Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 24 novembre 2008

Premier baiser

IMG_0006 2 BisB.jpg

LUI   -  Puis je... euh... ?

ELLE  -  Oh ! mais c'est très très...

(A suivre ...)

Comme un lundi

Tentative de lapidation du dimanche :

tree BIS.jpg

Lundi: destruction des méditations !

L'observatoire d'Alceste aux prises avec les mondes hyperactifs... A la fin de la journée, l'offensive fût vaine, les pavés vinrent mourir au "pied" de l'habitant, marqués d'un vert indélébile mais incapables d'élévation... N'en déplaise à NEWTON, les pavés sont comme les pommes (bien que moins comestibles). Et les arbres, eux, ne meurent jamais.

Moralité pour l'avenir: Il ne faudrait peut-être pas se tromper de cible... EXEMPLE ICI .

dimanche, 23 novembre 2008

Comme un dimanche

Instantané :

IMG_0009.JPG

Dimanche: se promener sous la majesté des vieux arbres, se perdre dans un ciel d'automne gris bleuté... Juste avant 18H00, des flocons de neige sont tombés, légers et rarissimes. Le boulevard est désert, l'air glacé. Seules deux boulangeries sont ouvertes vendant des pains au chocolat (dont les yeux de cokers nous supplient de les emporter) et des chaussons aux pommes bronzés comme des navigateurs revenus du vent des globes...

Spéciale dédicace to SOLKO qui inventa les yeux de cockers des pains au chocolat (il faut rendre à César...) Et toutes nos pensées pour Alceste, dansant sur la plus haute branche (hors cadre) cirée pour l'occasion...

Photo: Boulevard de la Croix-Rousse. Novembre 2008 ©.

jeudi, 20 novembre 2008

Où est la rose ?

la rose est dans sa chambre m.jpgLa rose est dans sa chambre. Elle ne veut plus se souvenir...

La rose n'ayant pas toujours été celle que l'on sait aujourd'hui: Petit rappel de mémoire :ICI

mardi, 18 novembre 2008

Vestiges d'une heure à peine...

ap le marché darknet.JPGFin du marché sur le boulevard de la Croix Rousse à Lyon. Quelques vestiges laissés à terre ... Un peuple nouveau à la conquête des univers où rien ne se perd... Silhouettes grises, au loin, ramassant des dizaines de cintres et les rubans glissés du banc des merceries. Juste après la "bataille", au pied d'un micocoulier de provence (exilé sous tutelle avec son tronc orné de bandelettes), on peut regarder les vestiges: rouleaux,  papiers, rubans, envahir le carré des rousses... Puis juste après, vient le  désert... Légions de camions verts, hommes en gilets oranges qui battent la ville en chantonnant. Et ils emportent tout, rouleaux, papiers, rubans, sans pitié pour nos éphélides. Le tout à l'avenant, jeté dans des grands sacs, gris comme le ciel...

jeudi, 13 novembre 2008

Un léger différé...

"Un matin, le vizir de Bagdad heurte dans un marché une femme au visage blafard. Ils ont tous deux un mou­vement de surprise. Le vizir sait qu’il a rencontré la Mort. Affolé, il accourt au palais et supplie le grand calife :" Puisque la mort me cherche ici, lui dit-il, permets-moi, Seigneur, de me cacher à Samarcande. En me hâtant, j’y serai à la tombée de la nuit !" Sur quoi, il selle son cheval et file au grand galop.

Plus tard dans la journée, le calife rencontre lui aussi la Mort. "Pourquoi, lui demande-t-il, as-tu effrayé mon vizir, qui est si jeune et bien portant ?" "Je n’ai pas voulu lui faire peur, répond-elle. J’étais juste surprise de le voir ce matin à Bagdad, car j’ai rendez-vous avec lui, ce soir, à Samarcande."

Fable orientale rapportée par Clément ROSSET in psychologies " Rencontre avec le philosophe Clément ROSSET". Lien utile  ICI

IMG_0052.JPG

"C'est écrit dans le ciel "comme le chantait le philosophe Bob Azzam DEMO ICI.

Photo : Ciel du 13/11/ 2008 vu d'une fenêtre, de trois étages au plus tôt du petit matin ©.

mardi, 11 novembre 2008

Chez Albert ( tête à l'envers )

albert.JPG

Albert va mal. "Glacé comme un marron", nous dit  LA DAME DE L'EVENTAIL. Et si, pour consoler Albert, nous l'invitions au restaurant ?

J'ai testé pour vous, il y  quelques temps, le restaurant Albert qui se trouve 10, place Fernand Rey à Lyon (pas loin de la place Sathonay ). Je n'ai ni actions, ni ronds de serviette à mon nom chez monsieur Albert, mais je sais qu'on y est cordialement reçu, et qu'on y mange très bien . Avec un tel prénom à l'enseigne, on s'attendrait plutôt au rituel bouchon, sa quenelle, son clapion, que nenni, mes amis, c'est du chic et de l'invention, mais du chic des plus décontracts, de la fraîche cuisine aux petits oignons. De préférence, pour les fauchés, il vaut mieux se faire inviter, le menu est sûrement aujourd'hui à plus de 30 euros, mais ce bon Albert Thibaudet en serait ressucité dès le premier apéro, ensuite tout va très bien jusqu'au café + digestifs, c'est loin d'être "la fin des haricots". Enfin, je suppose car, pour tout dire, je ne me souviens plus du tout du menu, je n'y ai pas touché.  L'invitation m'était venue d'un monsieur si beau et si interessant, (un certain Jean, avec un visage de voyou au regard tendre et bleu), que j'en oubliais de manger... (Lui aussi d'ailleurs il me semble, sans vouloir me vanter) - Tout devient si troublant dès qu'on entre dans ce restaurant - C'est là entre deux petites grenouilles sur leur nid de pommes sautées (Albert va me tuer, je sens, pardon monsieur le restaurateur) que le Jean mystérieux, au velours capiteux, me dit d'une voix très assurée: "T'as de beaux yeux tu sais !". Alors évidemment dans ce cas de boniment, il y a pour les dames une réponse toute trouvée qu'on n'hésite pas à dire deux fois de peur que le monsieur n'ait pas bien entendu ... Hors d'oeuvres et plats du jour, le tout à l'avenant. Un grand classique du genre ! ( Heureusement, qu'un ami caché derrière un miroir sans tain avait filmé la scène de mon premier bout de chemin avec Jean, (grâce à la fonction vidéo de son téléphone portable). Comme ça je peux vous la montrer, de l'extime! rien que la vérité. Il est des jours où la vie est un roman qu'on peut se repasser en boucle ad vitam eternam, il est des soirs où ma ville retrouve ses brumes...

dimanche, 09 novembre 2008

Rousseur des jours

feuille v2.jpg

Encore un jour de plus et nous serons coiffés... Il y a du monde place Tabareau. C'est dimanche. Congrès de roux.

Des petites feuilles qui volent ... Comme autant de factures postées par la nature à l'adresse de nos pas pressés. Un tapis roux plus doux que la plume du hibou. Et si l'on pose l'oeil (il suffit de se mettre à genoux), on irait bien dans le mille-feuille, se changer en vesse-de-loup... CLICK

Demain lundi : place Tabareau : congrès des balayeurs .

Photo: Place Tabareau, haut quartier de la boule lyonnaise, sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, un dimanche de novembre 2008 ©

Instant

"Mince temps scintillant, senti comme insistant"

feuillli.jpg Arrêter un instant la marche du mot "instant". Lui rendre sa valeur exacte:

La brièveté de l'instant n'ôte rien à son importance, (cf: M. LEIRIS "un temps intense et mince"). Intense parce que mince.

Mince temps...

Juste l'instant arrêté qui précède vingt secondes du mouvement de l'instant suivant...

Photo: Nature morte près de la fontaine sous la statue de la place du Maréchal Lyautey à Lyon dans le sixième arrondissement.

Novembre 2008 ©

Comme un dimanche (Alcestien)

20 secondes à ne rien faire ...


samedi, 08 novembre 2008

Passe-muraille

malpropp.pngLaisser une trace sur terre en passe-muraille, quand les mains n'y suffisent pas, on peut aussi balancer les pieds aux murs, quelquefois, par la grâce d'un pochoir, d'une bombe ou des poils d'un pinceau. Ainsi pour se faire remarquer : on marque. Marquer est cependant un verbe qui a pour origine la marque du pas, laissée sur la terre par le pied. "Les putains d'alexandrie, jadis avaient coutume, dit-on, de ciseler en négatif leurs initiales sous la semelle de leurs sandales, pour que, les lisant, imprimées sur le sable de la plage, le client éventuel reconnaisse la personne désirée en même temps que la direction de sa couche."         (cf :Michel SERRES, "Le Mal propre", éditions le pommier 2008). Mais la trace, ici, éphémère de notre "Ripolin" ( pour mémoire, click Here )  semble à dessein opposé, celui-ci n'ayant pas de blaze, nous pouvons deviner que son art, dépucellant la muraille (à la hussarde), consisterait plus justement à ne pas se coucher...

A voir : En passe-muraille, une excellente animation ( made in Buenos- Aires et ailleurs)  Muto a wall-painted animation by BLU  → HERE

Photo: Vue sur les pentes (savonneuses) de la Croix- Rousse à Lyon, en novembre 2008 ©.

mercredi, 05 novembre 2008

Le mouvement de la petite histoire

Ou vingt secondes sur le grand manège...


 

Lyon, Vogue de la Croix-Rousse (ou "Vogue aux marrons). Novembre 2008. Cris et frissons sur le grand manège...

A noter que contrairement à ce qu'il fût dit en octobre ici (et lu quelquepart dans une presse pourtant fiable), la vogue aux marrons cette année, ne se terminera pas début novembre, mais durera encore jusqu'au 11 novembre 2008.

Pour les contemplatifs (de la petite histoire) une version moins risquée, existe sur un autre manège de la vogue aux marrons, vu par les yeux de Kl-loth; celui-ci beaucoup plus féerique. A visionner absolument   ICI

Puis une autre version encore, vue d'un autre angle et plus sereine, du même grand manège, toujours filmé par Kl-loth. Thème et variation:   ICI

mardi, 04 novembre 2008

Une barque et puis rien...

coucher_de_soleil.jpg

Les crépuscules, près du lac en novembre ressemblent aux petits matins d'avril ou mai, ils ont des pastels mauves glissés de gris moucheté, des calmes presque nocturnes. C'est l'heure des premières séances en soirée, au cinéma on joue le nouveau Bond... C'est l'heure, où les terrasses sont pleines, malgré le froid. Des gens se donnent rendez-vous sur les places, juste après le travail, juste pour rien, fumer dehors et se distraire. Ils réservent au restaurant, ils vont au palais de la bière, même s'il n'a plus les fastes d'antan, on peut y boire la gueuse cerise, la blanche de Bruges. ils vont au bruit des tamponneuses, ils vont à la vogue aux marrons tirer des nounours géants. Ils vont au menu à moins de 30 euros dans les "couscous" de la Guille, ils vont sur les quais en tenue claire faire du jogging ...Le parc ferme très tôt aux heures d'hiver, on ne peut même pas en faire le tour (quatre kilomètres au moins) parce que la nuit tombe vite. Impossible de louer une barque. Impossible, ce n'est pas de nous. Nous embarquons quand même. A deux, chacun en contrepoids on ne rame pas, on laisse. On se laisse porter... Pour passer le temps, je prends un livre, édité en 1730 qui malgré l'anonymat de façade, serait signé Louis COQUELET. Le livre s'appelle "Eloge de Rien"...

vendredi, 31 octobre 2008

Lorsque le faux prend la place du vrai, il faut bien que le vrai se dissimule...

529146188.jpg

Le mur se dérobe dans une rue presque sans nom à Villeurbanne, les trous servent de portes au dessus d'une coulée bleue. Les fenêtres ont été murées, et les pièces, jadis carrées parfaitement délimitées n'ont plus le doux toucher de leurs tapisserie d'alcôve. On a écroulé les planchers. L'homme à côté de moi, porte une casquette vissée et une veste bleue dans les tonalités de la coulée, je regarde le bâtiment, et il montre du doigt, d'abord à droite: "Ici c'est la cuisine, puis au milieu, l'entrée,  le salon et là ..  euh.... c'est là que j'habitais" comme je ne réponds pas, il sourit et ajoute:  "Enfin si on passe par les trous, de l'autre côté, on voit..."

jeudi, 23 octobre 2008

Immersion dans les pages

biblio.jpgQue faire d'autre, par ce froid, sinon d'aller se réfugier dans le silence feutré d'une bibliothèque de campagne...

Trois livres sont posés, on les feuillette par hasard:

André BRETON : "Les pas perdus". On ouvre sans y penser à la page 52: "Sommes nous un peu libres, irons nous seulement jusqu'au bout de ce chemin que nous voyons prendre à nos actes et qui est si beau quand on s'arrête pour le regarder, ce chemin n'est il pas en trompe l'oeil, pourquoi sommes nous faits et à quoi pouvons nous accepter de servir ? devons nous laisser là, toutes espérances ? "

(extr du chapitre "caractères de l'évolution moderne et ce qui en participe . Conférence de l'"Aténéo de Barcelone le 17 novembre 1922)

Jim HARRISSON :"Dalva". Page 249 , semaine du 22 mai 1866:" A mesure que je monte le long de la pente, je creuse des trous plus profonds pour examiner les strates du sol, lequel me semble peu indiqué pour les arbres fruitiers. Je continue une heure par jour, et j'ai creusé mon plus grand trou près d'un peuplier pour étudier sa racine maîtresse"

C.F.RAMUZ : "Vie de Samuel Belet. Page 103 : "Il y a un saut entre la ville et le rivage; c'est un talus pierreux, rocailleux, avec des buissons (autant du moins que je me rappelle); et curieusement, des yeux, j'allais à ces choses nouvelles, à ce pays nouveau pour moi"

L'immersion dans les pages a été fait de façon tout à fait aléatoire, ainsi que le choix des livres, presque les yeux fermés ... Vous pouvez essayer, l'expérience est étrange et il se trouve entre les hasards de ces pages quelques correspondances parfois troublantes. A vous de jouer...

Je dédie ce billet à la page 123 (comme promis) et au fair play de Léopold Revista...

mardi, 14 octobre 2008

Toyer m'a tuer (suite)

toyer m'a tuer 2.JPGSouvenez vous, il y a un mois à peu près, cours Emile Zola à Villeurbanne, nous avions découvert un chant territorial, graff puissant, réalisé sur la façade d'un supermarché "Casino". Les recommandations semblaient claires et précises inscrites à la droite du mur la menace street urbaine ne rigolait pas "Tu toy t'es mort". Pour mieux comprendre ce billet, en apprécier la différence petit rappel des faits  ICI . Nous avons retrouvé  la petite bricole sur la gauche intouchée (et pour cause!), nous sachant filmés, nous avons un peu souri , mais l'amabilité fût de courte durée quand nous découvrîmes avec effroi que tout le puissant graff aux notes sans concession avait été abondamment "toyé". Un mois après presque jour pour jour... Comme tout s'est passé dans le dos de la petite caméra- bricole, notre enquête se poursuit... Il ne nous reste plus qu'à trouver qui a toyé ? Qui a tué ? Mais cela est une autre histoire que je vous raconterai peut être un jour (un certain jour ;-) ...

Lu et approuvé par KL-Loth, le graff palimpseste peut se voir aussi en écho sur le blog  DAILY LIFE