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lundi, 28 octobre 2013

Certains rouges...

Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge.

PABLO PICASSO

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Photos: tapis rouge (parce qu'il n'existe point de feuilles bleues et que le vert c'est périssable), vu au jardin d'Octobre entre le parc de la Tête d'Or (from Lyon) et le clos du marquis en forêt "narbonnaise"= (cf."the beautiful little redbook of latino-charmillon" by Mister J. :) lien hélas, introuvable.

Rouge nature : au feu la peinture ! =  "L'art c'est beau quand "ça brûle"

et ça brûle pour de vrai :

http://www.lexpress.fr/culture/art/elle-brule-un-picasso-...

 

Contradiction :

Sarbyf vs Apollinaire - "Quand j'ai du bleu, je mets du rouge quand même"

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/05/19/mu...

attablés là où on sait ou glanant chez la Mirlitonne = (on ne s'en lasse pas). 

 

Certains rouges, "qui se retournent sur eux mêmes"... preuve par l'image :

 http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/13/ha...

 

La ronde et autres rappels plus ou que moins bariolés...

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2013/08/23/co...

et retinton(s)

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/01/26/sy...

 

Red October © Frb 2013

dimanche, 13 octobre 2013

Le dernier vert

Pendant ce temps là, derrière la boîte de nuit ... 

 

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- Je vous ramène ? 

- Non, vous êtes trop saoul, j'en ai marre, je vais rentrer en taxi.

 

Photo : le vert est dans la feuille, ça ne durera pas toujours, extinction des feux (de l'amour) sur la place Tabareau, et autour, on replie la palette sur l'air des fins d'été. Le vent à demi-fou est venu nous souffler que ça sentira bientôt le roussi de partout, mais les dieux nous recueillent en manteau d'écureuil, l'automne est avec nous, l'éphélide sur la feuille fait des ronds monotones qui s'envolent sur les fleuves, et onecre el tegivre de l'marou, elobrete ! ufex et samflem ecmmo rojosutu... (ec bellit atété étrenetinem esiralé acev foiriefue, draponnez el forvile efulifelé, et quintrez à son terves nasénes ropu mérusé no av ried uqe tse'c sap suot els sojru calife :)

 

Traduction : Si vous avez loupé le début de notre roman-feuilleton, vous pouvez passer par  ICI  et pour le dernier vert c'est en le caressant qu'il grandit dans l'image, magie de certains jours. (Cupidon sponsorise)

 

Sturm und Drang Lyon © Frb 2013.

jeudi, 10 octobre 2013

Le premier mouvement de l'automne

Devant le vin, le soir m'a surpris ; 

Les fleurs tombées couvrent ma robe. 

Ivre, je poursuis la lune dans l'eau ; 

S'éloignent les oiseaux, se dispersent les hommes.

 

 LI PO : "Exilé de moi même

 

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Photos : Des terres du Parc de la tête d'Or, en passant par les rousses, (et les vénitiennes) de la mythique place Tabareau jusqu'à l'ermitage en forêt loin de tout ; le mois de Septembre restera, le mois le plus tendre, une matière d'ouverture au premier frôlement, premier baiser long long long, (jusqu'à November), premier mouvement doux de la feuille (vous cliquez c'est la ritournelle qui serait presque annonciatrice de la vogue aux marrons (mais bon, tout fout le camp...) et à y regarder de plus près, ce serait presque aussi le même mouvement que le précédent premier mouvement de l'automne, tout flottant dans le presque, au gré du vent pas si mauvais, les sanglolons et les violons viendront après...  et l'on pourra (presque) reprendre les mêmes paroles et la même mélodie, comme dans certains madrigaux...

Bonus : Pour la balade en forme de dépaysement via un autre regard, j'ai choisi celui de ma glaneuse préférée à qui je dédie chaleureusement ce billet au passage, (le facteur est à bicyclette, et certains jours, avec des rames) pour les amateurs de saison, une variation superbe sur la même jusqu'au retour éternel, de la couleur partout, qui peut se contempler ci-dessous :

 

 http://mirlitonne.canalblog.com/archives/2011/10/15...

 

Automne à suivre ... 

 

Ici et là © Frb 2013

jeudi, 03 octobre 2013

Autumn shade

Je suis comme quelqu’un qui creuse dans la brume
A la recherche de ce qui échappe à la brume
Pour avoir entendu un peu plus loin des pas
Et des paroles entre les passants échangées.

PHILIPPE JACCOTTET : Extr : "Le mot joie" in "Pensées sous les nuages", éditions Gallimard 1977

 

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Les nuages au dessus de l'enclos des biches vont à vitesse lente changer les couleurs d'une ville. Mais c'est seulement ici, qu'un ciel, enfin, débarrassé de son bleu monochrome, tente par touches indécises, d'ajuster les couleurs à la saison qui vient. L'été indien absurde, berce encore les joggers cherchant à dépasser leur record coutumier dans les allées jusqu'aux serres blanches où l'on perçoit déjà les lueurs des bureaux éclairés nuit et jour. Encore plus bas, un tremblement d'autos stoppées aux feux, laisse traverser des grappes de silhouettes insoucieuses de tout ce qui se trame dans les hauteurs. Traverser, oui, sans lassitude, sans un mot contre un autre, sans cible et sans défi. C'est la grâce lumineuse qui porte les créatures à leur dissolution. Puis la vision faiblit et le parc se vide. Ceux qui arriveront, parleront à voix basse jusqu'à l'heure de la fermeture. Ces tardifs ne savent pas, n'ont jamais su courir. Ils fumeront à l'air libre et mêleront la fumée des cigarettes blondes à l'abondance des cieux, jusqu'à l'heure où la ligne entre les mondes du haut, ceux du bas, par les brumes retrouvées confonde un court instant notre réalité. Cherchant une ouverture en ce hors-lieu, ou, quêtant l'ombre, seul, au milieu d'un champ de graminées, le promeneur se baissera, cherchera un bâton et creusera.

 

Lien : Philippe Jaccottet "Entre cristal et fumée" (ci-dessous) :

http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/jaccottet/j...

 

Photo : Des nuages. Jamais les mêmes nuages. Vus au Parc de la tête d'Or à Lyon, au milieu de la grande allée, un soir d'automne en 2009, ce billet ayant été supprimé des archives par un hasard (on dirait "hasardeux"), c'est par une autre soirée d'automne, quelques années plus tard (Octobre 2013), un soir presque pareil, que je re-publie ce billet, légèrement retouché. Les commentaires d'époque, tous demeurés intacts, porteront à vos yeux la touche intemporelle - et bien d'autres couleurs - à la ronde des saisons, encore assez fidèle...

 

Parc de la Tête d'Or, Lyon © Frb 2009-2013.