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samedi, 10 mars 2012

Des fourmis plein la tête (part 4)

A propos de quelques questions recueillies au hasard dans les livres et dans les magazines. La suite...

Pour accéder aux séries précédentes, il suffit de cliquer sur l'imagefourmis.jpg

Les jeux sont ils faits ? 1 milliard est égal a combien de milliers ?  Qu'est-ce qu'un instant décisif ? Le bicarbonate de soude peut-il remplacer un bon dentifrice ? Avez-vous eu une enfance normale ? Le philosophe pense t-il lorsqu'il descend les poubelles ? Madame Bovary  est ce vous ou moi ? Croyez-vous à la métempsychose ? La mélatonine supprime-t-elle le décalage horaire ?  Les extraterrestres sont ils parmi nous ? Où se se situe l'ailleurs d'où l'on ne peut s'enfuir ? Comment la pensée va-t-elle se contraindre à ne pas pouvoir rester indemne à l'indifférence qu'elle risque de susciter ? Est ce qu'il y a un ailleurs ? Un jeune qui tue ses parents est-il fou ? Faut-il bloquer les prix, voir les encadrer ? Qui est luc Brossolet ? Dois je me laver les mains avant de toucher mes yeux ? En quoi la ghréline est elle l'antagoniste de la leptine ? Ai-je mérité mon sort ? Ou vont les fleuves ?  Vivons nous pour comprendre ? La percussion est-elle forcément musicale ?  Qu'est ce qu'un mécanisme de solidarité à distance ? Qui a peint le plafond de l'opéra de Paris ? Tromper son mari est-il bon pour le moral ? Comment dépasser l'art ? A quel moment doit-on cesser d'aider quelqu'un ? Peut-on tabler sur des valeurs sûres ? Pourquoi cette palabre sur la structure ? Combien d'argent dépense-ton en une vie pour son confort ? Quelle est la difference entre les termes de "race" ou "d'espèce" ? Qu'est ce que la chromatographie sur couche mince ? Que faire quand on traverse une mauvaise passe ? Vous sentez-vous trahis par François Hollande ? La contraception masculine, on en est où ? Quelle est la différence entre "la variation" et "la variation infinitésimale" d'une quantité de chaleur ? Comment me procurer la liste de tous les produits agricoles qui existent ? Que serait l'homme sans l'angoisse ? Comment factoriser 2a+2b-2c  ? Faut-il éplucher les coings pour faire une bonne gelée ? Sur quel tableau de Dali peut-on voir Lénine ? Est-il possible de suivre la cinétique des acides gras volatiles dans une fève de cacao ? Qui travaillerait pour rien ? Dans quelle ville se trouve l'Ermitage ? Le syringa est-il une fleur ? Et si les banquiers faisaient la sourde oreille ? Pourquoi les autres occuperaient-ils une plus grande place dans notre coeur que dans notre budget ? A partir de quand vous êtes vous aperçu que votre femme vous trompait ? Qu'est ce qui est impossible au poète ? Quel vin boire avec un magret ? Pour ou contre les maisons closes ? Comment peut-il en être ainsi ? Comment peindre le bleu ? Quel est le rapport (vu sous l'angle du processus) entre l'hypnose et la méditation ? Quel préfixe indique-til la privation ?  Le lynx est il un  animal protégé ? Qu'est ce qu'un mentat ? Comment dois-je m'y prendre pour fabriquer des fringues avec des sacs papiers ? Ecrit-on  "s'en sonner" ou "sans sonnets" ? Comment passer d'une formule topologique, à une formule semi-développée ? Pourquoi n'y a -t-il pas de "e" à la fin de "en aparté" ? Si un siamois meurt est ce que son frère siamois meurt aussi ? Qui décide des abréviations ? Sommes nous enfin entrés dans la campagne présidentielle ? L'enthousiasme est-il suffisant ? Qu'est ce que la mystagogie ? Pardon

 

 

Photo : Métamorphose du castor, qui s'est déguisé en cravate de Gilbert Bécaud, à l'envers (pas Gilbert Bécaud, les pois de la cravate) pour passer inaperçu, le lecteur plein de sagacité l'aura deviné, enfin bref, ceci n'est pas une fourmi, ni une pipe qui revient du ski, quoique de loin... lézardant - on ne se refuse rien - sur une sorte de plaque ornementale, à peu près ras les pâquerettes (des milliers, bien sûr, à venir, que nous cultivons avec soin, hors champ). Ce street-art est peut-être en pochoir, n'est ce pas ? Et je remercie l'artiste au passage, d'avoir remis ça un petit peu partout dans la ville. J'ai photographié la bestiole, place du Maréchal Liautey, dans les quartiers chics à Lyon (6em arrondissement) près de la mythologique "Forêt Morand. Mythologique ? Non. Par respect pour Monsieur Marcel Rivière, j'écrirai "photographié près de la mythique". Ne soillons point tout trop cuidants.

 

© Frb 2012.

vendredi, 17 septembre 2010

Le mot "mot" en plein effort de transformisme. (par HK/RL)

Transformisme :

*A. -* /BIOL./ Théorie de l'évolution des êtres vivants d'après laquelle les espèces se transforment par filiation au cours des différentes époques géologiques. Synon. /évolutionnisme/. /Lamarck et Darwin furent les principaux représentants du transformisme, le premier insistant sur le rôle du milieu, dans les transformations de l'organisme, le second sur l'effort de l'organisme, qui se transforme pour s'adapter/ (Julia 1984).

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*B. -* /PHILOS. /rare/. Doctrine qui admet que les éléments des choses ne sont pas immuables, mais peuvent se transformer l'un en l'autre`` (Lal. 1968). /Ce qu'il entre de philosophique/ - /nous ne disons pas d'une philosophie vraie/ - /dans le physicisme de l'École Ionienne, c'est le transformisme, méthode pour l'application de laquelle chaque philosophe allait à la découverte du sujet le plus convenable des transformations que lui en représentaient les phénomènes/ (Renouvier, /Hist. et solution des problèmes

métaphys./, pp. 28-29, ds Lal. 1968).

le mot2.jpg

 

le mot "mot" a un côté Momo comme ARTAUD le... !

ARTAUD Le Momo REMIX ICI

http://www.youtube.com/watch?v=HL5ycjxBweg

http://www.pensezbibi.com/wp-content/uploads/2009/01/libe...

http://www.antoninartaud.net/index.php/2007/01/07/8-en-co...

Images : HK/RL, couple mythique dont on n'a jamais vraiment su lequel des deux il fallait appeler mademoiselle ou monsieur, cela dit, on trouvera bien ça et là quelques indices. Réalisation : Septembre 2010.

mercredi, 24 juin 2009

Déclinaison

"J'éprouve maintenant, que je suis variable..."

IMG_0010.JPGOn dirait que le jour décline et que déjà les murs absorbent le poison qui est en nous...

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Certains murs ne disent rien. Rien qui ne se décline, n'absorbent rien du tout. Et je crois que c'est pire.

Photo: Fragmentation d'un graff. Le graff entier et sa belle injonction se dévoileront pourtant dans un monde aux volets tristement fermés. Pour connaître les fins maux de la petite l'histoire : cliquez ICI.

Vu quelquepart sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, en Juin 2009. © Frb

jeudi, 18 juin 2009

Page blanche ...

Trou Noir ?

IMG_0004 B.jpgAu dessus du jardin des plantes. Le mur offre sa Remington (et son revers) à votre muse.

Photo : Lyon, par les pentes de la Croix-Rousse, du côté de la rue Neyret. Juin 2009.© Frb.

dimanche, 31 mai 2009

Un jour...

IMG_0028.JPGUne autre ...

Photo: La peine est bleue rue Pelletier sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Vue le dimanche 31 Mai 2009. © Frb.

samedi, 18 avril 2009

PROCLAMATION MURALE

Demain est annulé ? Tout le monde s'en fout !

quoique...

DEMAIN.jpgJe remercie PIERRE-AUTIN-GRENIER qui a eu l'extrême gentillesse de m'envoyer cette incroyable et très forte "Proclamation murale" photographiée à Saint Louis, par son ami le peintre RONAN BARROT (que je remercie aussi), et qui expose en ce moment là bas : (Si vous passez par Saint Louis, les amis, l'indifférence serait impardonnable, voir ci-dessous un très bel avant-goût de quoi susciter le désir de s'y embarquer exprès) :

http://www.museefernetbranca.fr/page000100bb.html

Depuis quelques mois je rêvais, d'un billet d'où je me serais comme absentée, histoire d'ouvrir d'autres fenêtres et je me réjouis que cette "proclamation murale" soit une première. Comme j'aime beaucoup "rendre à César...", (surtout lorqu'il y en a deux). Je dédie à PIERRE AUTIN-GRENIER et au peintre RONAN BARROT, cette page de bel aujourd'hui, (et de bel aujourd'hui seulement) en forme de graff sidérant.

Je ne peux m'empêcher en contemplant l'image de lier les évidences, le jeu des résonances et trouver une sorte de fil très étrange entre cette forte proclamation murale, et le titre d'un livre de PAG non moins vertigineux : "L'Eternité est inutile".

Prenez le temps jusqu'à minuit de lire l'extrait, et sa musique d'un autre temps, dont on parle sans penser à demain... C'est avant minuit ou jamais, puisque demain ... Rideau !

http://pleutil.net/cote_rue/?date=2002-07-01

Quant à moi, j'anticipe. Et tire ma révérence aux lendemains de "Certains jours" pour quelques escapades hors-monde. Histoire de bien prendre ce graff à la lettre. Au pied du mur, si j'ose dire. (Ce qui n'est certes pas la bonne manière...). Il y aura sans doute un retour, mais comme dit toujours cet ami, (expert en relativité), l'Einsteinien Professeur JB, un de ces chers, qu'on placerait bien entre la photo de RONAN BARROT, et L'éternité vue par PAG, je le cite :

"Tant que c'est pas fait, c'est jamais sûr".

Demain, étant un terme abstrait (hélas !) et parfois même un gouffre. Je préfère vous dire à bientôt ! Bientôt sera un autre jour...

Photo: "Proclamation murale". St Louis. Printemps 2009. Posté par PAG. © Ronan Barrot.

mercredi, 18 mars 2009

Métamorph'ose

Comme un mercredi

"De mon village je vois de la terre tout ce qu'on peut en voir
De l'univers...
C'est pour cela que mon village est aussi grand qu'un autre
Pays quelconque
Parce que je suis de la dimension de ce que je vois
Et non de la dimension de ma propre taille"

FERNANDO PESSOA  in "Le gardeur de troupeaux"  VII.  Extr. "Le gardeur de troupeaux et autres poèmes d'ALBERTO CAIERO" traduction d'Armand GUILBERT. Editions Gallimard 1960

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Toujours plus haut ! le graffeur "OSE" (que l'on suit fidélement depuis ses timides débuts) grimpe aux arbres du côté de la rue Jacquard, et se paye un quartier d'orange entre l'ancien et le nouveau. A noter qu' "OSE" s'affirme de de plus en plus rondement, en grossissant au fil du temps. "Magicien D'OSE" ? ... Où s'arrêtera -t-il ???

Je dédie ce billet à Laurence qui m'a glissé la "bonne chanson" :

http://www.dailymotion.com/related/x32tyl/video/x32nwb_so...

Histoire à suivre...

Quant à FERNANDO PESSOA osant moults hétéronymes, nous en reparlerons bientôt, plus en détails dans quelques jours...

Photo : Un monde osé comme une orange ? Vu sur le beau plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Mars 2009. © Frb

vendredi, 27 février 2009

Forcément subliminal ...

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Dans les beaux ralentis d'un TER entre deux villes, quand le voyage dure trop longtemps et que le léger cahotement du train plonge le passager dans un demi-sommeil ou d'apesanteur attentive, il vient toujours un temps où la trop longue immobilité ordonne de refermer le livre, pour contempler contre la vitre, le défilement des reflets voir un exemple ici Alors un monde de signes imprime sur la rétine, (trop rapidement peut-être), des images dont le sens malgré l'effort de volonté, ne pourra persister; dont la rapidité ruine toute possibilité de réflexion. Le voyageur pris dans le rythme, devient alors étranger à lui même.Son imagination, happée par le dehors, se fragmente, mais ne peut suivre, attentivement ses propres pérégrinations, incrustée dans le paysage, elle flotte jusqu'à dissolution. Parfois, entre ces maisons et ces lignes, ces toits fumants, entre deux nuances de ciment, le sens se réveille en sursauts. "Et quoi ?" se dit le passager " il me semble que je connais ce mot ?". Clivage ultime: Le train est lent, tout va trop vite. Le sens va plus fort que le signe et tout se range dans l'étau quelque soit l'image qui suit, l'aperçu rapide du mot précédent se précise. Un graff sur la rétine endigue toute rêverie, appose le "bon sens" tout près de la maison.

Simple formalité : "bring back reality" : http://www.youtube.com/watch?v=i4k5bvYtozI

Photo : Arrivée à Lyon. Entre deux gares. Persistance rétinienne ? Image subliminale ? Vue du train express régional en provenance D'orléans, le jeudi 26 février 2009. © Frb.

dimanche, 15 février 2009

Je me gare où je veux ! (version riche)

IMG_0024.JPG Jantes en allu. Système d'alarme... La provocation n'est pas toujours où l'on croît = (avec ou sans chapeau).

Il est des jours où "Certains jours" aime tout le monde. Consensus oblige, cette image est lisible par tous, réconciliant toute la planète : deux roulis, deux vitesses... Bientôt une fusion ? Reste à savoir quel roulis mangera l'autre...

C'est écrit, c'est dans le grand livre.

Evidemment on ne nous dit rien. Histoire à suivre donc...

Photo : Deux en un. Vus rue Henri Gorjus sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. Ce 15 février 2009. © Frb.

samedi, 14 février 2009

Encor ' et toujours

"Pourtant dans ce brouillard hagard
Ce qu'il faut retenir quand même
C'est, en dépit de tout hasard
que je l'adore et qu'elle m'aime"

PAUL VERLAINE                                                                                                                                                                                       Extr : "Chair" in "Chansons pour elles et autres poèmes érotiques." Editions Gallimard 1962.

coeur au coin.JPG

Ici, un roi de coeur vit caché, (donc heureux) à l'abri des colliers de nouilles (en forme de coeur), loin de la rose rouge que tout bon mari ou amant respectable se doit d'offrir une fois l'an. (Il y a de ces perles sur terre :-)

Mais la Saint Valentin n'existe pas un certain jour (ni pour Certains jours). Car la Saint Valentin, pour nous, c'est tous les jours ou rien.

Enfin, cela devrait...

Photo: Dans un coin tout en bas du petit mur qui borde l'esplanade juste à deux pas du boulevard de la Croix-Rousse, j'ai vu une petite chose dessinée d'un seul trait, qui se love à nos pieds (egos very flattés ;-)... Lyon, le 14 Février 2009 © Frb.

mercredi, 11 février 2009

Les regrets

Du mercredi.

Et peut-être aussi des autres jours ...

for ever l.jpg

Là, une maison abandonnée, ici, quelques feuilles mortes, entre les deux un mur, et dans un coeur très délavé : "pour toujours", en anglais...

Photo: résonance éternelle sur la promenade d'un chemin buissonnier, en haut de la colline, (au lieu dit "les hauts de Saône"), vue un mercredi après midi de février 2009 à Lyon © Frb

dimanche, 25 janvier 2009

Le soleil de la rue Pouteau

Comme un dimanche

le soleil de la rue pouteau bis.png

Il y a du soleil sur les pentes. Et le reste n'a pas d'importance. Même par temps gris, le soleil de la rue Pouteau brille d'un beau rouge feu (couleur rouge "Pouteau-vermillon"), sur un mur qu'on pourrait peut être peindre en "or" (comme dans la Collection des livres d'enfants "rouge et or"). Le ciel est dégagé. C'est dimanche, il fait beau. Deux soleils luisent en ce jour à Lyon, décidément, on l'aime beaucoup cette rue Pouteau... Mais comme je déteste le vrai soleil, cet été, c'est décidé, je planterai ma tente sous le soleil timide de Pouteau...

Photo : Est-il utile de répéter ? Tout est dans le titre, n'est ce pas ? Qu'est ce qu'on peut dire encore sur la rue Pouteau à part qu'elle est mi-rue mi-escalier ? (ce qu'on a déjà beaucoup signalé par ailleurs), qu'elle a deux restaurants, une boucherie, une alimentation, un prothésiste, et une cabine téléphonique (on vous la montrera un jour avant que les cabines téléphoniques ne capitulent face au règne du "tout au portable"). Qu'elle se situe aussi à l'angle de la rue Burdeau, où l'on trouve deux salles dédiées à la musique qui se font face dont "le bec de Jazz" (adressé rue Burdeau), plus haut, il y a le "Phoebus"(au numéro 22) qui est un café-concert. A part un HLM (affreux) bâti en 1980, les immeubles datent presque tous du XIXem siècle, ils sont sobres, assez hauts (6 étages environs avec des façades sobres, parfois très bien taguées (comme ici). Les bâtisses ont de nombreuses fenêtres qui permettaient à l'origine d'éclairer les métiers à tisser. Le nom de la rue est dédiée à un chirurgien de l'Hôtel Dieu (hôpital ô combien lyonnais qu'on aperçoit du haut de la rue), une autre version plus légendaire dit que "Pouteau" est une altération de "pute" ou "putain" en raison du grand nombre de cabarets qui s'y trouvaient jadis. La photo été prise un dimanche de Janvier 2009 en début d'après midi. Ah, j'oubliais... La Rue Pouteau, est dans le premier arrondissement de Lyon et pour le reste peut être qu'un jour M. Rivière, grand spécialiste des rues de Lyon (devant l'éternelle (?) blogosphère) vous en racontera plus précisément l'histoire, en attendant, il y a d'autres rues sur son blog qui méritent vraiment qu'on s'y arrête. Le lien est ci dessous, pour les curieux :

http://ruesdelyon.blogspirit.com/

jeudi, 22 janvier 2009

Après tout

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Un oubli, (ou des oublis ?) vu hier sur le mur qui se trouve être le mien. Tel un adage... Gris de facture qui se lit comme la boule de cristal. Sous les yeux, notre lot. Murs jalonnés de signes aux instants où l'on prierait presque pour ne pas les rencontrer. Où à tant de questions posées, ne subsistent que de vagues doutes sur la nécessité de poursuivre la promenade. Que cherchons nous à dire ici et à prouver ? Regarderons nous encore radicalement les choses jusqu'à leur épuisement ? Où bien ne serait-il pas nécessaire d'en arrêter le flux tout de suite avant qu'elles ne se brouillent, entâchées sans doute par trop de vanité ? GEORGES BRAQUE disait : "Le tableau est fini quand il a effacé l'idée". Et cette inscription fortuitement croisée, paraît ressembler, soit à l'idée augurant l'esquisse d'un tableau qui, pour toucher à l'état de grâce conçu par BRAQUE, (l'effacement de l'idée par le tableau même), doit poursuivre son évolution. Soit au tableau fini qui, d'ores et déjà, efface l'idée tout autant, que celui ou celle prétendant avoir quelquechose à montrer.

Sous l'écrit de l'oubli naît une ligne floue dont on ne sait encore si elle est de démarcation ou plus poreuse que la Maginot et qui ressemble étrangement à une plinthe...

mercredi, 21 janvier 2009

Comme un mercredi

Comme un mercredi matin

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En passant rue Désiré, à Lyon, mais un autre mercredi (de décembre l'année dernière) aux alentours de 10 H00 du matin, j'avais pu lire une page entière sur un mur, face à un café, mots de révolte, phrases rageuses jetées sur la surface publique (le mur) d'un triste beige clair, de haut en bas, dont je ne vous livre qu'un minuscule échantillon. Difficile de ne pas remarquer, tant cette page de mur où il était surtout question de racisme, de ségrégation (cf. notre photo) frappait le regard. Ce matin là, je vis de nombreux passants assez heureux (ou curieux) de s'arrêter et lire le mur, comme d'autres dans le métro lisent le journal...

Comme un mercredi après midi

homme en train d'effacer professionnellement un graff.JPG

Enfant, je m'étais toujours demandée pourquoi on mettait des gommes aux bouts des crayons. J'eus à cette heure précise l'impression d'avoir  partiellement découvert la réponse...

Car en repassant rue Désiré l'après-midi, du même jour, vers 16H30, je m'aperçus que cette belle page, ce souffle de vie, cet élan d'expression spontanée était tout simplement en train de se tourner...

Mais le plus effarant fût peut être de regarder avec quelle application, quel soin mais aussi quel ennui, le monsieur (cf. notre photo) s'appliquait à bien faire son travail ...  C'est à dire : à recouvrir, la libre (?) prose murale, d'une peinture d'un beige vaguement similaire au beige original, choisi sans doute en quatrième vitesse, dont la couleur en ton sur ton pas très heureux, faisait surtout penser à de la pisse...

Réparait-il ? Détruisait-il ?

Je vous laisse avec la question .

Liens utiles  : AFFICHAGE LIBRE :Pages communes d'écritures et autres murs où l'on parle et écrit. Un site à visiter ABSOLUMENT

AFFICHAGE LIBRE A LYON - "Murs blancs, peuple muet" (pour tous ceux qui auraient encore la naïveté de croire que Lyon est une ville où le graffeur est roi. ) A VISITER ENCORE PLUS ABSOLUMENT !

mercredi, 07 janvier 2009

Cri de guerre

"Cahier des émeutes, le coeur nourrit ce qu'il éclaire et reçoit de ce qu'il sert le cintre de sa rougeur. Mais l'espace où il s'incorpore lui est chaque nuit plus hostile. O la percutante ligne douleur!"

René CHAR: Extr. "COTES"/ "LE NU PERDU". Editions poésie gallimard 1978.

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Ce graff, je l'ai vu récemment en nombreux exemplaires, il semble jalonner de mur en mur, le trajet des pentes de la Croix-Rousse à Lyon, jusqu'au plateau et plus loin peut être. A défaut de cailloux du "petit Poucet", si vous cherchez la colline travailleuse, suivez le graff "Emeutes toi" et vous trouverez bien votre chemin, celui de l'ancien esprit de révolte de Croix-Rousse, pas tout à fait révolu, avec sa belle écriture d'un rose vif. Vu ici en revenant par les escaliers, tout en haut du passage Thiaffais, qui est aujourd'hui devenu un passage propre et beau (bo ?) réservé aux "créateurs", semblable aux "espaces de créateurs" que l'on trouve plus particulièrement à Paris dans le Marais. D'où peut être, ce cri du coeur précisément posé à cet endroit...

Vous retrouverez le cri de guerre toujours en fragment de "jeu de piste", sur le site Daily Life, et cette fois, sans faute d'orthographe à l'impératif !

Humour

Comme un mercredi ...

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