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Rechercher : luc moullet

Le prestige de la mort

Des fleurs pour Patrice Moullet (frère de Luc) :

http://www.patricemoullet-alpes.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_Moullet

Et puis encore des fleurs pour Luc Moullet (frère de Patrice et cinéaste admirable vivement recommandé par la maison) :

http://www.telerama.fr/cinema/luc-moullet-j-aime-la-manie...

http://www.cahiersducinema.com/article983.html

http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.ph...

Sans oublier, une belle couronne (de fleurs) pour la chanteuse (qui est plutôt actrice)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Bouanich

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vendredi, 16 juillet 2010 | Lien permanent | Commentaires (11)

L'homme des Roubines

Ernst Lubitsch dit que "La meilleure chose pour apprendre à filmer des acteurs, c'est de filmer des montagnes". Comme je ne suis pas sûr de bien savoir filmer les acteurs, je continue à filmer des montagnes

LUC MOULLET

Contempteur des absurdités humaines, (trop humaines), Luc Moullet distille ce qu'on pourrait appeler (sic les cahiers du cinéma) un gai savoir persévérant, "L'homme des Roubines" est une pure merveille de drôlerie et d'intelligence réalisée par son ami Gérard Courant, qui est aussi son hagiographe officiel, avec Luc Moullet (par lui même) et Jean Abeillé, ce film part de la citation de Lubitsch pour filmer Moullet dans les Alpes de Haute-Provence, où il est né en 1937, où il a tourné la plupart de ses films, où il réside et où il puise son inspiration. Comme j'admire beaucoup ce cinéaste, j'ai déjà diffusé ici l'hilarant "Barres" et le clip "Le prestige de la mort" réalisé avec son frère musicien, Patrice. Dans "L'homme des Roubines", l'artiste nous balade par monts et par vaux, au fil du récit de sa vie de son oeuvre, de sa pensée, le tout, en roue libre. Subtil et saugrenu serait peu dire...

Avertissement : si vous n'aimez pas la montagne, (ni le vélo), passez votre chemin, Si vous aimez, la montagne (et le vélo), ça réconfortera vos univers. z'oeillez donc !

 


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lundi, 02 juillet 2012 | Lien permanent | Commentaires (9)

Toujours plus

C’est en tant que cinéaste que s’élabore mon travail critique, et non pas en tant que critique de cinéma. En tant que critique, je suis essentiellement un laudateur. La critique peut fonctionner avec des mots, mais le mot est toujours plus discutable que l’image. L’image, elle, tord un peu la réalité mais peut frapper visuellement. Un distributeur automatique de baguettes de pain, c’est plus visuel à l’image qu’à l’écrit, n’est-ce pas ? Et bien, voilà, c’est ce que je filme !

LUC MOULLET, extr. de propos recueillis par Katia Bayer et Mathieu Lericq que vous pouvez retrouver en intégralité sur le site "Format Court", ICI.

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"Toujours plus", essai de présentation :

"Aujourd’hui, les supermarchés se construisent sur l’emplacement des cinémas ou des églises. Évolution normale, puisque le consumérisme était la religion du vingtième siècle"

Cet extrait datant du milieu des années 90, présentait succintement le  film "Toujours Plus" de Luc Moullet, montrant cette évolution dite "normale" (ou "normative") de notre société, ainsi qu'une  certaine entreprise de séparation généralisée, pour ne pas dire de sape (définitive ?) du vivant, de l'humain en particulier.

Le XXIem siècle (après Luc Moullet), persiste à affermir cette "nouvelle religion" alors que l'humain y semble plus réduit que jamais, ciblé et noyé de contradictions assiégé par un tas de nouveaux besoins, que des stratégies ultra-séductrices savent lui suggérer, bardé d'outils merveilleux, de sollicitations ininterrompues, il paraît malgré tout rendu au constat désolant de ne pouvoir lutter contre son sentiment de frustration, de clivages et d'inanité, à mesure que l'espace vital et le temps s'emplissent de denrées et  d'objets multicolores initialement prévus pour le bonheur de tous.

Le faix existentiel n'ayant pas été allégé, il devient délicat de montrer le sujet à distance ironique, sans que cela soit immédiatement estampillé via toutes sortes de connotations souvent consternantes, on pourra encore admirer avec quelle malice enfantine Luc Moullet aura eu le don d'échapper...

Le film "Toujours plus" (1993), précédant "Toujours moins" (2010), autre film qui évoquait en 13mn environ, l'évolution et l'accroissement des disposititifs fondés sur l'informatique, automates, bornes et autres)... appréhende avec un regard et une intuition époustouflante son temps aussi bien que les temps où nous nous trouvons, puisqu'en nos courses  sans grande alternative, nous sommes d'ores et déjà passés de plus à moins, obligés à réduire nos précieuses perspectives d'avenir, les médias ne cessant de le marteller, avec toutes sortes d'information inclus quelques messages paradoxaux, du genre "méthodes de vie" gaiement "sponsorisées", pour combattre le consumérisme, tandis que la voix humaine singulière se trouve peu à peu submergée, certes, tout ça on le sait...

Nous publierons peut-être ici un jour, le film "toujours moins", puisqu'à ce moins nous avons déjà cédé notre part, n'ayant pu éviter la logique de cet ordre prompt à nous intégrer dans une forme ou une autre de catégorie, le modèle du genre devenu intenable incontournable ; c'est dans "l'ordre", pour une fois, que je vous présenterai les balises du chemin et ses envolées conçues par le regard génial de Luc MOULLET ; parcours où tout abonde, avant que le plat de résistance ou d'épuisement des résistances (?) nous fasse entrer à l'insu de notre plein gré dans un monde pas si loin de la schizophrénie. Cette contradiction devenue "notre" lot, surprend ses créatures en flagrant délit d'impuissance mais au nom des vertus d'un (re)tour à la normale qui n'est jamais partie, quels efforts ne ferait-on pas ? 

Voilà pourquoi, déjouant cette question lamentable afin de favoriser un message utile et agréable que m'enseigna ironiquement feu mon père cinéphile et cycliste né à la même époque que Luc Moullet, (je délivre le message : "Le cinéma, y'a que ça de vrai") je glisserai aujourd'hui "Toujours plus", en tête de ma gondole. Un billet doublement dédié, (profitez ! c'est la semaine de la dédicace).

Nota : Si le côté foutraque, doux dingue, et la poétique hilarante de Luc MOULLET sont d'un style qui régale, n'oublions pas que le cinéaste est aussi l'un des plus grands (très modeste d'ailleurs) théoricien français du cinéma vivant et qu'il est fin connaisseur en matière de cinéma hollywoodien bien que ses films soient à l'opposé esthétiquement. 

Enfin, pour terminer, après la publication sur ce blog des films "Barres" (1984), "Prestige de la Mort" surtout, récemment de "L'homme des Roubines", l'oeuvre de Luc Moullet a suscité une vive curiosité auprès de nos lecteurs, dont certains m'ont demandé d'y revenir et je les remercie, étant inconditionnelle de l'oeuvre de Moullet, je ne me ferai donc pas prier pour vous présenter "Toujours plus" réalisé en 1993/94, tourné en 16mm et en short. A noter que les conditions de travail intenables des caissières et employés des grandes surfaces y étaient déjà finement saisies au vif, bien avant l'ouverture des débats de société sur le monde du travail, le harcélement et autres intolérables, le film laissant à voir, et entendre subtilement l'espace où nous sommes embarqués... 

Sur ce coup exceptionnellement, je tenterai une démo de force de vente en ciblant sans vergogne le lecteur adoré, que je sais par ailleurs fort sollicité, et je l'encouragerai vigoureusement à visionner ce petit film hénaurme, peaufiné jusqu'au moindre détail. Je serai prête à parier un caddy de DVD que vous ne le regretterez pas. Les insatisfaits ne seront pas remboursés.

 

 

Bonus : http://www.dailymotion.com/video/xgw9r5_regard-082-luc-mo...

Remerciements : à mon ami Jacques, artiste du son et de l'image, doux dingue et  lui-même réalisateur, pour bon nombre d'artistes hauts en couleurs qui m'a amplement initiée à l'univers de Luc Moullet par de savants détours (en)cyclopédiques et montagnards, en espérant qu'il nous délivre "son" prochain film (en short, évidemment).

Photo : Ceci n'est pas un autoportrait mais ça pourrait être "notre" autoportrait (?) /(que celui qui n'a jamais éprouvé son corps dans un hyper pour s'absenter rêveur, entre deux marques de yaourts me jette la première pierre )/ Photographié à l'Hyperion de ma zup au rayon laitages, ("on se lève tous pour..."), on pourrait appeler ça si on en était sûr, de la poésie du quotidien. Un exercice plus périlleux qu'il n'y paraît (louez-moi ! :) puisqu'il est strictement défendu de prendre des photos dans les supermarchés et que le vigile sur ce coup là, a dû très gentiment fermer les yeux, sur le contenu de mon baluchon ce qui est rare, d'habitude ils ouvrent les sacs, parfois vident les cabas et les appareils photo non sans violence, (sachez qu'ils n'en n'ont aucun droit), ceci fera peut-être le sujet d'un autre billet dans notre série "nature et découverte", ou certains jours à l'abordage d'un monde de brutes"...

Zup © Frb 2012

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jeudi, 06 septembre 2012 | Lien permanent | Commentaires (2)

Brader la ville

Ce qui est actuel, c'est toujours un présent. Mais justement, le présent change ou passe. On peut toujours dire qu'il devient passé quand il n'est plus, quand le nouveau présent le remplace. Mais cela ne veut rien dire. Il faut bien qu'il passe pour que le nouveau présent arrive, il faut bien qu'il passe en même temps qu'il est présent, au moment où il l'est. Il faut donc que l'image soit présente et passée, encore présente et déjà passée, à la fois, en même temps. Si elle n'était pas déjà passée en même temps que présente, jamais le présent ne passerait. Le passé ne succède pas au présent qu'il n'est plus, il coexiste avec le présent qu'il a été.

GILLES DELEUZE in "L'image-Temps"

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Conséquences (barbares) by Luc Moullet :

 

 

 

Photos : Comme un monde entre ??? De l'architecture utilitaire, plus ou moins diverse (ou la beauté caché du laid ?). Photographiée du quartier République à celui de la Part-Dieu, entre Villeurbanne et le Grand Lyon.

© Frb 2011.

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vendredi, 23 septembre 2011 | Lien permanent | Commentaires (56)

Rouler les mécaniques

Le vélo est une machine à remonter le temps

Ce n'est pas H.G Wells qui l'a dit, c'est un autre, bien après notre Georges. Lequel ? Perec ! voyons ! c'est pas Perec non plus, c'est de Eric Fottorino, auteur d'un petit livre vigoureux approuvé par la Rossinante, on ne sait sur quelle départementale.  Vu que c'est la saison du tour, et des congés payés, j'ai la présomption de recommander ce petit livre aux lecteurs, je ne fais pas souvent des recommandations, au moins pour conjurer les bouchons ! nous pouvons nous offrir cette noble ascension, la petite reine y sera vénérée, le livre s'appelle "Petit éloge de la bicyclette", il coûte pas cher, juste 2 euros, il a été édité chez Gallimard en 2007. A noter sur le même braquet, la parution du Paul Fournel avec son "Anquetil tout seul" aux éditions du Seuil à un prix raisonnable, mais hormis l'effeuillage de pages régalantes dans la douce atmosphère de la librairie "Passages", je n'ai pas encore lu le Paul Fournel en entier, toutefois je crois que ce n'est pas un abus de le re-préciser : chez Paul Fournel, il n'y a rien à jeter... Par la grâce de l'archive, sur le sentier battu du "je me souviens", j'installe la Youkette et invite les lecteurs, (ceux qui ne sont pas sur la plage), à prendre place sur dans le porte-bagage panier à côté de la Youkette, afin de roder ce beau vélo Mercier, et le Kway de la Janine, flambant comme un soleil, les sandalettes dans les cale-pieds,  et hop ! en route pour le passé.

velo_0014.JPGJe me souviens des routes pentues de La Chalosse, et plus encore des Pyrénées, je me souviens du pignon fixe qui oblige à pédaler sans jamais se mettre en roue libre, je me souviens de Eddy Mercks et du beau castillan Ocana, je me souviens des voix de ces gars à chapeaux en cartons griffés "Dauphiné-Libéré" criant "Allez Poupou !", (mais je croyais que c'était pour bibi à l'époque j'allais en poussette), je me souviens de l'affaire Festina en 1998, et des larmes de Virenque, je me souviens des voitures-balai et des klaxons à l'italienne, je me souviens de notre Bernard régional dit "Nanard" (est-il frère de... ? C'est un mystère) né au lieu-dit (ça ne s'invente pas) du "Guidon" à St Julien de Civry, en Nabirosina, je me souviens de cette phrase de l'Emile (lequel ?) Cioran, pardi ! hénaurme grimpeur dès ses premiers ouvrages Cioran, "philosophe et cycliste" qui parcourait la France en pédalant, et disait le plus sérieusement du monde "on pense à vélo", ça a l'air tellement bête à lire qu'on dirait chouïa du Michel Drucker (je n'ai pas dit que Michel Drucker était bête, ah non ! non ! n'allez pas mal interpréter, je n'ai pas les moyens ni l'estime de moi assez sûrs pour vous instruire sur la bêtise d'autrui) mais n'empêche qu'en le pensant de concert ("à l'insu de leur plein gré") Cioran et Drucker avaient drôlement raison, je me souviens que Cioran (je le préfère à Drucker, y'a pas photo, si, justement !) il écrivait à vélo, d'autres petites choses guillerettes pas piquées des vers (si j'ose dire). Extrait :

Du temps que je partais en vélo pour des mois à travers la France, mon plus grand plaisir était de m'arrêter dans des cimetières de campagne, de m'allonger entre deux tombes, et de fumer ainsi des heures durant. J'y pense comme à l'époque la plus active de ma vie.

("De l'inconvénient d'être né")

Je me souviens de la première étape du Midi-Libre en 2001 qui s'appellait, "Gruissan-Saint Cyprien", elle faisait 181 km, et puis je me souviens de la deuxième étape, Saint Cyprien-Pézenas, elle faisait 190 km, (tout le monde s'en fout, n'est ce pas ? Tant pis je suis partie, comme le coureur qui a déjà tout perdu,  continue, vaguement de rouler pour le panache, les cyclistes comprendront.)  Je me souviens du (vieux) nouveau vélo de Nicolas Sarkozy (comme c'est pas un vélo couché, on va pas s'étendre sur le sujet), juste peut être regarder le prix, histoire de relativiser avec mon pijot millésimé "Junior 1993", que j'ai touché pour 20 euros aux magasins de sport humanitaires une recyclerie nommée  Bric à brac des sans abris, ("maouahaaaah !" répondrait l'inimitable Sophie K. que j'aimerais tellement voir un jour bricoler mon vélo), je me souviens du réparateur (de vélos, eh ben oui !) un minuscule local baroque, qui n'était pas loin de la gare des Brotteaux, tenu par un pépé, il prenait pas trop cher, il avait un commis troublant qui réparait bien les vélos (surtout le mien, pas le commis, le vélo, que dis je ?), ce souvenir me tuera, aux yeux bleus de braise, (pas le souvenir, le commis) tout nu sous sa combinaison en suédine bleu pétrole (houla Gisèle ! cte corrida!) bon, j'arrête là. Je me souviens de mon grand ami et poète, le Maréchal Olive Prince de sa Rossinante, partant faire le Paris-Berlin dans la neige, il n'y a pas si longtemps et je me souviens toujours du même, avec sa petite reine étincellante (Rossinante, on a dit, suivez un peu !) arrivant sur le cours Emile (si c'est pas le cours Emile Cioran c'est donc l'autre), lors d'un Paris-Espagne ou le contraire, avec les vraies fleurs espagnoles dans son pédalier assorties à ses chemises balinaises (c'est un peu compliqué, je sais, nous en reparlerons, bien que ce soit pas écrit dans le ciel), je me souviens de Dino Buzzati (le Ka...masutra du vélo) suivant le Giro 1949 (enfin pour tout ça je n'étais pas encornée mais je me souviens quand même) comparant la finesse des boyaux des vélos à des serpents.

Je me souviens de la crème "Musclor Relax" et puis du "Liniment Sloan" produit-miracle ("good for man and beast") que feu mon père, le plus élégant coureur cycliste du système solaire, utilisait en surabondance, je me souviens que le Liniment sentait si fort la térébenthine que pendant des semaines toutes les affaires dans la maison, nos yeux, nos cheveux, les aliments, semblaient avoir été trempés dans des citernes géantes de "Liniment Sloan", je me souviens du col de Menté depuis le pont de l'Oule (1349 Mètres, seulement) et je me souviens d'Alfred roi du cyclotourisme, et j'y pense, mais dites, moi, vous qui buvez ces paroles religieusement et roulez à vélos depuis la tendre enfance, en est-il un seulement parmi vous qui pourrait me dire s'il se souvient de ce brave Arsène Millocheau ?...  (Ne répondez pas tous en même temps s'il vous plaît, eh ! eh... !).

Nota : Je remercie E. Fottorino de m'avoir soufflé ça et là un ou deux vrais et faux-vrais souvenirs via le "Petit éloge de la bicyclette". Vous saurez peut-être prochainement pourquoi j'ai choisi de traiter le sujet à la mode de Perec, bien qu'on soit loin de rassembler 480 "Je me souviens" sur le thème du vélo, sans vouloir me vanter, en cherchant bien et en collectant les souvenirs des uns et des autres je crois qu'on pourrait y arriver haut la main...  Je coupe le billet en deux, (même là, je sens que c'est encore trop) parce je sais qu'au début du col de l'été en pleine période de soldes c'est difficile de lire, des billets aussi intellauds surtout quand il y en a des tartines, (en hiver aussi ? Ah bon ?) et pour me faire pardonner, je glisse dans vos musettes à côté du gateau de semoule, quelques liens salutaires dans le désordre :

 

En écho avec le billet suivant ou précédent (suivant la logique de chacun):

http://videos.arte.tv/fr/videos/luc_moullet_eloge_de_la_b...

Incontournable :

http://tour-de-france.sport.francetv.fr/?gclid=CJHW6o31_K...

Pratiques et utiles :

http://www.on-avance.fr/fr/dernieres-nouvelles/articles-d...

http://www.pignonsurrue.org/spip.php?rubrique45

L'indispensable du vélocipédiste lyonnais:

http://www.lavilleavelo.org/

Autre idée de lecture:

http://www.franceculture.com/oeuvre-ubu-cycliste-de-alfre...

Georges est formidable:

http://issuu.com/editionsgrainsdesel/docs/apercu_velo?mod...

Les copains d'à côté aussi:

http://chatmouettes.fr/

S'il y a un billet à lire ou relire avec attention, c'est sûrement celui-ci:

http://off-shore.hautetfort.com/archive/2010/05/22/jarry-...

 

 Photo: La Jeanine Longueaux et la Youquette, en préparatifs du mythique tour de Lyon, photographiées sur l'esplanade René Vietto... à... ???

Je laisse Monsieur André Robert Raimbourg vous le confirmer.

 

 

 

 

 

Remerciements : Vous pouvez me remercier,  je vous ai épargné l'effroyable Yves Montand, avec Paulette, c'est dommage que ce soille lui qui chante parce que bon, la chanson en elle-même serait pas mal enfin ...

 

Lyon © Frb 2012.

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mercredi, 04 juillet 2012 | Lien permanent | Commentaires (3)

Tronche de neige 1

Ou le ravissement de l'hiver


Le petit bonhomme d'hiver serait sans doute encore plus ravi avec Melle la pleine lune mais comme Melle la pleine lune prend son goûter, je vous invite à aller l'admirer "du bout des doigts" sur le beau blog à Luc.

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vendredi, 08 janvier 2010 | Lien permanent | Commentaires (12)

4 ' 33 ” forever

"De lui même, le monde est sonore,
Et le vide à jamais silence.
Ce qui se lève au coeur du calme
Au coeur du calme se dissout"

WEI YING-WOU (737-835) : "Le son".

Extr: "La montagne vide"/ Anthologie de la poésie chinoise (III em siècle- XIem siècle.). Traduite et présentée par P. CARRE et Z.BIANU. Editions Albin-Michel (1987)

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Lien : JOHN CAGE → 4' 33" : HERE

Antithèse : Noise → HERE

+ Parcours Sonore d'un des plus grand compositeur de paysages sonores contemporain: feu, LUC FERRARI. A Visiter ABSOLUMENT : ICI

Photo: Bruissements sur les flots, de l'étang de Montrouan et clapotis presque inaudibles. 2008 ©.

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mercredi, 26 novembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (24)

Bonnet d'ânes

Que les élèves redoublant leur classe de 6em se mettent en rang dans la cour, les autres resteront sous le préau en attendant que monsieur Bouchard fasse l'appel.

Redoublent leur classe de 6em : Auriol Vincent, Borgia Lucrèce, Cézanne Paul, Ducasse Isidore, Einstein Albert, Fénélon François, Godard Jean-Luc, Hebdo Charlie, Ionesco Eugène, Jouvet Louis, Kafka Franz, Lacan Jacques, Marx Karl, Nietszche Friedrich, Orlan, Pascal Blaise, Quignard Pascal, Rabelais François, Sarraute Nathalie, Tzara Tristan, Ulysse, Villon François, Wenders Wim, Xénakis Iannis, Young Neil, Zola Emile.

Vous vous mettrez en rang et en silence dans la cour en attendant que Melle Pugeolle votre responsable de classe, vous donne votre emploi du temps.

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Pensionnat ste Marie quelquepart en Province. Déconseillé par la maison.

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mardi, 02 septembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (10)

Des pierres et des Hommes

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Tel est le titre choisi pour l’exposition d’été 2010 aux Écuries de Saint-Hugues, organisée par le Centre d’Études Clunisiennes et le Musée d’Art et d’Archéologie de Cluny qui présentent des chefs d’oeuvre méconnus du grand public. Ce titre n’a pas été choisi au hasard, en effet, cette exposition qui s'intitule précisément :

“Des Pierres et des Hommes, la sculpture civile clunisoise XIe-XIVe siècle”

ne se contente pas d’être une exposition de plus sur le patrimoine clunisois, mais elle met particulièrement l’accent sur le travail des artisans du Moyen-Âge qui, à Cluny, ont légué des trésors de sculptures fascinants. Si vous passez dans cette région une halte à Cluny d'une journée, (je crois même qu'il en faut plusieurs), vaut bien le déplacement, pour cette exposition précisément et beaucoup d'autres évènements qui offrent des joyaux rarissimes exposés en l'occasion de Cluny 2010, en l'honneur du 11em centenaire de la fondation de l'abbaye de Cluny, (pour rappel, l'abbaye de Cluny a été  fondée en 910 par le Duc d'Aquitaine, Cluny ayant été la ville symbolique du renouveau monastique en Occident et un centre intellectuel de première importance au Moyen-Âge classique) cela vous donnera une petite idée très sommaire de la grande claque qu'on se prend et qui ressemble à s'y méprendre à un somptueux voyage dans le temps. On revient ébloui. On rêve d'y retourner. L'exposition "Des pierres et des hommes ... " dure jusqu'au 26 Septembre 2010, elle est tout simplement extraordinaire. Vous trouverez tous les renseignements nécessaires à la découverte juste ci-dessous :

http://www.despierresetdeshommes.fr/

Nota : Je tiens à remercier Jean Luc Maréchal (membre du centre d'études clunisiennes) qui a su nous guider à travers l'exposition, et raconter avec  talent et une érudition jamais ennuyeuse l'histoire de cette sculpture civile clunisoise. J.L. Maréchal propose en plus de récits historiques, illustrés par de très belles pièces et d'impressionnants documents (aux écuries St Hugues), une balade dans la ville pour retrouver in situ les pièces vues dans l'exposition (ou les imaginer) cette balade dure trois heures voire un peu plus et le temps passe encore trop vite. Merci à mes amis, Corinne et Jacques Loron et à MMe A. Genette, d'avoir pu chaleureusement m'accueillir, me guider également dans cette ville et de m'avoir invitée à visiter plus confidentiellement, certains intérieurs de maisons datant du Moyen âge jusqu'à la renaissance que, peut- être je vous montrerai ici un jour. A préciser que J.L Maréchal, C. Loron et leurs acolytes ont déjà proposé et proposeront encore des visites très originales et autres manifestations autour de l'architecture civile clunisoise, sous le noms de "Secrets des maisons" juste pour le plaisir je vous cite quelques unes des déclinaisons passées et à venir : "Secrets d'escaliers", "Secrets des rues", "Secrets des ombres"... Tout autre renseignement et documentation est à découvrir ci dessous:

http://www.cluny-tourisme.com/index.php?aid=659

Photo :  Exposition "Des pierres et des Hommes" : tête de femme gothique (provenance inconnue), XIIIem siècle. photographiée aux écuries de St Hugues à Cluny en Août 2010. © Frb

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mercredi, 11 août 2010 | Lien permanent | Commentaires (2)

Increvable (2 ans après)

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Cette affichette est une sorte de petit miracle, quand on pense que je l'avais déjà photographiée sur ce même poteau (presque en face de la porte dorée du parc de la Tête d'Or) le 18 mai 2008.

Je vous re-propose un petit tour de manège pour mémoire. Choc des photos, résumé en images :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/19/in...

L'année suivante, je l'avais retrouvée, la fameuse affichette, presque intacte:

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/05/23/in...

Et voilà que, bon an mal an, en Mai 2010, elle est toujours là, à narguer, (oserai- je dire, avec à peine quelques égratignures) nos yeux qui ont pris (mine de rien, mais très visiblement), deux ans de cernes et de rides, on pourrait même presque se dire qu'on est peu de chose (enfin, par rapport au show Dalida).

Que penser de tout ça au juste ?  Et ben, moi rien ... Mais comme disait Jacques LACAN, (un grand ami de certains jours) :

"L'interprétation n'a pas plus à être vraie que fausse ; elle a à être juste"

Songez-z'y chers lecteurs. Et prenez gentiment votre mal en patience. Quant à moi, je ne vivrai désormais que pour le mois de Mai 2011 afin de courir vous donner des nouvelles de notre feuilleton "Show Dalida" (1 par an) en espérant qu'une tempête ne déracinera pas notre poteau (et quand bien même Dalida y serait sans doute encore increvable...) ma foi. En attendant, vous pouvez  réserver vos places à la Cnaf. (Vous suivrez les personnes à gilets vert barré d'un élégant jaune moutarde et oserez demander Dalida, ils connaissent. (Mieux que Stockhausen) c'est ça qu'est chouette, (enfin, pas pour tout le monde).

Enfin pour parachever, tout autant que combler les caractères plus impatients, un retour dans le futur vu par Hozan KEBO, (le 18 Mai 2098), pourra encore en dire bien autant que Jacques DERRIDA (un autre ami de certains jours)  extr de "L'écriture et la différence", je cite :

"Une trace ineffaçable n'est pas une trace".

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/05/21/in...

Si ce n'est pas une trace, Alors c'est quoi ? Comme se le demanderait mon copain Jean Luc, (GODARD évidemment !) :

"Qu'est ce qu'il y a après la trace ? et comment ça s'appelle ?"

Posons nous sérieusement la question. Et peut-être qu'en Mai 2011 nous saurons ? Gros suspens. J'attendrai, vous aussi n'est ce pas ? Rendez-vous donc l'année prochaine même jour même heure. Fidèle au poste. Tandis que de là haut, Dalida, nous regardera... (?)

Photo : Malgré pluies, neige, vent, frimas, (je ne vais pas me répéter, bien que ce soit à mes yeux, une résistance plus qu'incroyable). L'affichette increvable, photographiée dans le 6em arrondissement de Lyon, là où vous savez, le 18 Mai 2010. © Frb.

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mardi, 18 mai 2010 | Lien permanent | Commentaires (13)

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