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dimanche, 13 octobre 2013

Le dernier vert

Pendant ce temps là, derrière la boîte de nuit ... 

 

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- Je vous ramène ? 

- Non, vous êtes trop saoul, j'en ai marre, je vais rentrer en taxi.

 

Photo : le vert est dans la feuille, ça ne durera pas toujours, extinction des feux (de l'amour) sur la place Tabareau, et autour, on replie la palette sur l'air des fins d'été. Le vent à demi-fou est venu nous souffler que ça sentira bientôt le roussi de partout, mais les dieux nous recueillent en manteau d'écureuil, l'automne est avec nous, l'éphélide sur la feuille fait des ronds monotones qui s'envolent sur les fleuves, et onecre el tegivre de l'marou, elobrete ! ufex et samflem ecmmo rojosutu... (ec bellit atété étrenetinem esiralé acev foiriefue, draponnez el forvile efulifelé, et quintrez à son terves nasénes ropu mérusé no av ried uqe tse'c sap suot els sojru calife :)

 

Traduction : Si vous avez loupé le début de notre roman-feuilleton, vous pouvez passer par  ICI  et pour le dernier vert c'est en le caressant qu'il grandit dans l'image, magie de certains jours. (Cupidon sponsorise)

 

Sturm und Drang Lyon © Frb 2013.

jeudi, 08 novembre 2012

Portrait du poète en chasseur de perdrix et autres fariboles

Suis-moi. sous ces ormeaux ; viens de grâce écouter
Les sons harmonieux que ma flûte respire :
J'ai fait pour toi des airs, je te les veux chanter ;
Déjà tout le vallon aime à les répéter.


ANDRE CHENIER extr. "L'oaristysDaphnis in "Bucoliques. Idylles et fragments d'idylles", (le poème est disponible intégralement ICI)

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Ayant tout dit, tout lu, il croyait en avoir soupé des feuilles mortes et le vent de Verlaine tamisait ces farines sous la plume refroidie d'un oiseau. Pendant que l'homme ordinaire roulait à la taverne, le poète à pipe et chapeau découpait les saveurs de la vigne avec de la Volvic puis miroitant ainsi sur ces monts et merveilles promettait de suer sang et eau pour écrire un sonnet à sa poule qui aimait la liqueur de griottes, l'eau de vie des figues et de nos damassons.

Les fruits mûrs grands ouverts glissaient dans ses corbeilles. Cela appartenait au grand monde à présent, le pays privé de soleil en cherchait un nouveau, troussant les rondes saisonnières comme les jupons des rousses qui flottaient sur la terre, on ne sût pas comment cet écrin d'amour éphémère fut dépouillé de son velours, on fît mine de ne pas connaitre l'endroit où la pluie croisa la tempête, une forêt poussée sous la brume miraculeusement épargnée cacha tout: douce gemme, mucus fragile louant hier les saponaires et les longs calices tubulés. Le poète soupçonnait le diable de vivre dans une noisette il la mènerait à la casse avant de la croquer.

A la saison d'automne plus tendre que les autres saisons, on croiserait des poèmes en petits en tas serrés posés sur un bureau bien à l'abri des courants d'air. On parlerait d'une voix grave un stylo d'argent sur l'oreille du "voeu" et de l'oaristys puis les mots muteraient en touffes de poils de martre, ce pinceau barbouilllerait les jaquettes qui vous bradent des couchers de soleil, du clair obscur, l'extase portant cette écume à vos lèvres chuchoterait : "l'automne est là" en nous, profond comme le ciel faisait valser hier, des lingots d'or qui voltigeaient sur la clairière pour se rouler dans la rosée, nulle chasse, nulle pêche d'alors, juste une cueillette histoire de dorer quelques verbes en rougir jusqu'à la consomption.

Le poète dût réapparaître, souriant pipe au vent, avec son braque Sultan seul compagnon fidèle et facile à aimer, il sonna à grand cor l'ouverture de la chasse, et promit qu'il nous ramènerait une étole en fourrure de petit lièvre, un pagne en plumes du faisan vénéré, des porte-manteaux en pied de biche, une bague en genêt d'or. Prêt à tout embraser, le poète sortait de la campagne cachant dans sa veste de chasse sa couronne de laurier, les couleurs incendiaires affolant son plumier, il tira en premier sur les pattes en corail d'Yvette, une jolie perdrix aux yeux rouges, qu'il blessa mais ne pût achever.

Nous ne reçûmes pas l'étole en fourrure, ni le pagne, pas le moindre petit morceau d'un porte manteau en pied de biche et la bague en genêt (pour la beauté du geste) arriva si fanée qu'il n'osa pas l'offrir. Yvette ayant troublé follement le coeur du poète, il lui construisit un nid de broussailles dans un petit bois rouge et or, y fit mettre tout le confort, délaissa sa vieille poule pour s'installer dans l'arbre avec la perdrix.  Ils vécurent heureux d'amour et d'eau fraîche coupée d'une quantité épatante de liqueur de griottes, figues et bons damassons. Ca pourrait finir là.

Epilogue:

En automne les histoires d'amour commençent bien, mais c'est sans parler du coucou, l'affreux coucou à poitrine rousse qui de loin avec ses yeux ocres épiait le petit nid d'amour. Le coucou lui aussi un jour partirait à la chasse - la chasse au nid d'amour - mais par respect pour la ronde des saisons, je vous raconterai la fin de cette tragique histoire au printemps. Si j'y pense.

 

Photo : Dans l'image toujours la même question. Sinon, c'est l'automne au jardin, tardif, plus sûrement à venir (et à suivre) ...

 

 

 Là bas © Frb 2012

vendredi, 24 août 2012

Prélude à l'effeuillement

EFFEUILLEMENT  nm. (è-feu-lle-man, ll mouillées) : État des arbres dépouillés de leur feuillage ou qui s'en dépouillent.

Dictionnnaire de français Littré. (Voir "Effeuillaison"/ Effeuillure/ Effeuiller/ Effeuillé (ée)/ Effeuilleur (euse)/ Effeuillage/ Effeuliaison...

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Les doigts de la demoiselle prolongeant sa vacance goûtaient les plaisirs simples à la campagne sous des gants végétaux si délicatement ouvragés qu'une paire tenait dans une noix. Sa main blanche s'effilait, laissant à l'amant le don de deviner les secrets de son coeur, par un simple baiser déposé sur une ligne, il pouvait lire en elle comme dans un livre. Le Marquis traversa ainsi des continents approchant l'Amazone qui n'était plus très loin. La phyllomancie révélait dans les volubilis une prolifération vouée au sacre d'un noyer vivant sous le soleil. Le Marquis cherchait l'ombre en effeuillant des pétales pour affiner des joies qui n'étaient plus de son âge. La fin de l'été nourrissait un empire érigé en fadaises, la demoiselle musardait sur des  feuilles volantes qui seraient balayées dès Septembre. Quand tous rentraient des plages, le Marquis sortait de terre exaltait le vent frais qui porte l'oisiveté avec le goût d'adorer sans dommage la première promeneuse à portée. Cela au moins, offrirait de quoi engranger pour l'hiver. Il faisait le plein d'images bercées par un feu tiède qui feutrait les nouvelles du monde, favorisait l'effacement des faits divers, repoussait au néant le partage des affinités spirituelles, en trois mots, cela le rassurait. Enfin, dans la dispersion volontaire de tous ces sentiments, la peine semblait moins souveraine.

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Le marquis apprenait à vivre. Il comprenait tardivement ce qu'il fallait fouler de cailloux pour accepter les réjouissances sans faire peser le poids de ses défuntes amours dans les bras de ces débutantes, puisqu'il faut bien se dire, que rien ne dure toujours, pourquoi se montrer tel que l'on croit se connaître ? De quel droit confier à des intruses des choses si chères de soi qui ne les intéressent pas ? Le Marquis répudia. Il leur disait allez ! allons ! laissez-vous faire !". Sitôt dit, sitôt fait. Ce qu'il devait détruire de chemins pour en préfacer un nouveau, lui donnait le vertige, mais cela n'était pas à l'ordre du jour, il n'y aurait plus assez de temps pour se perdre à rêver sachant qu'un seul amour ne pourrait entièrement contenir le paysage. Le paysage était sans fin, il s'y creusait chaque jour de nouveaux souterrains. Des sortes d'oubliettes, on dit qu'un peuple muet tentait en vain de remonter à la surface, accroché à ces lierres, des milliers de rongeurs, des taupes glissant par des galeries jusqu'aux jardins et ces mines dolentes qui ramenaient leurs plaintes parmi les fleurs mettaient trop bas les coeurs. Les feuilles s'embarbouillaient, c'était la fin de la vacance, la forêt retournait aux légendes, les amants désireux d'en découdre se laissaient emporter par des trains. Ca demanderait un autre tour de main de s'éloigner avec indifférence.

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L'excellent savoir faire du Marquis tournait les esprits de la belle dont la figure s'étonnait de trouver encore des pages vierges à ce chapitre, qui se parerait d'enluminures, au fil du temps, ces petits ornements serviraient à cacher ce qui manque. La profusion des mots ne raconte que cela. Il y avait sans doute un abîme entre une feuille blanche et une page inachevée. Entre deux, des chapitres oubliés avec des personnages tels des accessoires, des potiches ou des plantes... Le Marquis n'en parla jamais. Peu importe, à cette heure la belle n'y songeait pas. Ils acceptaient tous deux cette part de jeu sans avenir. Le Marquis chuchotait quelquefois des poèmes à la belle, il piochait dans  l'Arthur disait d'un air modeste : "c'est de moi, je l'ai écrit pour vous". Ca manquait d'envergure. Les cheveux du Marquis et sa peau sentaient le parchemin, une odeur agréable mais qui ne va pas avec l'amour. Elle songea au mucus des lamproies, à leurs dents qui râpent la peau douce, aux hommes en habits verts qui se disent immortels semblent traiter les mots beaucoup mieux que les muses. Pourquoi ces rêveries sont-t-elles si "tue l'amour" quand tout ce qui s'écrit implore le contraire ? On ne sait pas. La migraine eût bon dos, ainsi que l'ambroisie. A part ça, ils aimaient végéter ensemble.

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On compterait encore deux cents lignes à écrire. La guimauve infusait dans la tête d'un poète qui passait ses nuits sous les poutres d'une grange, à relire - autre délit de fuite au hameau des Moulins - il recopiait les vers décrivant le vrai deuil d'un faux Marquis croisant une sauterelle à la cuisse légère, il faudrait rendre les deux personnages émouvants. C'était un roman de commande, de l'eau de rose pour les gares, un récit qui donnerait peut-être vingt épisodes d'une saga télévisuelle joués dans des costumes d'époque, avec des vedettes en capelines, vertugadins, des vieux acteurs portant le brocart ou ce serait un conte provincial, un recueil de légendes ânonnées par l'idiot revenu au pays, répéter à voix basse les cris des villageoises qu'il savait parfaitement traduire. Elles aimeraient toujours qu'on leur souffle des histoires dans l'oreille. Il agitait les feuilles comme ces grelots que l'on faisait tinter jadis au bercail sur de grands lits rouleaux. On raconte ces histoires avant de s'endormir avec de l'eau si rose, qu'après les cruches font mieux le ménage. On le dit. On dit aussi que dans leurs rêves, parfois les demoiselles lancent des messages qu'elles enferment dans des bouteilles et jettent au lit de l'Amazone. - De l'Amazone, vraiment ? Parfois, on peine à croire...

A suivre, peut-être...

 

 

Nota : Pour agrandir les feuilles, il suffit de les chatouiller gentiment.

Lien : Pour la question élémentaire vous trouverez peut-être la réponse  ICI  (mais c'est pas sûr).

Photo:  Prélude à l'effeuillement au jardin, et en forêt plus ou moins équatoriale.

 

Là bas © Frb 2012.

samedi, 01 octobre 2011

Love story

Sur le pont suspendu
nos vies s’enroulent
aux sarments de lierre

BASHÔ  (芭蕉)

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Nota 1 : Le premier mouvement de l'automne de l'année dernière peut se revoir en cliquant sur le mot "RITOURNELLE".

Nota 2 : Par une coïncidence extra, les conditions idéales étant réunies, nous voilà fin prêts pour la "MOMIJI".

Photos : "Le cycle des saisons" Ou le premier mouvement de l'automne  par les formes sereines d'une saison aussi luxuriante qu'une île lointaine. Et l'or de l'été finit là où tout ce qui finit tout peut renaître... Une orgie de feuilles mortes photographiée dans divers squares de la ville, à Lyon entre le mois de Septembre et d'Octobre.

© Frb 2011.

jeudi, 15 octobre 2009

Phyllomancie

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La phyllomancie est une divination par les feuilles d'arbres et de plantes. Les prêtres de Dodone en Epire se fondaient sur leur bruissement pour annoncer l'avenir. Grand sanctuaire à oracle, Delphes, fût d'abord complètement sous le règne "de la Grande Mère enfouie en terre jusqu'à la poitrine". La vérité sortait des profondeurs souterraines, l'oracle parvenait du monde des morts. Puis Thémis prit la place de la Grande Mère, elle choisit pour prophétiser une nymphe, Daphné, qui recueillait les voix des arbres et les vibrations du serpent enfoui dans les profondeurs mais cela est une autre histoire que je vous raconterai peut- être un certain jour...

Depuis 2000 ans le constant usage mantique des feuilles d'arbres et de plantes a été celui de l'oracle d'amour. Au IIem siècle de notre ère, déjà on savait pratiquer "la claquette", (rien à voir avec Fred Astaire ! mais plutôt avec un certain Pollux, pas le chien, non plus ! je précise, il ne faut pas confondre la phyllomancie avec le manège enchanté, quoique...). Ainsi par la grâce de Monsieur Pollux, la claquette vient à certains jours, livrer un peu de ses secrets, il n'est pas défendu au lecteur, d'essayer, c'est beaucoup moins dangereux que de mâcher les feuilles de lauriers roses, (voire le billet "dendromancie") ou les colchiques de fin d'été qui fleurissent, fleurissent... et contiennent de la cholchicine mortelle pour l'être humain, à partir de 40 grammes, mais là, sort de la diviniation par les chemins buissonniers, pour rejoindre la route (goudronnée et anti-poétique) de la prévention. Je n'irai pas au delà. Recentrons vite notre sujet, pour saluer l'automne, et apprenons ensemble, si vous le permettez, la claquette, par le magique enseignement du professeur Pollux :

"On prend une feuille de pavot ou d'anémone, on la pose sur le pouce et l'index de la main gauche réunis en cercle et on la frappe avec le creux de la main droite. Si le bruit que fait entendre la feuille en se déchirant est sonore, on peut espérer dans l'amour de son bien aimé".

On procédait aussi (toujours selon Pollux) d'une toute autre manière avec la fleur d'un lis double en la gonflant comme un sac en papier et en la faisant éclater sur le front. Le scholiaste de Théocrite précise que la claquette, se jouait souvent sur l'épaule ou dans le pli du coude, et qu'on observait non seulement le bruit, mais aussi la trace. Une simple marque était interprétée favorablement et s'il y avait une égratignure on y redoutait le pire. La phyllomancie doit être considérée comme une sorte de botanomancie. Les plantes, qui le plus souvent ont donné leurs feuilles aux phyllomanciens sont le rosier, l'anémone, le pavot et la sauge. On cite aussi la verveine et la bruyère ainsi que le myhique figuier.

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Au Moyen-Age, on connaissait le procédé phyllomantique suivant : On plaçait les feuilles en un lieu légèrement aéré. On laissait décanter. Quelques jours après, on revenait et on notait l'aspect et la disposition des feuilles qui ne s'étaient pas envolées. A partir de là on établissait l'interprétation. Parfois on écrivait des noms de personnes ou certaines réponses sur les feuilles, on observait ensuite celles que le vent avait dispersées et celles qui étaient demeurées telles qu'on les avait disposées. Puis la divination se perdant à travers les siècles, je n'ai pas de données assez sérieuses, pour décrire comment on interprètait ces dispositions, mais je sais que parmi les mancies fantaisistes (lesquelles ne le sont pas ?), on pourrait parler, pourquoi pas ? de la choumancie (Voir la minute encyclopédique), non pas pour lire l'avenir en soufflant sur la feuille de chou mais pour palper le chou afin de connaître les caractéristiques du futur époux, une mancie réservée aux demoiselles d'Ecosse dit on, j'émets évidemment quelques réserves mais je vous livre un brin de légende quand même :

"Pour savoir, à quoi ressemblera leur futur époux, les jeunes filles écossaises pendant la période d'Halloween, vont au jardin pour y cueillir un chou les yeux fermés, si la racine est terreuse cela signifie que le mari sera riche, si la racine est douce c'est qu'il aura bon caractère, et le futur mari ressemblera au chou qui aura été cueilli petit ou tordu, bossu, gros rond... ".

A signaler parmi ces lectures dans les feuilles la "tasséomancie" ou divination dans les feuilles de thé. Au XVIIIem et au XIXem siècle on trouvait même des petits ouvrages expliquant aux curieux les bases de cette divination et cette pratique fût très prisée dans les salons nantis épris d'ésotérisme (il faut bien dire, "de bazar"). Enfin pour terminer on pourrait dire que la phyllomancie se rapproche de la capnomancie (ou divination par la fumée, très pratiquée en Grèce antique et puis au Moyen Age où l'on jetait des graines de jasmin dans le feu pour prédire l'avenir). Les deux mancies furent parfois intriquées, il était fréquent que des feuilles d'arbres et de plantes soient brûlées, la lecture divinatoire de cette fumée se mêlant aux bruissements des végétaux menait sans doute à de puissants adages mais les pratiques de notre domaine suivant une philosophie 100% alcestienne, récusent sans réserve ce type de mancie tout autant que les pratiques sacrificielles visant à saccager les fleurs les feuilles et puis les branches, et je rajoute, (selon ma pseudo sagesse populaire à moi, au diable la capnomancie!) qu'il vaut mieux destiner directement à l'être aimé, les fleurs, les feuilles et puis les branches au lieu de les brûler pour savoir si on sera aimé. Après quoi, l'avenir sera dit...

Photos : Bruissements de feuilles aux couleurs folles vénérant les frêle brésars dans un fourré secret. L'adage dit que l'automne est là. Et c'est bien vrai ! vu en chemin nabirosinais. Octobre 2009. © Frb