samedi, 14 février 2009
Encor ' et toujours
"Pourtant dans ce brouillard hagard
Ce qu'il faut retenir quand même
C'est, en dépit de tout hasard
que je l'adore et qu'elle m'aime"
PAUL VERLAINE Extr : "Chair" in "Chansons pour elles et autres poèmes érotiques." Editions Gallimard 1962.
Ici, un roi de coeur vit caché, (donc heureux) à l'abri des colliers de nouilles (en forme de coeur), loin de la rose rouge que tout bon mari ou amant respectable se doit d'offrir une fois l'an. (Il y a de ces perles sur terre :-)
Mais la Saint Valentin n'existe pas un certain jour (ni pour Certains jours). Car la Saint Valentin, pour nous, c'est tous les jours ou rien.
Enfin, cela devrait...
Photo: Dans un coin tout en bas du petit mur qui borde l'esplanade juste à deux pas du boulevard de la Croix-Rousse, j'ai vu une petite chose dessinée d'un seul trait, qui se love à nos pieds (egos very flattés ;-)... Lyon, le 14 Février 2009 © Frb.
00:45 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 13 février 2009
Jardin d'hiver
Les amants délaissés errent au jardin d'hiver. Au moins trois... (Pardon, monsieur ;-) Loin des breloques hideuses de la Saint Valentin.
Photo: Les jardins du musée St Pierre sont en plein coeur de Lyon, juste au niveau de la place des Terreaux, pas loin de la fontaine, du crédit agricole, et des fastes prestigieux (?) de l'Hotel de ville. Visités, ce vendredi 13 février 2009. © Frb
23:31 Publié dans Arts visuels, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Amours perdus
Retourner sur les lieux. Et retrouver la dame. Marcher sous les arcades, où jadis il l'avait laissée. Juste un baiser, à peine... Rien de très grave. Mais la dame avait refusé. Il avait insisté, frôlant les plis discrets. Essayer de lever un voile... Il s'était laissé emporter, de l'empressement. Une fringale. Peut-être une brutalité ? Et toujours plus cruel, le refus de la dame. Alors il lui avait demandé pardon, le visage enfoui dans ses cheveux, elle avait un joli chignon et quelque boucles, dont il respira très longtemps le doux parfum d'ylang ylang. Puis, il était parti, la laissant là, comme de marbre, se jurant pour toujours qu'il ne reviendrait plus...
23:00 Publié dans Arts visuels, Balades, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 12 février 2009
Les remords
"J'ai résisté, j'ai dit : "Non. Non." J'ai tourné la tête en arrière et le baiser n'a pas franchi mes lèvres, ni l'amour mes genoux serrés.
Alors il m'a demandé pardon. Il m'a embrassé les cheveux. J'ai senti son haleine brûlante, et il est parti... Maintenant je suis seule."
PIERRE LOUŸS. Extr. "Les remords" in "Les chansons de Bilitis". Editions Albin Michel 1932.
Plus tard, on mit la dame sous verre. On l'afficha près des arcades, non loin des jardins du palais. Des messieurs très gentils chaque jour vinrent la visiter, mais chaque fois qu'ils s'approchaient un peu trop près du cadre, Ils entendaient : "Non.Non."
Et puis la dame tournait la tête de l'autre côté.
Photo : Encadrée sous les arcades des jardins du Musée st Pierre, une dame blanche, tête tournée, rêve d'un unique promeneur toujours présent dans ses reflets... Vue à Lyon, non loin de la place des Terreaux, un jour de neige en Février 2009 © Frb
07:34 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mercredi, 11 février 2009
Les regrets
Du mercredi.
Et peut-être aussi des autres jours ...
Là, une maison abandonnée, ici, quelques feuilles mortes, entre les deux un mur, et dans un coeur très délavé : "pour toujours", en anglais...
Photo: résonance éternelle sur la promenade d'un chemin buissonnier, en haut de la colline, (au lieu dit "les hauts de Saône"), vue un mercredi après midi de février 2009 à Lyon © Frb
06:40 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Certains jours ..., Chiffres/ Lettres/ Mots, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
dimanche, 08 février 2009
Comme un dimanche (Les paris stupides)
Melle Branche revient du marché aux légumes de la place Wilson à Villeurbanne. En passant place Charles Hernu, comme chaque dimanche, elle marchera en essayant de ne pas poser sa canne sur les rainures du bitume, et surtout de bien la poser un carré sur deux. C'est là, son jeu dominical, si elle parvient jusqu'au Charmettes, à tenir tout ce qu'elle s'est dit, alors, c'est sûr, qu'elle passera une bonne semaine....
Des dimanches qui se suivent et se ressemblent à voir en lien ci dessous :http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/11/16/co...
Vous pouvez jouer aux jeu des 7 différences. Il faut bien que dimanche se passe. Mais surtout n'allez pas confondre le mollet Croix-Roussien, et le mollet Villeurbannais... L'ascension de la colline fait toute la différence (ô combien !) et Villeurbanne ce n'est pas Lyon. (Ah ! ça !) ...
Photo: Dimanche d'hiver, à Charpennes-Villeurbanne. Un chemin difficile place Charles Hernu, face au "Schlecker", anciennement "Superdrug". Que Melle branche me pardonne ! Les dimanches sont pas gais, il faut bien s'occuper un peu... Janvier 2009. Frb ©
23:36 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Impromptus, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 07 février 2009
Passer "entre"
Qu'est ce qui se passe "entre" ?
Et comment passer "entre" ?
N'ayant pas la formule magique pour vous aider à devenir (terme cher à G. DELEUZE) des "intercesseurs", une fois de plus, je vous laisse avec les questions... Vous pouvez aussi vous exercer avec l'image, à l'art de la contorsion libre, je ramasserai les blessés pour en faire des billets. (Rien ne se perd tout se transforme). Allez ! Courage !
A propos de G. DELEUZE et des "intercesseurs", je vous recommande vivement la lecture de cet entretien avec le philosophe paru dans "l'autre journal", datant de 1985, repris dans l'ouvrage magistral "Pourparlers". Cette proposition, là, au moins, ne pourra pas vous faire de mal : http://www.paris-philo.com/article-4085506.html
Photo: Vue serrée sur le Ciel de Charolles. Décembre 2008. © Frb
22:49 Publié dans ???????????, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 06 février 2009
Araignées au plafond
" J'ai observé une chose grave, qui est que tous grands hommes qui nous ont entretenus des grands gestes qu'ils accomplissent finissaient tous par nous renvoyer au bon sens
Je ne suis pas à mon aise quand on me parle du bon sens (...) Je consens donc sans difficulté que ceux qui agissent en politique, c'est à dire qui se dépensent à acquérir ou à conserver quelques parcelles de pouvoir, ne se perdent pas à peser les notions dont ils se servent et dont leurs esprits furent munis une fois pour toutes; je sais bien qu'ils doivent, par nécessité de leur état, travailler sur une image du monde assez grossière, puisqu'elle est et doit être du même ordre de précision, de la même étendue, de la même simplicité de connexion dont la moyenne des esprits se satisfait, cette moyenne étant le principal suppôt de toute politique. Pas plus que l'homme d'action, l'opinion n'a ni le temps, ni les moyens d'approfondir."
Paul VALERY. Extr : "réflexions mêlées" in "regards sur le monde actuel". Editions gallimard 1945
Photo : Prestation TV de notre président, hier... Vue d'une fenêtre de la colline travailleuse à Lyon. Février 2009. © Frb.
23:05 Publié dans A tribute to, Actualité, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 05 février 2009
Ravissement près de la fontaine ( Part I )
Une dame indolente, à peine voilée de plomb, accompagnée d'un douloureux enfant, siège discrètement entourée de chevaux, qui semblent livrer bataille mais contre quoi ? Le mystérieux contraste des genres (humains et animaux), happe le regard, tout autant que le bruit des flots gris de cette fontaine, la même que l'autre nuit, dite de BARTHOLDI. Sur cette place traversée d'allées et venues où l'oeuvre ne tourmente plus l'habitué des lieux, il y a comme un hiatus entre la dame et son milieu.
Photo: Fontaine de BARTHOLDI, vue à Lyon, place des Terreaux, un jeudi de février 2009, vers deux heures de l'après midi. © Frb
23:10 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 03 février 2009
Les doux émois de la dame de pierre ( ou de Paul )
J'ai rêvé de toi cette nuit :
Tu te pâmais en mille poses
Et roucoulais des tas de choses...
Et moi, comme on savoure un fruit
Je te baisais à bouche pleine
Un peu partout, mont, val ou plaine.
J'étais d'une élasticité,
D'un ressort vraiment admirable :
Tudieu, quelle haleine, quel râble !
PAUL VERLAINE
Extr. de "Chansons pour elle" (XXII) et "autres poèmes érotiques". Editions Gallimard 1962 et 2002
J'ai croisé Paul VERLAINE, l'autre soir dans les jardins du musée St Pierre, il était face à elle, comme tous les soirs à la même heure, assis sur un des bancs, les yeux fermés...
Et jamais je ne vis une statue si lascivement offerte à un homme endormi...
Photo : Belle dame, (victorieusement) amollie par la nuit, vue au jardin du musée St Pierre, dans le quartier des Terreaux à Lyon, un mardi de février 2009. © Frb
23:45 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Ravissement près de la fontaine ( Part II )
"Avoir travaillé tout le jour, sortir au soir tombant : que ma joie demeure."
Stéphane AUDEGUY : "Fatigue" in "Petit éloge de la douceur" Editions Gallimard 2007.
La nuit tombe sur la fontaine de BARTHOLDI, place des Terreaux à Lyon. Cette fontaine aurait dû normalement se trouver à Bordeaux Place des Quinconces, où le 20 avril 1857, le conseil municipal décida d'organiser un concours pour la création d'une fontaine. Frédéric Auguste BARTHOLDI alors âgé de 23 ans, gagna ce concours. Mais la mairie de Bordeaux fît le choix de ne pas finaliser son projet. Puis l'artiste conçût en 1886, la statue de la Liberté à New York, le maire de Bordeaux reprit contact avec lui, mais à nouveau après bien des hésistations, le projet fût annulé. Il fût finalement réalisé en 1888, mais trop chère pour Bordeaux, l'oeuvre fût achetée par la ville de Lyon et elle s'y trouve encore aujourd'hui, face au musée St Pierre, place des Terreaux.
La nuit, les bêtes se réveillent sur les flots (tempétueux ?) de la fontaine de BARTHOLDI que les lumières très citadines nimbent d'irréalité. En s'approchant très près, il y a même comme une musique qui semble délivrer le mouvement des chevaux à jamais figé dans le plomb...
Autre vue de la fontaine de BARTHOLDI "by night" ci dessous :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/11/05/j-...
Photo: Place des terreaux, après le jour, des chevaux et de l'eau, vus et entendue le 03 février 2009. © Frb
23:25 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 02 février 2009
Comme un lundi
Le petit bus descend de la montagne en cahotant par les rues étroites des pentes de la Croix-Rousse à Lyon (Pouteau évidemment, entre autres !). Il a pour numéro le 6, et un joli Guignol à l'arrière train (qui sourit aux cyclistes) ce qui est un brin charmant quand, à l'arrière des bus (des gros) il y a plutôt à l'ordinaire des pubs du genre "optic machin" ou "burgerking". Mais le 6 n'est pas un gros bus, plutôt une voiturette marrante, une sorte "baby bus" qui est moitié moins long que les autres et jamais trop bondé. Enfin, je vous décris ça d'une bicyclette parce que je ne suis jamais montée dedans mais c'est un rêve que je caresse autant que celui de faire un tour de soucoupe volante sur un manège de la grande vogue. Tellement ce bus ne parait pas vrai, tellement il ressemble à un bus destiné aux sept nains ou au Petit Poucet...
Il y a quelques années, le 6 était encore plus beau, d'un modèle très ancien, (aujourd'hui, on dirait "vintage"), du style vieille dauphine, il paraissait encore moins vrai, comme sorti d'un vieux film français du genre de Julien Duvivier. Enfin voilà... Le 6 est le poème du transport en commun lyonnais, il a, grâce à ce quelque chose en moins, un petit quelquechose en plus... Peut être pas pour ceux qui le prennent tous les lundis, mais pour ceux qui le suivent à vélo, (et qui ne sont pas pressés, parce que les pentes, quelque soit le véhicule c'est aussi délicat à descendre qu'à monter). Son allure de jouet, à peine grandeur nature nous ramène au monde du légo, au peuple de play mobil (que quelquepart nous sommes non ?) mais le bus est sérieux ... Et en plus il fonctionne dimanche et fêtes. Pour ceux qui ont testé, le voyage de l'intérieur, vos impressions sont évidemment les bienvenues...
Photo: Toujours rue Pouteau (la bien nommée) et s'apprêtant à tourner à droite le plus court bus de Lyon vu d'une bicyclette, ce lundi 02 Fevrier 2009. © Frb
22:05 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
dimanche, 01 février 2009
Comme un dimanche
Dimanche, en l'un des plus beaux lieux du plateau de la Croix-Rousse à Lyon sur un sommet (désert), rue de L'Alma exactement, (presque à l'angle de la rue St François d'Assise) : on peut voir de très près, les toits des anciennes maisons semblant émerger d'herbes folles, et ici un clocher, règnant sur toute chose aussi gris que l'hiver. A quelques mètres de l'endroit, il y a foule, agitation : c'est la fin du marché, l'heure de l'apéritif; des bavardages et des fanfares...Le peuple Croix-Roussien traîne encore sur le boulevard, et ici, dans un grand silence, la ville, toute entière, tient presque dans la main...
Photo: Panorama presque irréel, sous un vrai ciel de traine, vu ce dimanche 01 février 2009, aux alentours de 13H30 © Frb
23:24 Publié dans Balades, Certains jours ..., Ciels, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 31 janvier 2009
Après le déluge...
"Aussitôt que l'idée du Déluge se fut rassise, un lièvre s'arrêta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes, et dit sa prière à l'arc-en-ciel à travers la toile de l'araignée.
Oh ! les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà.
Dans la grande rue sale, les étals se dressèrent, et l'on tira les barques vers la mer étagée là-haut comme sur les gravures.
Le sang coula, chez Barbe-Bleue, - aux abattoirs, - dans les cirques, où le sceau de Dieu blêmit les fenêtres. Le sang et le lait coulèrent.
Les castors bâtirent. Les "mazagrans" fumèrent dans les estaminets.
Dans la grande maison de vitres encore ruisselante, les enfants en deuil regardèrent les merveilleuses images. Une porte claqua - et, sur la place du hameau, l'enfant tourna ses bras, compris des girouettes et des coqs des clochers de partout, sous l'éclatante giboulée.
Madame *** établit un piano dans les Alpes. La messe et les premières communions se célébrèrent aux cent mille autels de la cathédrale.
Les caravanes partirent. Et le Splendide Hôtel fut bâti dans le chaos de glaces et de nuit du pôle.
Depuis lors, la Lune entendit les chacals piaulant par les déserts de thym, - et les églogues en sabots grognant dans le verger. Puis, dans la futaie violette, bourgeonnante, Eucharis me dit que c'était le printemps.
- Sourds, étang, - Ecume, roule sur le pont et passe par-dessus les bois ; - draps noirs et orgues, éclairs et tonnerre, - montez et roulez ; - Eaux et tristesses, montez et relevez les Déluges.
Car depuis qu'ils se sont dissipés, - oh, les pierres précieuses s'enfouissant, et les fleurs ouvertes ! - c'est un ennui ! et la Reine Sorcière qui allume sa braise dans le pot de terre, ne voudra jamais nous raconter ce qu'elle sait, et que nous ignorons."
ARTHUR RIMBAUD : Extr: "Après le déluge" in "Les illuminations" ( ou 54 poèmes composés entre 1873 et 1876)
Le titre du recueil "Illuminations" fait allusion au sens vieilli du mot "illumination" à prendre ici dans le sens d'enluminures... "Après le déluge" est une fable sur le thème de la révolte. sa morale - ou plutôt son appel est telle une injonction glissée entre les lignes : "Révoltons nous" encore et toujours. Et même si le succès est improbable, cet éveil est de mise, tant que nous n'aurons pas découvert le secret douloureux qui nous empêche d'être heureux. "Après le déluge" est une fable qui repose sur trois histoires enchevêtrées :
1 -L'histoire du Déluge c'est à dire l'Histoire universelle, l'Histoire de la civilisation depuis ses origines telles que la racontent les mythes. Après que la colère de Dieu contre les Hommes eût entraîné la destruction quasi totale de l'ancien monde, la vie recommença comme avant : Superstition, travail, commerce, violence, mystifications artistiques et religieuses, amours mensongères...
2 - l'histoire de la Commune, c'est à dire pour RIMBAUD, l'histoire immédiate, les stéréotypes à valeur allégorique, utilisés par le poète évoquent THIERS, bourreau de la Commune, les grands travaux Haussmanniens, les expéditions coloniales de la III eme république, les affaires qui reprennent, le tourisme de luxe qui refleurit, les débats des milieux littéraires, et les divisions consécutives au "déluge révolutionnaire"...
3- L'histoire personnelle de RIMBAUD, sous une forme stylisée et quelque peu mythique, façonnée de texte en texte : enfance, départ, vagabondage, réinvention de l'Amour, révolte...
Ces trois histoires sont toutes trois des histoires de ruptures entre l'ancien et le nouveau.
Photos: pierres figées au bord du lac gelé et puis lac en dégel avec, au loin vue sur le parc et les fermes du château en terres brionnaises. Décembre 2008.© Frb.
22:15 Publié dans A tribute to, Balades, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 30 janvier 2009
Les pavés parlent aux oiseaux...
"Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu'il est possible de faire et tu réaliseras l'impossible sans t'en apercevoir"
SAINT FRANCOIS D'ASSISE
Les pavés parlent aux oiseaux... rue St François d'Assise.
A découvrir par la voie buissonnière : O. MESSIAEN et les oiseaux :
http://www.youtube.com/watch?v=3hYQHfBIwLI&feature=re...
Photo: Les pavés de la rue St François d'Assise sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Foulés le 30 janvier 2009 © Frb
22:26 Publié dans A tribute to, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 29 janvier 2009
Cette grève que personne n'aperçoit...
Un jeudi comme un autre en bord de Saône à Lyon. Rien à signaler. Les citoyens sont au chaud. Les ouvriers vont à l'ouvrage, les fonctionnaires à leurs fonctions. Les Lycéens à leurs lycée. Les enseignants à leurs enseignes. Je crois qu'il en est de même à Paris et dans toutes les villes de France. Ainsi je me permets de féliciter notre président de sa formidable intuition émise avec panache juste au printemps dernier.
Revoir ou ré-écouter : La perle visionnaire (très applaudie par les cadres de L'UMP) datant du 05/07/2008 :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/07/un...
http://www.dailymotion.com/video/k5jD3VZt20TQWHGy5d
Pour le reste notre photo du jour faisant foi, on ne cessera de s'extasier sur les flots doux et tranquilles de nos beaux paysages de France...
20:43 Publié dans Actualité, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective, Pépites | Lien permanent