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lundi, 18 novembre 2013

Ostinato

Les plaisirs ont choisi pour asile...

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Photos : Fragments tissés sur une partition, gauchement, où le pas de l'homme entraîné au coeur de sa forêt l'égare en heurts et flottements. Contre le règne obscur, l'homme trouve où se cacher, oublie ses turpitudes couvant d'autres plaisirs, il se laisse envoûter dans les alcôves humides. Quelques correspondances trament encore le passage d'une mémoire indicible, et l'homme pour l'effacer tentera d'ajuster les formes échouées aux sons de l'ancienne passacaille, un temps bat la mesure d'une terre d'origine à ces mondes bleutés où jadis les navigateurs courageux, afin d'oublier leurs efforts, chantaient les mêmes notes en litanie.

 

Là bas © Frb 2013.

samedi, 06 juillet 2013

Porté par ses limites...

La mémoire, c'est notre clé de lecture du réel. Dans un autre ordre d'idée, j'ai toujours admiré cette pensée de Jakobson, ce doit être dans les questions de poétique : "la forme n'existe que répétée". Il en va exactement de même pour les émotions : si on ne reconnaît pas, on est bouleversé, on reste muet, sans prise.

ANTOINE EMAZ ; Entretiens. (Et plus encore ICI)

 

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Sur le fleuve oublié le rameur embarqué d'une rive à l'autre, cherche en flottant mentalement à retrouver son ignorance d'autrefois. Ou juste un lieu allié à répéter sans cesse, que c'était mieux avant. Se sachant dans l'erreur, il s'exerce à parfaire toujours le même mouvement, aborder le trajet d'une rive à l'autre, puis revenir de l'autre rive à la première, toujours recommencer sans un mot différent, à saisir, un détail ou deux, on ne sait quoi mais sans doute pour écrire le même livre  sans prise avec la même idée toujours un peu grandiose d'un meilleur avenir, sans prise sur rien, même pas celle de connaître par coeur le chemin qui ne s'épuise jamais, semblant épuisé avant même d'en répéter le rythme que pourtant il aimera peut-être répéter afin de n'en oublier aucune -presque invisible et légère modification. Ensuite, on ne connait pas la suite, ce serait à nouveau un point qui ne suit pas, ou peut-être un ruisseau portant entre ses flots l'embarcation légère d'un explorateur débutant... 

 

Photos : A la mémoire des fleuves du Parc de la Tête d'Or, aux sources de l'Eldorado, à la plage du capitaine Cook ou au lac d'Armagnac (bu trop vite et trop tôt).

Au Sornin, à La Grosne, A nos marins d'eaux douces, au fleuve Amour ou jaune, aux espaces liquidés, jamais aussi perdus qu'on l'eût imaginé ..

A toutes les sources vives, aux indulgences perdues, aux ennemis visibles aux alliés invisibles, à chaque passeur de pistes, si différent soit il, porté hors des limites,

dédions...

 

Ici ou là © Frb 2013

mercredi, 10 avril 2013

Icare 2013 (III)

Mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité à créer de la beauté à partir de mon désespoir [...]

STIG DAGERMAN in "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", éditions Actes Sud 1981.

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Icare n'arrivant plus à s'envoler aussi haut qu'il l'avait autrefois rêvé décida qu'Avril dans sa nature clémente, lui permettrait tout aussi bien d'essayer de marcher sur l'eau. Icare ne savait pas encore que le ciel du mois de Mai s'annonçait pluvieux et brutal, Icare n'écoutait pas la radio, il ne se fiait qu'à notre calendrier singulier destiné à ceux qui ont un léger retard sur la vie, mais il avait notre courage, notre approbation et les cris d'enthousiasme du peuple des oiseaux de la forêt - pic verts, rousseroles et bécassons menant par dessus les choeurs (mes anges !) une section rythmique endiablée en tapant becs et pattes accordés sur tous les bouts de branches qu'ils pouvaient trouver, le départ fût très gai. Icare ne manquait ni d'ingéniosité ni de provisions, nous étions sûrs, cette fois-ci, qu'il ne pouvait pas rater son défi, étant si près du but ...

 

Si vous avez loupé le début il suffit de cliquer dans l'image et tout ce qui précéde se souviendra de nous. 

 

Photo : Un nouvel élan, Icare et l'océan : une autre histoire, au gré du vent, si le vent nous porte plus loin ou plus haut. CQFD... 

 

Ailleurs © Frb 2013.

vendredi, 10 août 2012

Vitrailler (II)

”Écoute ! Écoute ! C’est moi, c’est Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici, en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.
Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le triangle de feu, de la terre et de l’air. Écoute ! Écoute ! Mon père bat l’eau coassante d’une branche d’aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d’écume les fraîches îles d’herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne.”
Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt, pour être l’époux d’une Ondine, et de visiter avec elle son palais, pour être le roi des lacs.
Et comme je lui répondais que j’aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s’évanouit en giboulées qui ruisselaient blanches le long de mes vitraux bleus.

ALOYSIUS BERTRAND : "Gaspard de la nuit", Nouvel Office d’Édition, Poche-Club fantastique, 1965,

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Entre le poème d'Aloysius Bertrand d'inspiration gothique, et le vitrail non figuré d'art roman sacré, restauré finement par le maître verrier Rachid Ben Lahoucine, il y a comme un fil reliant la géométrie, les espaces et le temps. Le rêveur fantastique fusionnera t-il avec l'artisan médiéval pour permettre au promeneur de vitrailler à l'infini entre le soleil excessif, et cette pluie de giboulées ? C'est la question de l'été.

De l'église en campagne, aux palais ondoyants, les murs fondent sur un vitrail. "Qui ne fait chateaux en Espagne ?", c'est de Jean de La Fontaine, c'est aussi un work in progress qui consiste à croiser les lignes de là bas à ici...

Quant à la fascination d'Aloysius Bertrand pour les monastères, l'écho boscomarien filant chez "Gaspard de la Nuit" semble écrit noir sur blanc. Extrait.

 Les moines tondus se promènent là-bas, silencieux et méditatifs, un rosaire à la main, et mesurent lentement de piliers en piliers, de tombes en tombes, le pavé du cloître qu'habite un faible écho.

 

Liens plus ou moins buissonniers :

à propos du "Gaspard de la Nuit" de Maurice Ravel :

http://pianosociety.com/cms/index.php?section=168

à propos de peintres et vitraux :

http://suite101.fr/article/peintres-de-la-lumiere-et-vitr...

à propos du lieu où se trouve ce vitrail :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/08/09/comme-un-dimanche.html

 

Photo: Le vitrail aux losanges silencieux a été photographié en la petite église de Bois St Marie, par un jour assez doux sous un ciel bleu comme un grand monochrome.

 

Bois ste Marie © frb 2012

samedi, 30 juin 2012

Altérité

C'est cette absence autour de nous de frontières, de bornes... chez nous entre qui veut...

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- Pas comme chez lui, chez celui qui s'aime... Lui s'entoure de murailles...
- Lui-même et tout ce qui de près ou de loin lui appartient... ses proches, ses ascendants et descendants, ses animaux domestiques...
- La liste serait longue de tout ce qu'il préserve de toute atteinte derrière des fossés profonds, des chemins de ronde, des tours de garde où veillent des sentinelles toujours sur le qui-vive...
- Que quelqu'un du dehors arrive... on l'a vu venir de loin... on l'examine avec la plus grande prudence. Qu'apporte-t-il là ? Qu'est-ce que c'est ? Mais c'est une vérité... de celles qu'on  "sort " quand on dit : "Je lui ai sorti ses quatre vérités "...

NATHALIE SARRAUTE : "Tu ne t'aimes pas", éditions Gallimard 1989.

 

Photo : Des ronds dans l'eau après la pêche (ou la chasse) ? pourquoi quatre vérités, quatre cent, quatre mille alors qu'une seule suffit ? La seule, elle va remonter tout doucement et toute seule comme une grande,  pas besoin que je m'y rajoute



Là bas © Frb 2012 

jeudi, 21 octobre 2010

S'abstraire

Le grave est la racine du léger ; le calme est le maître du mouvement.
De là vient que le saint homme marche tout le jour et ne s'écarte point de la quiétude et de la gravité.
Quoiqu'il possède des palais magnifiques, il reste calme et les fuit.

 





  

 

   

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/04/re...

 

Source : 22 secondes d'exemption près de la fontaine de la Dame de Pierre (ou d'André Pieyre), non loin de la forêt Morand un jour d'automne.

 

Lyon VIèm © Frb 2010.

dimanche, 03 janvier 2010

Se faire couler un bain

29 secondes de toilette dans la salle de bain de l'élan.


samedi, 28 novembre 2009

Comme un soir presque tranquille

soir.JPGDans les maisons il y avait des fuites d'eau, des plombiers sur des escabeaux. Des ouvriers dans l'escalier étaient agenouillés devant une porte. Rue de Brest à Lyon, on avait pendu sur des fils, des étoiles entre les maisons. Le milieu de l'après-midi ressemblait à un soir tranquille. Sur le muret bordant le Rhône à quelques mètres de Morand-pont, une jeune fille lisait Modiano. Le paysage, l'étrangeté des ritournelles et des points fixes. Une valse muselée aux paradoxes des "Dimanches d'Aôut". Quelques personnes, encore, traversaient l'esplanade emmitouflées comme des enfants, à l'heure du goûter, plongeant pudiquement une moitié de visage dans des viennoiseries fourrées de frangipane. Il montait de la ville, une odeur de chocolat chaud. Les rues étaient désertes et les ponts désolés. Discrètement déjà, on ramenait les machines, pour une fête des lumières, qu'on avait décidé, cette année sous la sacro-sainte thématique de la nature. Assis par terre près d'un bouchon lyonnais, l'hiver glacerait les bonnes consciences, nos intranquillités, une main tendue, un spectre légèrement affublé, sur la tête un foulard et une corbeille aux pieds ; à ses côtés un garçonnet jouant de l'accordéon avec un doigt, deux notes slaves et la rue Verdi tirait sa roulotte, en ombres rares jusqu'aux luminions du bordel élégant de l'opéra où les danseurs de hip hop, RnB. draguaient les filles en marchant sur la tête. D'autres humains moins virtuoses anticipaient l'heure de l'apéro aux terrasse des cafés de la grande place, des employés, des bureaucrates, et des types en cravates qui n'étaient sans doute rien de tout cela. Des gens venus de la campagne demandaient leurs chemins. On vendait des pagnes bogolans au magasin Toto, les vieux osaient la trottinette, les jeunes la casquette à carreaux. Plus bas, le long des berges une jeune femme marchait un bouquet d'immortelles à la main. Jamais le vol des mouettes n'avait été si haut. Le ciel semblait peint par Jacob Van Ruisdael. Dans quelques secondes, le feu-piétons passerait au vert, nous serions une dizaine à traverser le pont...

Pour rejoindre le pont Morand, Il faut traverser deux fois la même route. Cela se fait sans y penser. Les piétons se mêlent aux rollers, et aux lourds vélos d'amour (on dit Vélo'V), qui trimballent dans leur guidon toute l'écologie pratique et techniciste du nouveau monde. Le Rhône est d'une belle couleur brune. Ses reflets cruels semblent doux. Une mer huileuse si l'on se penche, beaucoup plus fluide au loin. Par les flots on devine toutes les peines de coeur et ces corps remués sous ce fleuve éprouvant. Ces drames innombrables jamais ne se prononcent. Il y a des épines dans la gorge du Lyon.

Balade à suivre (peut être)...

Photo : Le fleuve Rhône en automne vu du Pont Morand à la fin de l'après-midi. Novembre 2009.© Frb.

dimanche, 12 avril 2009

Comme un dimanche (d'opaques)

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Une belle apparition immobile et dorée, semble pourtant flotter dans l'un des deux bassins disposés en miroir, de la belle esplanade, place Lazare Goujon située entre l'hotel de ville et le TNP. Non loin du "jardin vertical" (avec ses pergolas agrémentées de plantes grimpantes, que l'on peut voir, en passant, de la rue Verlaine, on vous les montrera un jour, c'est presque une promesse). Vue à Villeurbanne. Comme un dimanche d'opâques (et d'Amour ?). Avril 2009. © Frb.

mardi, 03 février 2009

Ravissement près de la fontaine ( Part II )

"Avoir travaillé tout le jour, sortir au soir tombant : que ma joie demeure."

Stéphane AUDEGUY : "Fatigue" in "Petit éloge de la douceur" Editions Gallimard 2007.

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La nuit tombe sur la fontaine de BARTHOLDI, place des Terreaux à Lyon. Cette fontaine aurait dû normalement se trouver à Bordeaux Place des Quinconces, où le 20 avril 1857, le conseil municipal décida d'organiser un concours pour la création d'une fontaine. Frédéric Auguste BARTHOLDI alors âgé de 23 ans, gagna ce concours. Mais la mairie de Bordeaux fît le choix de ne pas finaliser son projet. Puis l'artiste conçût en 1886, la statue de la Liberté à New York, le maire de Bordeaux reprit contact avec lui, mais à nouveau après bien des hésistations, le projet fût annulé. Il fût finalement réalisé en 1888, mais trop chère pour Bordeaux, l'oeuvre fût achetée par la ville de Lyon et elle s'y trouve encore aujourd'hui, face au musée St Pierre, place des Terreaux.

La nuit, les bêtes se réveillent sur les flots (tempétueux ?) de la fontaine de BARTHOLDI que les lumières très citadines nimbent d'irréalité. En s'approchant très près, il y a même comme une musique qui semble délivrer le mouvement des chevaux à jamais figé dans le plomb...

Autre vue de la fontaine de BARTHOLDI "by night" ci dessous :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/11/05/j-...

Photo: Place des terreaux, après le jour, des chevaux et de l'eau, vus et entendue le 03 février 2009. © Frb

samedi, 11 octobre 2008

Pendant ce temps là, l'eau a coulé sous les ponts...

berges-r.jpgMille ans ont passé. Au diable les heures et les secondes... Enfin, Je retrouve le pays qui n'existe pas et l'inoui de vos domaines. Tout est là. Virtuel, étonnamment réel. Quelques trains dans le vrai monde ont déraillé et l'eau a coulé sous les ponts. Quelqu'un m'a demandé : " où ça va tout ça ?" Or cette fois je n'ai pas fait semblant d'avoir réponse à tout. Le temps de déplier un bout de page d'un livre de Pascal, de tenter d'esquiver le souci par une vieille question :

"Direz vous qu'un homme ait la nuit et sans aucune lumière le pouvoir prochain de voir ?"

mais une fée au moins du huitième monde vint me taper sur les doigts:

" - qui vous parle de nuit ? " ...

c'est alors que je vis en à peine une seconde réapparaître ensemble, un écran lumineux et le fameux clavier "azertyuiop", "avec ça - me dit la fée, t'as qu'à te débrouiller". Il reste encore des ciels, des mondes, des feuilles mortes, des fenêtres, des murs, de quoi gratter toute une vie... Toute une vie, je ne sais pas ...mais certains jours, oui.

Je tiens particulièrement à dédier ce billet aux lecteurs et commentateurs qui n'ont pas lâché ce blog malgré son inertie et qui y ont même laissé de très beaux messages du premier au quatrième monde ... Merci à vous.

Photo:  Parc de la Tête d'Or à Lyon, "l'eau des bassins" comme à Marienbad... Mais ici tout près d'une grande roseraie, qui n'était pas à Marienbad, sinon tout le monde s'en souviendrait...

mercredi, 08 octobre 2008

Triste temps

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samedi, 23 août 2008

Lac des signes

open-.jpgIl y a quelques mois nous vous avions promis de vous informer sur les prochaines installations de Thierry FOURNIER, artiste-plasticien, architecte, musicien, dont nous suivons assidûment le travail.

Pour mémoire :  CLICK

"OPEN SOURCE" est une installation vidéo interactive aux suites aléatoires qui font rêver...L'installation est composée d'un bassin translucide en forme d'ellipse, devant lequel se trouve un pupitre tactile. Des mots et des dessins blancs sont projetés en vidéo et flottent à la surface de l’eau. Le pupitre permet aux visiteurs de dessiner un mot ou un croquis directement avec la main, comme sur la buée d’une vitre. Dès qu’un dessin est terminé, il apparaît à la surface du bassin et dérive avec les autres, les traces les plus anciennes laissant progressivement place aux nouvelles. Lorsque les visiteurs présents autour du bassin passent la main au-dessus de l’eau, ils peuvent retenir ou déplacer les dessins. L’installation est sonore : chaque dessin s’accompagne d’une note de gamelan, et leurs chocs composent un orchestre aléatoire.

Une relation circulaire s’instaure : alternativement, les visiteurs écrivent sous le regard des autres, et jouent avec les signes ou les observent. Open Source convoque une image de l’eau. Espace chargé de sens,d'échange, chargé de projections à la fois irréversibles et éphémères, qui interroge simplement la portée, la durée et la responsabilité de nos actes.

La salle qui accueille l'installation crée un large volume en forme de conque déployé autour du bassin, bordé d’un liseré de lumière. Elle est conçue par Pascale LANGRAND, architecte, qui a également accompagné le design des éléments construits de l’installation. La production déléguée de l’ensemble a été menée par l'agence Le Troisième Pôle. Pour visionner les flux et les
mondes flottants de cette superbe installation où l'homme, au final ne déroule jamais son mot fortuitement; vous pouvez vous rendre  sur l'excellent site de Thierry FOURNIER, d'où sont tirées les sources de ce billet.

http://www.thierryfournier.net/

Et si vous descendiez dans le sud, vous pourriez en passant la ligne du dehors, faire un petit signe au bassin blanc ;-)

Expo Zaragoza 2008 (Espagne), Pavillon de Monaco, du 14 juin au 14 septembre 2008

vendredi, 23 mai 2008

Coït céleste

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Hier, fin d'après midi place A. Poncet à Lyon. L'extatique regain de nos fontaines (mes amis quelle leçon !) Serions nous trop petits pour cette ville, cher amour ?  Tu me dis que non ? Pourquoi Non ? Et quelle est cette langue que je ne comprends pas ? Ce charabia. Qu'est ce qui est retrouvée, dis ? C'est qui "elle "? Hein ? (Oui, oui, on cherche !) ...