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samedi, 11 octobre 2008

Pendant ce temps là, l'eau a coulé sous les ponts...

berges-r.jpgMille ans ont passé. Au diable les heures et les secondes... Enfin, Je retrouve le pays qui n'existe pas et l'inoui de vos domaines. Tout est là. Virtuel, étonnamment réel. Quelques trains dans le vrai monde ont déraillé et l'eau a coulé sous les ponts. Quelqu'un m'a demandé : " où ça va tout ça ?" Or cette fois je n'ai pas fait semblant d'avoir réponse à tout. Le temps de déplier un bout de page d'un livre de Pascal, de tenter d'esquiver le souci par une vieille question :

"Direz vous qu'un homme ait la nuit et sans aucune lumière le pouvoir prochain de voir ?"

mais une fée au moins du huitième monde vint me taper sur les doigts:

" - qui vous parle de nuit ? " ...

c'est alors que je vis en à peine une seconde réapparaître ensemble, un écran lumineux et le fameux clavier "azertyuiop", "avec ça - me dit la fée, t'as qu'à te débrouiller". Il reste encore des ciels, des mondes, des feuilles mortes, des fenêtres, des murs, de quoi gratter toute une vie... Toute une vie, je ne sais pas ...mais certains jours, oui.

Je tiens particulièrement à dédier ce billet aux lecteurs et commentateurs qui n'ont pas lâché ce blog malgré son inertie et qui y ont même laissé de très beaux messages du premier au quatrième monde ... Merci à vous.

Photo:  Parc de la Tête d'Or à Lyon, "l'eau des bassins" comme à Marienbad... Mais ici tout près d'une grande roseraie, qui n'était pas à Marienbad, sinon tout le monde s'en souviendrait...

jeudi, 09 octobre 2008

Le siège d'Alceste

le-guetteur-pale49.jpgAssis sur une de ces nouvelles marches qui bordent les berges du Rhône à Lyon, Alceste est au repos. Il rêve la tête entre deux arbres, de la forêt d'en face, ou de quelques extases sous le dôme de Soufflot ...

vendredi, 03 octobre 2008

On avait le bureau de poste...

Au rez de chaussée : le facteur. A l'étage : le postier. Un petit bureau de poste pas plus grand qu'un mouchoir de poche, dans un village de 700 habitants... qui se mobilisent aujourd'hui pour que leur petit bureau de poste ne soit pas supprimmé. Tandis qu'un temps avance où il est de plus en plus question de "mutation"... Mais en ce jour de correspondances, on avait le bureau de poste, et l'on était aux anges, d'y voir fidèle, son guichetier, de pouvoir lui demander en tendant une lettre : " ça ne vous ennuierait pas de me la peser ?" alors on entendait le postier nous répondre d'une voix guillerette "Vous la peser ? bien volontiers !". Je ne sais pas pourquoi, ni à quoi cela tient, mais un guichetier dans un bureau de poste, qui pèse une lettre en vous parlant, je trouve que ça rassure ...

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Liens UTILES :  ICIICI

On a perdu la boîte aux lettres !

Nous sommes en pleine vogue sur la place de la Croix-Rousse à Lyon CLICK, Kl-Loth s'y promène, une lettre à la main, qui doit être postée impérativement avant demain. Mais cherchant partout, il lui faut bien constater, que la  boîte aux lettres qui se trouvait à l'ordinaire à cet endroit, ne s'y trouve plus : On a perdu la boîte aux lettres ! Elle est du type de celle ci, d'un design un peu plus moderne, très forte récompense à qui nous la rendra... (On vous écrira ... si on peut ;-) ...

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lundi, 29 septembre 2008

Comme un lundi

preau.jpgJe me souviens des lundis matin qui commençaient avec les cours de monsieur Bouchard, et c'était à n'en plus finir des divisions à virgule, et des chiffres au carré, des robinets qui coulaient des baignoires qui se vidaient, huit cent poules qui pondaient en moyenne huit cents oeufs en huit jours et il fallait trouver combien d'oeufs quatre cents poules pouvaient pondre en quatre jours. C'était à deux villes distantes de 1000 km reliées par une double voie de chemin de fer, à un moment donné deux trains qui roulaient à 100KM/heure quittant chacune des deux villes en direction de l'autre et en même temps il y avait une mouche dont la vitesse était de 150km /H (une supermouche en fait), qui commençait un aller et retour ininterrompu entre les deux trains et on nous demandait quelle distance aurait parcouru la mouche au moment où les deux trains se croiseraient. et puis certains lundis il fallait calculer la valeur du produit soit : (x-a)(x-b)(x-d)(x-d)etc...(x-y)(x-z), en tout 26 couples de parenthèses avec a, b, jusqu'à z, des nombres quelconques réels ou complexes, des heures de calcul pour arriver à une suite égale à zéro car voyez vous, même un lundi (x-x) vaudra toujours zéro, et si on demande pourquoi, on vous répond que c'est comme ça ... mais qu'il faut le savoir pour plus tard, dans la vie, si on se marie, tout ça et qu'on trouve un travail... Les lundis de la vie...et puis après ça continue.Tout pareil.

Heureusement que déjà dans la cour... L'oiseau vogueur, perché sur la tête de la Vierge-Marie... Mais ceci est une autre histoire, du chapitre des bonnets d'ânes CLICK, ( Vous ne voudriez tout de même pas que je vous la raconte...)

samedi, 27 septembre 2008

Cheminer ...

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Hélas mon objectif, et l'oeil n'étaient pas assez performants pour englober toutes les cheminées qui se trouvaient sur cette minuscule maison vue en descendant un chemin pentu, pas très loin du jardin des plantes à Lyon. Mais en contemplant ces cheminées, sous ce ciel d'un bleu chauffé au feu d'automne me vint ce mot étrange jurant un peu avec la volupté du paysage, c'est le mot "consomption"... Et je surpris en même temps une conversation, c'était celle de deux oiseaux migrateurs préparant leur voyage, et se posant un peu après, là haut. L'un demandant à l'autre :"-Avez vous vu mon arbre ? On y serait bien mieux que sur ces grands tuyaux" et l'autre, plus savant ( un érudit du genre Solko ) lui répondant : "-mon cher, vous savez, de nos jours, il se fait une grande consomption de bois dans ces fourneaux"...

mardi, 23 septembre 2008

Automnale

automnale-20.jpg"Pareille à la feuille morte" tombée presque entre les doigts de celui qui me fit naître. Je retourne auprès de mon arbre dans cette ville vouée aux trous, espérant qu'une pluie d'automne m'emporte au loin"...

Portrait, (autoportrait ?) à Villeurbanne, près du dernier arbre de mon quartier entre des maisons grises frappées de servitude et des résidences rose-bonbon aux noms trouvés chez Homère,  qui hélas, ne remplaçeront pas les mémoires des lieux, dont peu à peu nous nous trouvons privés...

mardi, 16 septembre 2008

MOLEX

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Certains jours porte à son poignée une énorme montre molle dernier cri. Fini de crier, le mou se met à l'heure de nos onctueuses connivences avec la très soutenable légéreté de l'être; que celle-ci remplace le travail (trop démodé!) aux convenances de la paresse, si longtemps négligée. C'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour toute l'humanité, qui déjà fait confiance à la MOLEX et se l'arrache dans toutes nos boutiques molles et chics...Si vous z'aussi vous désirez vivre aux rythmes doux du temps extensible à l'infini et rétractable à souhaits, il est grand temps pour vous d'adopter la MOLEX. Avec la prodigieuse MOLEX, le temps vous appartient, et plus encore le droit au "sans souci ", Envolés les soucis ! Vous aussi, soyez z'en des amis de la MOLEX, Faites confiance à la MOLEX. Dites "J'en veux !". Vous ne le regretterez pas.

Persistance de la mémoire  HERE

vendredi, 12 septembre 2008

Vingt trois secondes à peine...


mardi, 09 septembre 2008

Le Poète vu de dos traversant la ville à vélo

piste_cyclable.jpgLe bonheur n'est pas dans le pré, tous les cyclistes, vous le diront après avoir comparé, ils ont trouvé le pré trop carré, et le ciel pas assez haut. Le bonheur est sur un vélo, à glisser entre les autos ( oserais-je ? oui, j'ose! pour mémoire vous rappeler que le Jo (Dassin!) et son "A paris à vélo on dépasse les autos" enchanta même les cyclistes intellos versés dans les claviers bien tempérés, quand usant du tempo sur de rutilants pédaliers, ils comprirent que les envolées de ce cher Jean sébastien voire quelques virtuelles notes du Jo passaient aussi dans le paysage. Le poète, qu'on imagine déroulant sa vie dans du papier( velin ) à se pâmer sur ses plumiers, à versifier sur de vieux livres sortis des grenier de l'Emile, du Gustave, le poète qu'on croyait frêle ou de santé fragile avec pour ainsi dire sa fantaisie : un petit un vélo dans la tête, peut, lui aussi, par passion se retrouver suant sa prose, le nez dans le guidon, glorieux comme Napoléon, sur sa petite reine. Se retrouver : telle est bien l'expression.

Tout cela pour vous dire qu'il y eût plus qu'on ne croit quelques écrivains cyclistes;  dont l'un des premiers fût sans doute Edouard de PERRODIL. Auteur méconnu de plusieurs récits de voyages à vélo. Rédacteur au Moniteur universel, au Petit journal et au Figaro. Il participa à  deux reprises à la course Bordeaux-Paris (572 km) et entreprit aussi  de longs voyages, plus une traversée de l'Algérie qu'il a racontée dans plusieurs livres parus dans les années 1890  : "Un poète à Bicyclette" c'est ainsi que l'a décrit, l'historien du cyclisme Baudry de SAUNIER.

Alfred Jarry se classe quant à lui parmi les personnes qui ont " tenu sur ses fonts baptismaux le cyclisme " (" La mécanique l'Ixion "). Il a en effet adhéré à la section lavalloise de vélocipède dès 1889, puis acheté une bicyclette Clément Luxe modèle 1896, qu'il n'a jamais payée. C'est avec elle qu'il tentait d'aller plus vite que le train sur la route du Tripode à Paris (" La course des Dix Mille Milles ") et qu'il a suivi le cortège funèbre de Mallarmé.

Plus récemment, on peut citer Louis Nucéra, Paul Fournel, Jean-Noël Blanc, Gérard Mordillat, Bernard Chambaz, José Giovanni : ceux-là ont en commun d'avoir participé à la montée des Soleils de l'automne, qui se déroule en octobre au dernier jour de la fête du livre de Saint-Étienne (45 km jusqu'à la Croix-de-Chabouret, cf. Jean-Noël Blanc, La Légende des cycles). Ajoutons encore Maurice Leblanc, Émile Zola, Jules Renard, Jean Richepin, Tristan Bernard, Rodolphe Darzens, Pierre Lafitte (alias Jehan de la Pédale), Charles-Albert Cingria, Léon Tolstoï, Paul Morand, Cioran, Jacques Perret, René Fallet, Jacques Faizant, Patrick Straram, Jean-Louis Ezine, Christian Laborde, et dernièrement Jean de La Ciotat, pionnier de la littérature cyclosportive. René Fallet a fondé, en 1968, les Boucles de la Besbre, " épreuve internationale et clandestine, dont aucun calendrier ne tient compte ", où les échappées sont interdites et les vainqueurs connus d'avance.

Vie et mort du poète sur une piste cyclable

Depuis presque un an, le poète n'avait plus le droit de rouler sur les trottoires. Pris un jour en embuscade par la police municipale, sur une piste non-cyclable parallèle à celle ci, qui lui coûta presque toutes ses économies. Il était bien forcé de se plier au réglement. C'était cette piste cyclable qu'il fallait prendre, à double sens pour les cyclistes, à sens unique pour les autos. Le jour de l'embuscade, le poète essaya d'expliquer aux agents que la piste cyclable n'était guère pratiquable et aussi que le fait d'avoir emprunté un trottoire ne devait pas coûter 90 euros mais seulement 35, sinon, cela s'appelait du racket. -"hé quoi lui dit l'agent ! espèce de sale poète ! Tu nous parles autrement !  Des gens comme toi on les connaît ! on sait comment ça finit ! ça prend des trottoires interdits, ça répond aux agents et après, on connaît !  ça finit par tuer des gens !". Le poète paya. Il s'en était tenu à ça : la piste cyclable ou bien le risque d'embuscade, et vu la façon dont la police traite les gens...Le poète décida qu'il serait désormais obéissant, c'est fou ce qu'un peu d'intimidation peut amollir les résistances.

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Par un beau matin d'été, le poète prit sa bicyclette comme à l'accoutumée. La piste cyclable était là, partiellement refaite, longeant cette très longue rue jusqu'à la gare; et, de loin en loin, des autos, des camions y stationnaient. Il  fallait donc rouler au milieu de la chaussée. Mais le poète en avait pris l'habitude et il pédala gaiement, en sifflotant. Avec un peu de chance, il serait à la gare juste à l'heure précise pour accueillir sa fiancée, il se réjouissait à l'idée . Il pensait déjà au retour...ouvrant la voie à sa fiancée, sur cette piste cyclable dont les travaux commencés depuis 6 mois; n'étaient toujours pas terminés. Ca lui faisait souci, car non seulement ils n'étaient pas terminés, mais des trous énormes sur la chaussée pouvaient faire tomber la fiancée. " Il ne faudrait pas que ce genre de chose arrive "... "et que ça abîme ma fiancée..."  Enfin quoi, le poète pédalait. Il regardait attentivement sa route, les voitures qui venaient en sens inverse. Il était à chaque fois obligé de s'arrêter pour laisser passer les véhicules. Ainsi allait le poète ...

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Et puis je le vis disparaître. Il devint un point tout petit. Je contiinuai à marcher. j'allais un peu nulle part. J'aime me ballader. Plus je me rapprochais de la gare, plus il y avait des voitures, des taxis, des camions garés sur la piste et puis ces trous dans la chaussée... J'arrivais à un croisement , là où la piste continue à 2mn de la gare. Quelque chose se passait. J'entendis des sirènes. Je vis des gyrophares. J'interrogeai une personne du quartier, une petite vieille, qui me répondit d'un ton blasé : "oh vous savez des accidents par ici, y'en a deux par jour, on est habitués !". Je m'approchai plus près, on aurait dit que tout était déjà nettoyé, un pompier me parla "Faut pas rester là ! ". Mais je suis comme tout le monde curieux, et je restais quand même, me faisant plus discret. C' est là que je vis pour la dernière fois le poète ou ce qu'il en restait ...

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Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et complètement involontaire ;-x

Photo : Rue Bellecombe Villeurbanne. Eté 2007.

samedi, 06 septembre 2008

Préliminaires

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mardi, 02 septembre 2008

C'est Mozart qu'on assassine

Je me souviens, d'une rentrée au conservatoire, elle eût quelque chose d'un peu féerique. Je n'avais encore jamais vu cela dans aucun autre établissement. Ainsi l'on y croisait régulièrement de grands trombones, d'énormes violoncelles, de gigantesques contrebasses, qui descendaient péniblement les escaliers en s'arrêtant souvent. Certains parfois tombaient, se relevaient, rien de grave, mais c'était merveilleux pour nous de regarder ces instruments aller, venir... On se disait qu'ils étaient là depuis longtemps, sans doute très vieux, c'était comme dans un conte de les voir courir comme ça, ces instruments de taille. Le respect s'imposait quand nous croisions ces bois, ces cuivres, nous leur adressions un salut respectueux. Nous si nouveaux venus, leur laissions notre place sur les sièges en plastique du grand hall d'accueil beige. Lorsqu'ils arrivaient titubant du quatrième étage nous les tenions un peu quand ils penchaient, ces vieux. Ainsi les jours qui suivirent, je m'habituai, des instruments qui vont qui viennent tout seuls ce n'est pas commun, mais on se fait à tout. Ce ne fût qu'une semaine plus tard, que nous comprîmes, quand, au niveau du troisième étage, il y eût une avalanche, un effet domino. L'une de ces contrebasses glissa sur une marche, et fit rouler les autres jusqu'au rez de chaussée. Nous étions cette fois certains que nos vieux rendraient l'âme, et que malgré les housses, il n'y aurait plus un son. Mais du rez de chaussée s'éleva un tintamarre, de cette masse explosée sortaient des cris aigus comme le miaulement des chattes à la saison. un lamento insoutenable. Les instruments gisaient en tas là, les housses éventrées, les bois presque en copeaux. C'est alors que nous vîmes sous cet amas de bois, de cuivre et de ferraille : gesticuler la jambe d'un toutgars2.jpg petit garçon..

Cours Emile Zola à l'heure du gôuter.  Photo prise à villeurbanne le 02 septembre 2008.

Bonnet d'ânes

Que les élèves redoublant leur classe de 6em se mettent en rang dans la cour, les autres resteront sous le préau en attendant que monsieur Bouchard fasse l'appel.

Redoublent leur classe de 6em : Auriol Vincent, Borgia Lucrèce, Cézanne Paul, Ducasse Isidore, Einstein Albert, Fénélon François, Godard Jean-Luc, Hebdo Charlie, Ionesco Eugène, Jouvet Louis, Kafka Franz, Lacan Jacques, Marx Karl, Nietszche Friedrich, Orlan, Pascal Blaise, Quignard Pascal, Rabelais François, Sarraute Nathalie, Tzara Tristan, Ulysse, Villon François, Wenders Wim, Xénakis Iannis, Young Neil, Zola Emile.

Vous vous mettrez en rang et en silence dans la cour en attendant que Melle Pugeolle votre responsable de classe, vous donne votre emploi du temps.

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Pensionnat ste Marie quelquepart en Province. Déconseillé par la maison.

samedi, 23 août 2008

" Quand tu seras arrivé tout en haut de la montagne, grimpe encore "

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Bien sûr nous nous étions promis de ne pas parler ici d'un sujet qui fâche, tout occupés à compter "nos" médailles... Au pire, une caravane passerait, et nous au chaud, dans notre niche nous resterions jusqu'à la fin du carnaval sans aboyer. Juste à parler des ciels qui ne sont pas encore "tombés de l'éventail", du temps qui vient, du temps qu'il fait, des mondes flottants de Zaragoza, nous plongerions nos têtes dans le sable, des peaux de saucisses sur les yeux, nous irions le poing dans la poche (sans oublier le mouchoir dessus), relire les Gustave CLICK, les Alfred, même les Alphonse... Bref, la chose serait insoutenable, n'en pouvant plus, nous chercherions un remède pour ne plus penser et là, dans une salle d'attente, nous aurions le réflexe bête, d'ouvrir une revue, de celles qui sont très coloriées, avec des gros titres dessus et la revue nous happerait ... Puis nous tomberions sur des pages, où d'irrésistibles images bien légendées, nous feraient un instant trahir notre promesse, tandis que la caravane passerait, avec des chapeaux pointus, des clochettes, des cow boys, même une princesse. Nous ne pourrions plus résister : ces choses là, se partagent, se mangent avec les doigts comme des brochettes. Bouddha nous accompagnerait, (celui-ci plus haut, vécût en vitrine entre quelques plats préparés... ). Assis sur l'extrait de pépites, son sourire viendrait t'embaumer.  Tu ferais silence en toi-même, tu monterais sur la montagne, et dans un ciel bien dégagé, le Bouddha te dirait: "Regarde ! Regarde ! petit Scarabée" ...

Pépite 1 : "(...) Que compte faire le divin réincarné pour régler le problème français ? Sommes nous encore assez riches et assez influents pour entretenir cette secte ? (...) Qui manipule ce cirque ? (...)"

Pépite 2 :" Y'en a marre du Dalaï lama !"

Pépite 3: " C'est tout et n'importe quoi. Le monde devient fou de toutes ces courbettes pour un homme qui se dit être la réincarnation "de"et qui nous manipule tous"

Pépite 4: "La tournée de Dalaï Lama consiste à récolter les fonds (...)"

Pépite 5 : " Le Dalaï Lama, chef spirituel de lui même. Que vaut cet homme qui prétend être la réincarnation d'un autre blaise. il vend sa soupe spirituelle, avec sourire mais elle a un goût de rata " etc ... etc ...

lundi, 18 août 2008

Le tour de Lyon en 80 mots

destination.jpgDescendue du train de Perrache, je visitai les places Bellecour, Terreaux et Célestins puis le palais St pierre et l'Opéra. Je montai à Croix-Rousse en bifurquant jusqu'à Fourvière. Un métro m'emmena à Vaise, un bus à la Duchère, d'où je vis la Saône que je traversai pour rejoindre le Rhône et le Parc de la Tête d'Or. Puis j'errai de St Jean à la Guillotière. Il fût alors temps de reprendre mon train.

Cette note est une variation sur le thème des 80 mots, inspirée par"Le tour du monde en 80 mots" (dérivé lui même des 80 jours de J. Verne) qu'un ami me posta, hélas sans préciser le nom de l'auteur. Pour l'instant nous cherchons à retrouver ce nom, afin de vous le communiquer. il faut rendre à César ...