dimanche, 15 février 2009
Je me gare où je veux ! (version décomplexée)
Comme un dimanche
Il y en a qui ne manquent pas d'air, (ou peut-être qui manquent d'air) ... Dieu merci, ce n'est pas une piste cyclable!
Photo : La VRAIE rupture tranquille ? Vue rue Philippe de Lasalle, sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Un dimanche, presque à la campagne... Février 2009. © Frb.
23:11 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
Je me gare où je veux ! (version riche)
Jantes en allu. Système d'alarme... La provocation n'est pas toujours où l'on croît = (avec ou sans chapeau).
Il est des jours où "Certains jours" aime tout le monde. Consensus oblige, cette image est lisible par tous, réconciliant toute la planète : deux roulis, deux vitesses... Bientôt une fusion ? Reste à savoir quel roulis mangera l'autre...
C'est écrit, c'est dans le grand livre.
Evidemment on ne nous dit rien. Histoire à suivre donc...
Photo : Deux en un. Vus rue Henri Gorjus sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Ce 15 février 2009. © Frb.
22:42 Publié dans Art contemporain sauvage, De visu, Le nouveau Monde, Mémoire collective, ô les murs !, Transports | Lien permanent
Je me gare où je veux ! (version libre)
Je dédie ce billet à la Bonne Aventure, et à Monsieur SOLKO :
http://solko.hautetfort.com/archive/2009/02/08/saint-bona...
10:35 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Art contemporain sauvage, De visu, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
samedi, 14 février 2009
Saint glinglins
MESSAGE PERSONNEL :
Valentin, je t'en supplie, si tu m'aimes, ne m'offre jamais ça !
Hideuses breloques comme chez les chics. Entre nous, il faut vraiment mépriser l'Amour pour oser vendre des choses pareilles...
Photo: vitrine (mal) léchée (vite fait bien fait), et coeurs en toc (mais pas donnés ;-) vus dans la vitrine d'un marchand de bonheur à Lyon, le 14 février 2009, jour de la St Machin...
00:50 Publié dans Affiches, panneaux, vitrines, Impromptus, Le nouveau Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Encor ' et toujours
"Pourtant dans ce brouillard hagard
Ce qu'il faut retenir quand même
C'est, en dépit de tout hasard
que je l'adore et qu'elle m'aime"
PAUL VERLAINE Extr : "Chair" in "Chansons pour elles et autres poèmes érotiques." Editions Gallimard 1962.
Ici, un roi de coeur vit caché, (donc heureux) à l'abri des colliers de nouilles (en forme de coeur), loin de la rose rouge que tout bon mari ou amant respectable se doit d'offrir une fois l'an. (Il y a de ces perles sur terre :-)
Mais la Saint Valentin n'existe pas un certain jour (ni pour Certains jours). Car la Saint Valentin, pour nous, c'est tous les jours ou rien.
Enfin, cela devrait...
Photo: Dans un coin tout en bas du petit mur qui borde l'esplanade juste à deux pas du boulevard de la Croix-Rousse, j'ai vu une petite chose dessinée d'un seul trait, qui se love à nos pieds (egos very flattés ;-)... Lyon, le 14 Février 2009 © Frb.
00:45 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
vendredi, 13 février 2009
Jardin d'hiver
Les amants délaissés errent au jardin d'hiver. Au moins trois... (Pardon, monsieur ;-) Loin des breloques hideuses de la Saint Valentin.
Photo: Les jardins du musée St Pierre sont en plein coeur de Lyon, juste au niveau de la place des Terreaux, pas loin de la fontaine, du crédit agricole, et des fastes prestigieux (?) de l'Hotel de ville. Visités, ce vendredi 13 février 2009. © Frb
23:31 Publié dans Arts visuels, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
Amours perdus
Retourner sur les lieux. Et retrouver la dame. Marcher sous les arcades, où jadis il l'avait laissée. Juste un baiser, à peine... Rien de très grave. Mais la dame avait refusé. Il avait insisté, frôlant les plis discrets. Essayer de lever un voile... Il s'était laissé emporter, de l'empressement. Une fringale. Peut-être une brutalité ? Et toujours plus cruel, le refus de la dame. Alors il lui avait demandé pardon, le visage enfoui dans ses cheveux, elle avait un joli chignon et quelque boucles, dont il respira très longtemps le doux parfum d'ylang ylang. Puis, il était parti, la laissant là, comme de marbre, se jurant pour toujours qu'il ne reviendrait plus...
23:00 Publié dans Arts visuels, Balades, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
jeudi, 12 février 2009
Les remords
"J'ai résisté, j'ai dit : "Non. Non." J'ai tourné la tête en arrière et le baiser n'a pas franchi mes lèvres, ni l'amour mes genoux serrés.
Alors il m'a demandé pardon. Il m'a embrassé les cheveux. J'ai senti son haleine brûlante, et il est parti... Maintenant je suis seule."
PIERRE LOUŸS. Extr. "Les remords" in "Les chansons de Bilitis". Editions Albin Michel 1932.
Plus tard, on mit la dame sous verre. On l'afficha près des arcades, non loin des jardins du palais. Des messieurs très gentils chaque jour vinrent la visiter, mais chaque fois qu'ils s'approchaient un peu trop près du cadre, Ils entendaient : "Non.Non."
Et puis la dame tournait la tête de l'autre côté.
Photo : Encadrée sous les arcades des jardins du Musée st Pierre, une dame blanche, tête tournée, rêve d'un unique promeneur toujours présent dans ses reflets... Vue à Lyon, non loin de la place des Terreaux, un jour de neige en Février 2009 © Frb
07:34 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mercredi, 11 février 2009
Les regrets
Du mercredi.
Et peut-être aussi des autres jours ...
Là, une maison abandonnée, ici, quelques feuilles mortes, entre les deux un mur, et dans un coeur très délavé : "pour toujours", en anglais...
Photo: résonance éternelle sur la promenade d'un chemin buissonnier, en haut de la colline, (au lieu dit "les hauts de Saône"), vue un mercredi après midi de février 2009 à Lyon © Frb
06:40 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Certains jours ..., Chiffres/ Lettres/ Mots, De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 10 février 2009
Passage...
"Douceur de n'avoir rien à dire, puisque c'est la condition pour que se forme quelquechose de rare ou de raréfié qui mériterait un peu d'être dit"
Gilles DELEUZE in "Pourparlers" 1972-1999. Editions de Minuit. 1990-2003
Ceci n'est pas une pierre de Rosette. C'est juste une pierre à Lyon, juste après la traboule "apprivoisée", tout en haut d'un escalier, quelquepart dans un passage du nom de Thiaffais... Mur des lamentations ? Matière pure livrant au regard la couleur pâle et le relief ? Une surface où rien ne s'inscrit, sinon le tracé silencieux du passant cherchant une fenêtre ... Ou rien. Une respiration...
enfin ?
Peut-être.
Photo : Lyon. Mur nu. Passage Thiaffais. Février 2009.© Frb
22:37 Publié dans De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
lundi, 09 février 2009
La vie, l'espoir ...
Voilà le nécessaire. Un titre + une image. Je vous laisse le tout en pièces détachées. On y gagnera un adage. Une panacée, qui donnera force et courage, emplira le coeur de volonté, fera même revenir l'être aimé, (à ce qu'on dit)... Le tout très efficace. Avec quatre mots, un verbe, grosso modo, on vient à bout de l'adversité. Je ne vous dirai pas combien de gens ont été sauvés par cette phrase. Pas avant que vous ayez trouvé. Un nombre très en deçà de la réalité. Car peu d'entre eux osent avouer, surtout pas à eux mêmes (Toujours à ce qu'on dit), les prodigieuses vertus de cette phrase.
J'aurais pu aussi vous coller en titre de billet: "La cruche, et l'eau", "Le tiens! et la chose promise", "le bon bruit et la grâce acquise","Le vent tournant qui chet en brise", pour faire plaisir à monsieur VILLON. A ce propos, je ne résiste pas à la volupté de vous livrer un bien beau lien où vous découvrirez, si ce n'est déjà fait, la "ballade des proverbes" du François en ancien français :
http://muze15.canalblog.com/archives/2008/12/29/9790201.h...
J'aurais pu titrer : "métiers et besaces", histoire d'embrouiller nos affaires. Ou vous laisser sur cette phrase, ô combien fascinante, mais un brin emberlificotée (pour des esprits peu initiés). Oyez un peu :
"Dominique, prends une femme, et après dors TANT QUE tu voudras, car elle aura assez de soin de t'esseiller".
Ca laisse songeur tout en produisant son effet... Ou j'aurais pu vous rapprocher des plaisirs merveilleusement phonétiques de la "COUZONNAISE" (patois de Vaise) en vous glissant en vieux français :
"Elles en ont tant porte de grans qu'elles n'en scauroyent plus porter des petits".
Après quoi, la messe serait dite. Mais comme à "Certains jours", on ne baisse jamais les bras, même dans les causes les plus désespérées (surtout dans ces causes là), j'aurais pu vous glisser un de ces proverbes plein de bon sens, qui vous lit toutes les lignes de la main en deux coups de cuillère à pot, toujours sur un air de "patois de Vaise", version (attention ! âmes sensibles s'abstenir) "sabotière pour les nuls". Ou polka cancaillotte :
"Fais l'amour TANT QUE tu peux, tu pourras plus quand tu seras vieux".
Oui, je sais, ça fait très mal. C'est ça, le bon sens. Ou bien, j'aurais pu vous l'offrir, pragmatique au terroir :
"Il faut puiser TANT QUE la corde est au puits"
précédé d'un "Ouh ben!" aux accents bourguignons (dont je reparlerai un jour)... Pragmatique toujours, mais brut de décoffrage, à prononcer de préférence avec une gitane maïs (éteinte) collée en coin de lèvre inférieure, le genre de phrase qui sent la sueur, et l'obstination forcenée de la "valeur-travail" des ânes bâtés nés durs à cuir, fiers de l'être, élevés à coups de pieds où on sait, vantant les joies du martinet pour leurs propres enfants:
" Il faut travailler TANT QUE la peau du cul dure".
Ou bien pragmatique (on n'en sort pas), d'une sagesse prudente économe (féminine et vénale ?), à l'antiromantisme assumé :
"Il ne s'en faut aller du bain TANT QUE la bourse nage sur l'eau".
Quant à la prétention qu'ont certains de se croire plus importants que les autres, la sagesse populaire a tranché avec une chute digne de chez Jean DE LA FONTAINE, mais cependant fort d'actualité :
"Ils vont tant haut, TANT QUE pour finir ils tombent le nez dans la flaque".
C'est là, tout ce qu'on leur souhaite...( Epargnez qui vous voulez ;-)
Enfin, elle aurait été belle, la note mystérieuse en lettres majuscules, un titre dénudé, le dicton tout entier et puis rien. L'érudition portée au point de béatitude que je n'aurais même pas été capable d'expliquer, (à quoi bon ?). Un "TANT QUE" plus sonnant que toutes les musiques. L'énigme du "TANT QUE" jamais élucidée. Dicton clair comme le filet d'eau naissant à la première source du premier jour du monde, fulgurant au passage les sagesses de tous les adages, comme l'ouragan balaye la plage, nous laissant tous (ou presque), tels larrons dégrisés, qui, tombés à quatre pattes sur la révélation, ne savent même plus danser la "Couzonnaise", mais tâtant le monolithe, avec des grosses pattes, en cherchent l'ouverture, oeil torpide, bouche bée, relisent mille fois, dix mille fois sans comprendre... La naissance du proverbe, tout autant que sa quintessence. Accrochez vos ceintures, j'amène la chose :
"TANT nyolate QUE pleut, TANT l'aforhlye, QUE s'evaie"
Voilà pourquoi, "la vie, l'espoir", au fond, ce n'est pas plus mal, même en pièces détachées...
Photo: Un début (?) lu sur les marches du grand escalier, qui longe le jardin de la Grande Côte, juste en montant là haut sur l'esplanade à deux pas du plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Février 2009. © Frb
13:29 Publié dans Art contemporain sauvage, Chiffres/ Lettres/ Mots, De visu, L'ai- je bien descendu ?, Mémoire collective | Lien permanent
Comme un lundi ( place Tabareau )
Place Tabareau : le lundi est comme un dimanche. Et le dimanche, comme un mardi qui ressemble presque au mercredi qui s'annonce comme un vendredi avec de grands airs de samedi. Et puis après, ça recommence : la semaine des quatre jeudis. Avec la boule au singulier à quelques centimètres du pied, ou longtemps réchauffée dans la paume. Qu'il neige ou pleuve, rien n'arrête le bouliste de Tabareau (ou du clos Jouve), homme de terrain, traçant des cercles du bout de son soulier. Quotidiennement accaparé, qu'il brume ou grêle, il se pose là, en bras de chemise, sur ses terres réservées, pendant que les autres sont à la vente dans des locaux surchauffés à 25° ou consument leur vitalité (Zut, je vais encore me faire des ennemis), en chemises rayées, cravates unies (et réciproquement), au magasin Zilli, ou devant des écrans d'ordinateur dans l'air climatisé d'une banque, évaluant des devis ou le nouveau tarif de la carte "Bang bang"... Que savent ils de la vie ? S'ils ne savent pas faire rouler dans la terre des villes, la grosse boule argentée plus rutilante, plus scintillée que celle des boîtes de nuit ?
Chaque jour est une fête. Chaque jeu, une petite oeuvre désirante du corps et de l'esprit, le seul "travail" qui aurait dû se concevoir pour l'homme, dans la continuité des jeux d'enfants suivant l'évolution logique des billes; où le cancre aurait son bon droit d'être aussi bon, voire meilleur que les autres. Bon ou pas bon, quelle importance ? Puisque ce n'est qu'un jeu... Et la bille grandirait, et la cour de récréation monterait au plateau, pour cette promotion suprême : devenir boule à Tabareau. Et le petit garçon troquerait son fond de culotte contre un bras de chemise, des bons godillots, parce que les boules c'est beaucoup d'allers et venues, un labour inutile laissant mille traces au sol, diffusant les bruits graves, un peu sourds mais toujours cliquant du métal de la ronde amie qui expire après haut vol. Et le bouliste de Tabareau, même s'il n'aime pas être déconcentré, il aime bien, je crois devenir cet acteur que les filles regardent, quand elles promenent leur chien, juste derrière la haie, et jettent un oeil discret au joueur, (son héros), dont le modèle de lundi aurait dû être adopté depuis des lustres par tous, comme une voie royale visant au bonheur de l'humanité. Quoique là vraiment... J'émets quelques réserves, car la boule lyonnaise n'ayant toujours pas réussi à opérer une fusion convaincante avec la starissime pétanque, je ne doute pas qu'elle aurait aussi refusé le projet -voie royale- même au nom du bonheur universel. Décidément, la boule est buissonnière d'esprit, c'est bien là son secret. La boule n'est pas une voie royale. Elle ne le sera jamais. Mais ses lundis s'en vont pointer de façon si voluptueuse, qu'on serait tenté de penser le contraire...
Et pour varier les perspectives, je vous invite à découvrir, une rêverie issue des "Chroniques du sud," que Ficelle nous a gentiment communiquée en direct de son terrain de jeu préféré. Quelques regards croisés, non prémédités, sur nos amis joueurs de boule et de pétanque : De "L'Expérience du désordre à "Certains jours", le chemin mène toujours au boulodrome. Ce beau récit sur le jeu de pétanque, est vivement recommandé par la maison, et se lit sans modération :
Retour à Lyon sur billet du même thème à quelques variations près :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/01/27/ep...
Photo: La place Tabareau à son apogée + six légendaires boules lyonnaises vues de près + quatre pieds de bons joueurs. Photographiés un lundi sur le plateau de la Croix-Rousse, en parallèle du grand boulevard et pas très loin de la mairie. Lyon. Février 2009.© Frb
05:58 Publié dans Certains jours ..., De visu, Impromptus, Le monde en marche, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 08 février 2009
Comme un dimanche (Les paris stupides)
Melle Branche revient du marché aux légumes de la place Wilson à Villeurbanne. En passant place Charles Hernu, comme chaque dimanche, elle marchera en essayant de ne pas poser sa canne sur les rainures du bitume, et surtout de bien la poser un carré sur deux. C'est là, son jeu dominical, si elle parvient jusqu'au Charmettes, à tenir tout ce qu'elle s'est dit, alors, c'est sûr, qu'elle passera une bonne semaine....
Des dimanches qui se suivent et se ressemblent à voir en lien ci dessous :http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/11/16/co...
Vous pouvez jouer aux jeu des 7 différences. Il faut bien que dimanche se passe. Mais surtout n'allez pas confondre le mollet Croix-Roussien, et le mollet Villeurbannais... L'ascension de la colline fait toute la différence (ô combien !) et Villeurbanne ce n'est pas Lyon. (Ah ! ça !) ...
Photo: Dimanche d'hiver, à Charpennes-Villeurbanne. Un chemin difficile place Charles Hernu, face au "Schlecker", anciennement "Superdrug". Que Melle branche me pardonne ! Les dimanches sont pas gais, il faut bien s'occuper un peu... Janvier 2009. Frb ©
23:36 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Impromptus, Le monde en marche, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 07 février 2009
Passer "entre"
Qu'est ce qui se passe "entre" ?
Et comment passer "entre" ?
N'ayant pas la formule magique pour vous aider à devenir (terme cher à G. DELEUZE) des "intercesseurs", une fois de plus, je vous laisse avec les questions... Vous pouvez aussi vous exercer avec l'image, à l'art de la contorsion libre, je ramasserai les blessés pour en faire des billets. (Rien ne se perd tout se transforme). Allez ! Courage !
A propos de G. DELEUZE et des "intercesseurs", je vous recommande vivement la lecture de cet entretien avec le philosophe paru dans "l'autre journal", datant de 1985, repris dans l'ouvrage magistral "Pourparlers". Cette proposition, là, au moins, ne pourra pas vous faire de mal : http://www.paris-philo.com/article-4085506.html
Photo: Vue serrée sur le Ciel de Charolles. Décembre 2008. © Frb
22:49 Publié dans ???????????, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 06 février 2009
Araignées au plafond
" J'ai observé une chose grave, qui est que tous grands hommes qui nous ont entretenus des grands gestes qu'ils accomplissent finissaient tous par nous renvoyer au bon sens
Je ne suis pas à mon aise quand on me parle du bon sens (...) Je consens donc sans difficulté que ceux qui agissent en politique, c'est à dire qui se dépensent à acquérir ou à conserver quelques parcelles de pouvoir, ne se perdent pas à peser les notions dont ils se servent et dont leurs esprits furent munis une fois pour toutes; je sais bien qu'ils doivent, par nécessité de leur état, travailler sur une image du monde assez grossière, puisqu'elle est et doit être du même ordre de précision, de la même étendue, de la même simplicité de connexion dont la moyenne des esprits se satisfait, cette moyenne étant le principal suppôt de toute politique. Pas plus que l'homme d'action, l'opinion n'a ni le temps, ni les moyens d'approfondir."
Paul VALERY. Extr : "réflexions mêlées" in "regards sur le monde actuel". Editions gallimard 1945
Photo : Prestation TV de notre président, hier... Vue d'une fenêtre de la colline travailleuse à Lyon. Février 2009. © Frb.
23:05 Publié dans A tribute to, Actualité, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 05 février 2009
Ravissement près de la fontaine ( Part I )
Une dame indolente, à peine voilée de plomb, accompagnée d'un douloureux enfant, siège discrètement entourée de chevaux, qui semblent livrer bataille mais contre quoi ? Le mystérieux contraste des genres (humains et animaux), happe le regard, tout autant que le bruit des flots gris de cette fontaine, la même que l'autre nuit, dite de BARTHOLDI. Sur cette place traversée d'allées et venues où l'oeuvre ne tourmente plus l'habitué des lieux, il y a comme un hiatus entre la dame et son milieu.
Photo: Fontaine de BARTHOLDI, vue à Lyon, place des Terreaux, un jeudi de février 2009, vers deux heures de l'après midi. © Frb
23:10 Publié dans A tribute to, Arts visuels, Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent