jeudi, 01 mai 2014
Winterlude # 1
Tout homme qui marche peut s’égarer.
Il faut donc de l'attente, que tout aille lentement, ne pas décrire l'achèvement quand rien n'a encore commencé.
Photo: Parc de la Tête d'Or. Sur les traces de l'homme qui ne cesse de poursuivre les traces de l'homme qui marche sur les traces de l'homme qui ne cesse de poursuivre, etc, etc ...
Lyon © Frb 2014.
21:22 Publié dans Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
samedi, 04 janvier 2014
Le paradis
L'escalier s'enfoncera-t-il toujours plus avant ? Montera-t-il toujours plus haut ?
ROBERT DESNOS : extr. "Désespoir du soleil", poème issu du recueil "Les ténèbres" (1927) publié in "Corps et biens", éditions Gallimard, 1968.
Au premier jour, on s'aperçoit que l’escalier de l’observatoire n’est plus aussi solide qu’avant, on montera prudemment chaque marche, on sentira le bois vibrer tout en déséquilibre, on pourra toutefois se tenir droit sur la dernière marche pour contempler les montagnes du Caucase.
Photo : Le paradis peut-être, à se dire qu'on pourrait partir de plus haut...
Là bas : © Frb 2013
vendredi, 20 décembre 2013
De plus en plus léger...
Ainsi la vie n’est que le rêve d’un rêve,
Mais l’état de veille est ailleurs.
02:57 Publié dans Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 04 décembre 2012
Nous et autres
La vie est-elle seulement faite de morceaux qui ne se joignent pas ?
Nous aurions tant aimé pouvoir les assembler afin d'en trouver une forme reconnaissable, nous avons recollé un peu, quelques jointures à la surface qui se décomposeraient au moindre souffle. Nous y avons appliqué des mots comme des baumes, la terre tenait bon sous nos pieds mais nos pensées étaient plus mesurées. Nous tentions d'esquiver ces parterres qu'il faudrait toujours écraser pour se tenir ici, debout dans la lumière. Nous regardions les feuilles rétrécir, l'or de l'automne virer aux bruns foncés, une vase légère déliait les passages des boutiques. Les ponts devenaient utilitaires. Nous n'irions plus nous attarder à contempler les flots. Sous l'eau encore limpide, rien ne nous promettait que ces flots pouvaient encore rouler jusqu'à la mer. C'est là bas une force contre laquelle nous n'avons pas eu le courage de nous opposer, nous sommes entrés dans les formes prévisibles de la parole, le bruit gagne. Quelques voix nous séparent et nous ne pouvons rien réparer.
Photo : La disgrâce. Parc de la Tête d'Or © Frb 2012.
jeudi, 24 mai 2012
Et la pluie...
11:48 Publié dans A tribute to, Actualité, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Le vieux Monde, Mémoire collective | Lien permanent
dimanche, 27 mars 2011
Prélude aux secrets de la création
Je fais mon oeuvre comme je dois, comme je puis, voilà tout ce que je peux vous dire.
Claude DEBUSSY (mais ceci n'est pas une oeuvre de Claude Debussy)
dimanche, 24 octobre 2010
Prélude à un gai désespoir
L'avenir ne mesure rien que ma faiblesse présente
Quand nous serons sortis de terre, nous irons dépenser nos deniers pour flotter dans des jonques. Nous prendrons conseil auprès des demoiselles du syndicat d'initiative, nous visiterons les jardins des châteaux ornant les calendriers de l'automne. Nous y séjournerons longtemps et nos nuits seront idylliques. Le temps s'allégera nous retrouverons ces enfances qui ne cessent de grandir en nous à mesure que nous vieillissons. Et la peur du temps passera. Notre mémoire deviendra floue.
Nous serons assis sur les marches d'escalier de l'église d'Augustin rue Denfer, nous regarderons les damnés, traîner de lourdes chaînes et juste en dessous, un beau Christ en élévation sera (comme toujours) adoré par nos anges. Nous maudirons cet espoir qui nous met à genoux, nous entretue pour une louange si minuscule, par rapport à ce qu'elle promet. Nous cesserons d'y croire. Nous n'aurons plus un seul argument vérifiable pour aborder la terre promise. Nous n'aurons pas d'autre maison, pas même une petite arche ne saura fournir l'évasion nécessaire à nos échappées. Peu importe. Sans maison plus besoin d'échapper. Nos mondes nous fondront dans la main, s'amolliront dans nos chairs tendres à la manière des éponges ou des étoiles de mer cela nous délivrera bien à la longue.
ll y aura des signes importants, des dilemmes contre lesquels nous lutterons encore, on ne sait quand s'amorceront les lendemains nouveaux. S'il y a de quoi espérer. Peut être, irons-nous à l'idée lumineuse de désespérer enfin totalement et gaiement de toutes choses ? Ou de ces espèces de choses soit-disant épatantes qui nous viennent d'on ne sait où...
Photo : Le répit. Photographié à la croisée de Zola et Barbusse en plein coeur du très beau quartier des gratte-ciel à Villeurbanne.© Frb 2010
03:31 Publié dans A tribute to, Art contemporain sauvage, Arts visuels, Balades, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 07 septembre 2010
Le mois le plus tendre...
Intimité...
Si vous avez loupé le début de la petite histoire, il suffit de cliquer sur l'image
- Est ce que vous me ... ?
- Oooh oui !.... Beaucoup !
(A SUIVRE...)
Photo : Feuilles coquines, un brin rougisseantes, surprises dans un petit buisson (ardent ?) qui borde la divine gare, tout près des domaines du marquis. Photographiées par les paparazzi de "Ici Nabirosina" au mois de Septembre dont chacun sait qu'il est le plus tendre, mais tout cela va t-il durer ? Vous le saurez bientôt, en attendant la suite de notre feuilleton, (si j'ose dire). Fin de l'été, 2010.© Frb.
02:56 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
vendredi, 30 juillet 2010
Doux de la feuille (Part I)
Premiers pas...
Si vous voulez connaître le second épisode, vous pouvez cliquer sur l'image
- Je vous raccompagne ?
- ohhhh ! je...
(A SUIVRE...)
Si vous voulez accéder directement à la fin de l'histoire cliquez ci-dessous, (âmes sensibles s'abstenir)...
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/30/el...
...Avec toutes les conséquences que ça suppose :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/14/mo...
Pendant ce temps là, à quelques mètres de là :
http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/14/po...
Photo : Feuilles folâtres surprises en flagrant-délit (par les paparazzi du Nabirosina) dans le bois nommé "Clôt Bôteret", juste derrière chez moi. Là bas. Juillet 2010. ©Frb.
04:34 Publié dans Art contemporain sauvage, Balades, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent
mardi, 17 mars 2009
Prélude
" La beauté du prélude, chez les plus grands auteurs, (Fauré, Debussy) est que justement, il ne prélude à rien, se suffit à lui même c'est une forme brève, qui ne s'impose pas à l'oreille, mais propose ses finesses, ses hésitations, ses nuances, inépuisablement..."
STEPHANE AUDEGUY. Extr. "Préludes" in "Petit éloge de la douceur". Editions Gallimard 2007
De retour du "charmé", rencontre inattendue avec un tout petit buisson; déjà les fleurs ? Et je me suis glissée dans cette jungle d'or en songeant au poème de S.Mallarmé, à ce point toujours flou où se meuvent les désirs d'un faune dans la chaleur d'un bel après-midi... (Non, pas d'été !)
"Ô bords siciliens d’un calme marécage
Qu’à l’envi des soleils ma vanité saccage,
Tacites sous les fleurs d’étincelles, CONTEZ (...)"
200 milliards d'étoiles ouvrent un livre : 110 alexandrins illustrés par MANET. Mis en musique par DEBUSSY...
Une clef. Combien de notes ?
http://www.mallarme.net/site/Mallarme/LApresMidiDUnFaune
chorégraphiés par V. NIJINSKI. Le tout dans l'effeuillage :
http://www.dailymotion.com/video/x7vxa6_nijinsky-lapresmi...
"Ces nymphes, je les veux perpétuer
Si clair,
Leur incarnat léger, qu'il voltige dans l'air
Assoupi de sommeil touffus ..."
Prélude.
Et le N°3, dans l'esprit de FAURE, volant comme un pollen...(un poème, j'veux dire!)
http://www.youtube.com/watch?v=oDwElky0Adc
Doux préludes.
Photo : Les premiers "Mimosas de Lyon" (toujours imités, jamais égalés), cueillis rue Denfert-Rochereau pas très loin d'une auberge nommée "Les enfants du Paradis", à deux pas de la Tabareau. Des fleurs, des feuilles et puis des branches. Il y a des jours presque parfaits où tout est luxe, calme, etc... Vu à Lyon sur la colline travailleuse le 17 mars 2009. © Frb
04:37 Publié dans A tribute to, Balades, De la musique avant toute chose, De visu, Impromptus, Mémoire collective | Lien permanent