiver glacé. Janvier 2009. frb©.

St Augustin priez pour nous !

"Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la."

ST AUGUSTIN (354-430)

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Nous profitons encore de ces moments de félicité lunaire sous la protection de St Augustin et de Platon, mais sans l'Auguste Jacquard, ni les génies de la fontaine (ceux qui suivent comprendront), avant que l'on nous oblige à changer toutes les ampoules... sur la terre. Seulement sur la terre... ouf !

Photo: Lieu de culte, un brin panthéïste, vu un dimanche après-midi. Au dessus de nos têtes, en plein milieu du boulevard de la Croix-Rousse à Lyon. Janvier 2009. Frb©.

samedi, 10 janvier 2009

Ombres

" Abolie et son aile affreuse dans les larmes
Du bassin aboli, qui mire les alarmes,
Des ors nus fustigeant l'espace cramoisi,
Une aurore, a plumage héraldique, choisi
Notre tour cinéraire et sacrificatrice,
Lourde tombe qu'a fuie un bel oiseau, caprice
Solitaire d'aurore au vain plumage noir ... "

STEPHANE MALLARME Extr. "Hérodiade" ("Ouverture ancienne d'Hérodiade"). In "Poésies". Editions J.C. Lattès. Paris 1989.

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Photo. Oiseaux "au vain plumage noir", courtisant la statue qui domine la fontaine et les bassins chérubiniques de la place Lyautey à Lyon. Un matin de Janvier 2009. Frb©.

Bain d'hiver

" Enfant, garde bien la porte et ne laisse pas entrer les passants, car moi, et six filles aux beaux bras nous nous baignons secrètement dans les eaux tièdes du bassin."

PIERRE LOUŸS : extr. "Le bain". "Les chansons de Bilitis". ( "petit livre d'Amour antique dédié respectueusement aux jeunes filles de la société future"). Edition Albin Michel 1962.

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Pour découvrir toute l'histoire de la place Liautey, de cette fontaine, et sa statue gardée par des petits génies, Je vous conseille d'aller lire le très beau billet de Marcel Rivière sur son domaine "rues de Lyon". Un blog recommandé par la maison.

http://ruesdelyon.blogspirit.com/archive/2009/01/12/lyaut...

Photo: Enfant gardant la porte... Assis au dessus de la superbe fontaine de la place Liautey à Lyon (sixième arrondissement). Janvier 2009. Frb©

vendredi, 09 janvier 2009

L'auguste Jacquard est dans la lune

IMG_0056.JPGLa lune en fin d'après-midi pose son auréole presque au dessus de la statue JACQUARD sur la place de la Croix-Rousse à Lyon. Monsieur JACQUARD ne se prénommait pas Auguste, bien sûr, mais Joseph-Marie et, tout bon Lyonnais sait qu'il fût celui à qui l'on doit l'invention du métier à tisser semi-automatique, le métier à tisser "JAQUARD" (dit "métier JACQUARD") qu'il mit au point en 1801. Dans la continuité des travaux de Jacques VAUCANSON, (inventeur, qui créa outre les automates; un androïde à Lyon même! eh oui!). J.M. JACQUARD, équipa son métier d'un mécanisme sélectionnant les fils de chaîne à l'aide d'un programme inscrit sur des cartes perforées (que l'on doit à Basile BOUCHON - un nom prédestiné- ;-) permettant à un seul ouvrier de manipuler le métier à tisser qui avant cette création, en nécessitait plusieurs (d'ouvriers!). A Lyon, le métier JAQUARD constitua les prémices d'une révolution industrielle qui profita beaucoup à la ville mais causa une restructuration sociale difficile. Il fût accusé de mettre les canuts au chômage, et il est évoqué souvent comme l'une des causes de la révolte des Canuts de 1831. Cette statue, comme cela est mentionné sur un précédent billet fût d'abord inaugurée Place Sathonay, à Lyon  puis déplacée. Elle honore "le Bienfaiteur des ouvriers lyonnais"(sic). Elle était jadis en bronze, elle fût remplacée en 1947, par l'actuelle statue en pierre qui posa sans l'oiseau vogueur pour cette photo d'hiver, aux tons supra-lunaires...