jeudi, 11 décembre 2008
Ruminations
Aussi déplacé qu'un Alceste aux illuminations, le petit bouc au marché de Noël, ronge patiemment son frein. Le bruit confus des attractions l'accompagne des journées entières. Drôle de vie pour un petit bouc ...
21:55 Publié dans De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 10 décembre 2008
Comme un mercredi
Première gammes de graff sur neige, remis au goût du jour spécialement pour l'occasion l'éternel concept du "snowgraff". (Pardon monsieur pour votre voiture toute neuve, mais j'aime tellement la neige que je n'ai pas pu m'en empêcher) ...
Si nous avons les jours prochains, des flocons moins éphémères, j'espère que nous pourrons lancer un fabuleux appel à projets, afin que les graffeurs de neige (de la planéte ?) puissent ici exposer leurs oeuvres givrées mais pas fondues. A suivre (peut-être)...
Photo: Neige sur la colline travailleuse à ses heures endormie. Boulevard de la Croix-Rousse à Lyon. Dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de 2H00 du matin. Décembre 2008 ©.
22:51 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Impromptus, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
lundi, 08 décembre 2008
Un monde parfait
LYON: 8 décembre 2008. Vers trois heures de l'après-midi.
Juste avant les illuminations du 8 décembre, au milieu de l'après midi, la lune pointe en plein jour sa blancheur idéale. Un oiseau tourne sans cesse en prenant de la hauteur au dessus des vieux édifices. En bas, la foule commence à descendre doucement de la colline, pour se masser sur les places où se préparent les illuminations. Il y a dans Lyon, le 8, un mélange de flegme agréable et de fébrilité presque enfantine et si l'on regarde plus haut, peut être, un brin d'extase...
Photo: Lyon, pentes de la Croix-Rousse, au niveau de la rue Burdeau. Après midi du 8 décembre 2008 ©.
19:50 Publié dans Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Plus que parfait
LYON: 8 décembre 2008. Vers quatre heures de l'après midi :
Dernière mise au point, quelques heures avant l'heure du Grand Huit. On ne touche plus à rien. Tout est calé. Dommage que je n'ai pas le nom de l'artiste qui a crée cette installation.Que voulez vous...
On ne peut pas TOUT avoir...
18:43 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Chronique lunaire...
Nuit du 8, chiffre presque aussi emblèmatique que le serpent Ouroboros... Tandis qu'une foule monstrueuse se presse aux illuminations; de l'autre côté du pont, dans la plus grande discrétion, glisse droit de la lune, un objet mystérieux, léger comme une soucoupe...
Photo: Lune des fêtes mariales et lueurs au dessus des flots de la très belle piscine du Rhône. Lyon, juste après minuit. Le 8 décembre 2008 ©.
11:25 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Superbonux: le cadeau !
Fête des Lumières 2008: Rétrospective Superflux par la grâce de la galerie Roger TATOR (localiser ICI) . Quelques images très sympathiques de l'installation "SUPERBONUX" signée Victor VIEILLARD et Sara DEGOUY. "Quand l'univers des lumières n'est plus un luxe!", Le linge devient plus beau que blanc. Réussi et marrant.
Pour ceux qui désirent découvrir plus précisément les artistes et installations de l'excellent "SUPERFLUX 2008", je vous conseille d'aller faire un tour sur le blog de kl-loth qui a ramené de sa promenade aux lumières du 7 em, un véritable reportage riche et documenté à lire ICI
Photos: SUPERFLUX et SUPERBONUX, un parcours à visage humain... A l'entrée et autour du jardin "l'Amarante", rue Sébastien Gryphe dans le 7em arrondissement. Lyon 8 décembre 2008 ©.
08:02 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 07 décembre 2008
Illuminations off
"Un souffle ouvre des brèches opéradiques dans les cloisons (...) Un souffle disperse les limites du foyer. "
Arthur RIMBAUD : Fragment "Nocturne vulgaire". Extr. "Illuminations".
Un soir d'automne, au Parc de la Tête d'Or. La face cachée des "Illuminations"...
Photo: Lyon. Octobre 2008 ©.
08:45 Publié dans Balades, Ciels, De visu, Mémoire collective | Lien permanent
Simple et beau
Comme un dimanche
Eclairage doux et discret de l'église St Nizier située dans la presqu'île à Lyon entre la place des Jacobins et la place des Terreaux. Cette belle mise en lumière douce et reposante, donne à la promenade une ponctuation nécessaire. Nous sortons des machineries, de l'épais "tout-technologique" (voire billet suivant, c'est à dire billet précédent ;-) pour retrouver la part humaine des promenades, une finesse d'habillage lumineux qui épouse le ciel bleu-nuit et sublime la couleur des pierres de l'édifice. Celui-ci de style gothique flambloyant, est repérable à ses deux flêches asymétriques. Une mise en lumière nettement plus sophistiquée se trouve de l'autre côté, rue de Brest, que je n'ai pas encore vue, (pour cause de foule trop compacte). A suivre donc...
Photo: Fêtes des lumières. Lyon. Décembre 2008 ©.
05:05 Publié dans Arts visuels, Balades, Certains jours ..., Ciels, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
jeudi, 04 décembre 2008
Round midnight ....
"La nuit, personne ne m'emmerde. Tout est à moi"
Juliette GRECO
Place des Terreaux à Lyon, la nuit. Caché derrière la célèbre fontaine, on voit les lumières de l'Hôtel de ville. (On les voit mieux si on ne se cache pas, d'ailleurs! pourquoi se cacher ?) et sur la droite, hors champ, le palais St Pierre nimbé du halo tout-puissant d'une invisible lune, que je vous laisse imaginer ;-).
Demain étant un autre jour, augurant les festivités annuelles des Lumières, je vous donnerai d'autres nouvelles sur le thème de "Merci Marie" dont les affiches s'alignent à répétition sur les murs des stations de métro lyonnais, et vous verrez à l'occasion la façade du palais qu'on ne regarde pas caché mais torché par la foule, au désespoir du rayon de lune, de Juliette et des solitaires, dépités anonymes...
22:56 Publié dans Balades, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mercredi, 03 décembre 2008
Comme un mercredi
L'être à corps de chien, bras de plume, tête d'oiseau ou nez de Pinocchio file comme un rébus sur les murs de la colline. On vous invite même à le suivre et peut être vous aidera t-il à tenir debout sur le fil, de nos billets d'oiseaux ? A suivre donc...
Photo: Quartier Croix-Rousse, pas très loin de la rue Hénon (eh oui, j'ai perdu le nom). Un soir, un mur... Décembre 2008 ©.
19:25 Publié dans Art contemporain sauvage, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, ô les murs ! | Lien permanent
mardi, 02 décembre 2008
Doux oiseaux, fil amant
"Au début des temps, les Hommes et les Animaux utilisaient le même langage"...
"Jeanne Jeannette Ninette nini ninon nichon
Mimi mamour ma poupoule mon Pérou
Dodo dondon
Carotte ma crotte
Chouchou p'tit coeur
Cocotte
Chérie p'tite chèvre
Mon p'tit péché mignon
Concon
Coucou
Elle dort"
BLAISE CENDRARS
Ref: "La prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France" - Dédiée aux musiciens - Poésies complètes - "Du monde entier au coeur du monde"/ Gallimard 2006.
Photo: D'amour tendre, deux oiseaux... vus rue Pierre Blanc, sur les pentes la Croix-Rousse à Lyon. Décembre 2008 ©.
23:16 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Balades, Ciels, De visu, Impromptus, Mémoire collective, Objets sonores | Lien permanent
Guirlande d'oiseaux
Interlude Alcestien
Monde à l'envers à la veille des "Illuminations". Les lumières sont dans les arbres, et les oiseaux sur les fils, comme de noires ampoules ou des rats (ailés ?) d'opéra.
Spécial dédicace à SOPHIE L.L qui m'a soufflé le titre (il faut rendre à Césarine...) et à ce cher ALCESTE qui exècre qu'on accoutre les arbres de lumignons.
Photo.Vu rue Pierre Blanc sur les Pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Décembre 2008©
22:08 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Ciels, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
lundi, 01 décembre 2008
Au bout du quai...
Gare de Mâcon-Ville, juste après le départ du train. Les écrans diffusent des horaires à vide. Le 17634 est passé. La brume enrobe l'endroit d'un blanc fantômatique, qui mange le paysage et ronge sans bruit, le quai. La dernière silhouette a doucement glissé entre le fer et le dernier abri vitré, happée subitement, mais dans quel univers ?
Le haut-parleur annonce que le prochain train en provenance de Marseille-St Charles se mettra en place à 16H34 sur la voie B, et que les voyageurs sont priés de s'éloigner de la bordure du quai. J'obéis bêtement à cette voix d'aéroport, dans cette gare sans chef de gare, je regarde ma montre, comme toujours, l'heure qu'il est m'échappe... Et je pense à CENDRARS, à sa "PROSE DU TRANSSIBERIEN" comme si la phrase tout près, bouclait sur moi ce sillon distordu et fermé sur lui même:
"Le train avance et le soleil retarde" ...
Et si l'on trouve enfin l'issue, on peut aller manger des frites chez Madame Germaine, de l'autre côté du quai. Au bout du monde ICI
Photo : Gare de Mâcon-Ville. Fin d'après-midi de décembre 2008 ©.
23:00 Publié dans Balades, De visu, Impromptus, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
December (Comme un lundi)
Premier jour de Décembre:
On avance un peu dans le temps, et la lumière déjà, n'est plus la même...
Marchant sur le quai atonal d'une gare de province, je pense à Kl-loth, quelques jours plus tôt, capturant "l'absence-présence", vue d'un quai d'une autre province... CLICK HERE
Photo: Rails et rouille sur ciel blanc. Quelquepart entre Lyon et St Georges de Reneins. Décembre 2008 ©.
To Kl-Loth .
05:43 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
dimanche, 30 novembre 2008
Ronde de nuit (Comme un dimanche)
Le petit bonhomme Picto visite la nuit à vélo. Dernier jour de novembre... Rien que des rues désertes, et les copines d'Alceste, ça et là, se font aussi la belle avant qu'on les balaye pour poser à leur place les sapins de Noël excessivement accoutrés.
Photo: Parcours cyclable. Boulevard des Canuts. Face à "la terre promise" = Le Monoprix de la Croix-Rousse à Lyon, connu comme le loup blanc, (par ses Croix-Roussiens même, ils se reconnaîtront ;-) Toujours fermé la nuit quand Picto fait sa ronde. Novembre 2008 ©.
05:03 Publié dans Balades, Certains jours ..., De visu, Mémoire collective, Transports | Lien permanent
samedi, 29 novembre 2008
Sphères célestes
"Les astres cheminent toujours par cercles et se retrouvent semblables à eux mêmes un certain temps. En un vaste mouvement circulaire et parfait qui progresse: c'est ce qu'on appelle la chute du ciel. c'est en observant la course rythmée des astres que les anciens en étaient venus à considérer le mouvement circulaire comme le symbole de la perfection. Les savants modernes rejoignent cette vue de l'esprit quand ils proclament que toute activité vitale s'exerce suivant un rythme spiroïde ou hélicoïde. L'aile plane. le feu fait tourner la roue. Pour assembler le bois, la pierre et les métaux, il faut inventer la vis. pour compénétrer l'air, l'eau et les dominer, il faut avoir conçu l'hélice. Il faut avoir capté le feu, l'explosion dans le moteur, pour pouvoir pousser l'engin en avant.
Le Mouvement circulaire en avant est le principe de l'univers (...)"
BLAISE CENDRARS: Extr: "Archives sonores". Poésies complètes. Gallimard 1967/ 2006.
Mon "illumination". En remontant par la rue de L'Alma, j'eus cette nuit là, comme une apparition à en damner toutes les Madones du ciel et de la terre : une magnifique machine supra terrestre éclairait la rue de ses deux roues étincellantes... Comme deux mondes confirmant en silence le principe de l'harmonie des sphères, elles suggéraient encore le mouvement perpétuel jusque dans leur immobilité. "Roues de lumières"... Je croisai en journée le beau propriétaire pédalant comme un Dieu au coeur même du boulevard. La tête dans le guidon, et les cheveux au vent, un halo de phosphore l'entourait doucement, et j'en conçus pourtant l'impression familière de quelqu'un de notre saison : Le cycliste était roux...
Vu tout en haut de la rue de l'Alma sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon, une prodigieuse bicyclette tombée du ciel mais amarrée à un poteau par un "Dieu de l'automne". A signaler que les vélos des "Dieux de l'automne" sont facilement reconnaissables à leur panier sur le guidon, (dans lequel ils recueillent les noix, les châtaignes et les champignons, mais ceci est une autre histoire très harmonieuse aussi, que je vous raconterai un jour, (un certain jour ;- ) ...
Photo. Novembre 2008 ©
A special dedicace to Jacques B. Dieu des machines supra terrestres, qui sera là Lyon, le 8, quand la petite aiguille passera sur la grande, avec son pédalier en or massif au cliquement céleste de PR99 ... Harmonie des sphères oblige ! (et dédicace couplée à son vieux copain PYTHAGORE dont ne on mangera pas l'ESCARGOT)
23:45 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De visu, Mémoire collective, Transports | Lien permanent